Albert Bendrihen

Albert Bendrihen
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
OranVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 38 ans)
BuchenwaldVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Lieux de détention
Auschwitz, BuchenwaldVoir et modifier les données sur Wikidata
Plaque en hommage au Docteur Bendrihem à Brégnier-Cordon.

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Albert Bendrihen (ou Albert Bendrihem[1]) (, Oran, Algérie-, Buchenwald) est un médecin français d'origine algérienne qui est le médecin des enfants d'Izieu. Il est arrêté par les Allemands le , à Brégnier-Cordon, dans l'Ain, et déporté du camp de Drancy vers Auschwitz par le Convoi no 67, en date du . La rafle des Enfants d'Izieu a lieu le . D'Auschwitz, il est déporté à Buchenwald, où il meurt le .

Biographie

Albert[2],[3] Bendrhen Bendrihen est né le , à Oran (Algérie). Il est de nationalité française.

Il fait ses études de médecine à la Faculté de médecine de Lyon. Il est médecin à Carignan (Ardennes)[4].

Seconde Guerre mondiale

Le docteur Albert Bendrihen, âgé de 37 ans au moment de sa déportation, est un juif converti au catholicisme. Il a obtenu une dérogation pour conserver le droit d'exercer, les Juifs n'ayant alors plus le droit d'exercer la médecine en France[5],[6].

Durant la Seconde Guerre mondiale, il est le médecin de Sabine Zlatin, la directrice de la maison d'Izieu et de la colonie des enfants d'Izieu.

Le , le docteur Albert Bendrihen est arrêté à 16 heures, par les Allemands, à son domicile, situé à 3 kilomètres d'Izieu, au hameau voisin de Glandieu. Sabine Zlatin lui avait rendu visite le même jour, ainsi que deux autres patients, selon son carnet de visites.

Il est déporté[7] par le convoi no 67, en date du , du Camp de Drancy vers Auschwitz.

Sa dernière adresse est Brégnier-Cordon (Ain) [8].

Avant d'être amené à Drancy, il est passé par Lyon[2],[9].

Il est mort à Buchenwald le [4].

Honneurs

Une plaque commémorative à Brégnier-Cordon perpétue sa mémoire[10],[11].

Notes et références

  1. Dans Klarsfdeld, 2012, le nom est inscrit comme Bendrihen. Ailleurs, il est inscrit comme Bendrihem.
  2. a et b Voir, Klarsfeld, 2012.
  3. 6 avril 1944. La rafle d'Izieu. Jewish traces.
  4. a et b Bendrihrem, Albert. MémorialGenWeb Fiche.
  5. Pierre-Jérôme Biscarat. Izieu, des enfants dans la Shoah, 2014.
  6. Le 6 avril 1944. Une menace grandissante. Maison d'Izieu. Mémorial des enfants juifs exterminés.
  7. Antoine Foucher. La Maison d'Izieu. Mémoire des enfants juifs exterminés. La Croix, 6 avril 2015.
  8. Les enfants d'Izieu. Avec une photo du docteur Bendrihem avec un enfant. Il est toujours mentionné comme docteur Bendrihem.
  9. Déportés d'Algérie.
  10. Brégnier-Cordon. Plaque à la mémoire du Docteur Bendrihem. actualités de la Maison d'Izieu. Dimanche 29 avril 2018. Journée nationale de la déportation à Brégnier-Cordon et à Izieu.
  11. Journée de commémoration de la déportation à Brégnier-Cordon et Izieu (Ain). France 3. 29 avril 2018.

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

v · m
Cadre juridique
Rafles
Camps
Assassinats et déportation
Responsables allemands de la mise en œuvre
Responsables français de la mise en œuvre
Spoliation
 v · m Victimes notables
Victimes notables
A – B
C – F
G – J
K – L
M – R
S – Z
 v · m Survivants notables
Survivants notables
A – B
C – E
F – H
I – K
L
M – O
P – R
S
T – Z
Documentation
Lieux de mémoire
Justes parmi les nations
  • icône décorative Portail de la culture juive et du judaïsme
  • icône décorative Portail de la Seconde Guerre mondiale
  • icône décorative Portail de l’Ain
  • icône décorative Portail de la médecine
  • icône décorative Portail de l'enfance
  • icône décorative Portail de l’Algérie
  • icône décorative Portail de la France
  • icône décorative Portail du XXe siècle
  • icône décorative Portail de la Shoah