Louise Kassis

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Louise Kassis
Biographie
Naissance
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AlgerVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 66 ans)
BagnoletVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
allemande
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Distinction
Chevalier de l'ordre national du MériteVoir et modifier les données sur Wikidata

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Louise Kassis, née le à Alger (Algérie) et morte le à Bagnolet, est une des fondatrices de l'odontologie moderne, au niveau de la prothèse conjointe[1].

Biographie

Louise Kassis est née le à Alger (Algérie). Elle est la fille de Maklouf Kassis et de Clémentine Kassis. Maklouf Kassis est né le à Lamoricière, aujourd'hui Ouled Mimoun, une commune du département d'Oran en Algérie. Clémentine Kassis (née Djaoui) est née le à Tunis. Sa sœur, Hughette Kassis est née le à Alger[2].

Paris

En 1928, la famille s'installe à Paris.

Seconde Guerre mondiale

En 1939, elle est en primaire supérieure à Pantin. Sa famille s'installe en 1940 dans le Berry, puis à Marseille, où Louise reprend ses études. La famille vit dans le quartier de la Blancarde, durant trois ans et demi.

À la suite d'une dénonciation par la propriétaire du salon de coiffure, la famille Kassis est arrêtée à en puis incarcérée durant dix jours à la prison des baumettes et ensuite transférée par train à Drancy où elle reste environ quinze jours.

Le , ils sont envoyés vers le camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau où ils arrivent le , par le convoi numéro 71[3]. Leur dernière adresse est au 15, boulevard Freyssinet à Marseille[2].

Ses parents, sa sœur et elle survivent tous à la déportation et sont de retour en France en . Louise passe son baccalauréat et est diplômée de la faculté de médecine de Paris en 1949.

Activités professionnelles

Elle devient attachée universitaire à l'école dentaire de Garancière, Paris-Diderot. Elle est professeur à l'université à René Descartes Paris V de 1969 à 1989. En 1974, elle crée le centre de soins dentaire de l’hôpital Charles Foix, à Ivry-sur-seine[4]. En 1975, elle obtient son doctorat de troisième cycle[5], avec une thèse intitulée Contribution à l'étude morphologique et histologique de deux types de limites cervicales destinées à la prothèse conjointe, sous la direction de Pierre Cernéa.

Distinctions

Bibliographie

Notes et références

  1. « Contribution à l'étude morphologique et histologique de deux types de limites cervicales destinées à la prothèse conjointe », sur www.idref.fr,
  2. a et b Voir, Klarsfeld, 2012.
  3. Voir,(en) French children ofthe Holocaust. A Memorial. Serge Klarsfeld. p. 1784.
  4. « Réussite de la semaine bucco-dentaire », Ivry ma ville, no 103,‎ , p. 15 (lire en ligne, consulté le )
  5. « Catalogue SUDOC » (consulté le )

Liens externes

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