Hélène Basch

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Hélène Basch
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
NeyronVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Ilona FürthVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
hongroise
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Conjoint
Victor BaschVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Maurice Halbwachs (gendre)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Vue de la sépulture.

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Hélène Basch, née Ilona Fürth le [Note 1] à Budapest, était l'épouse de Victor Basch, fondateur de la Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen. Elle a été exécutée sommairement avec son mari (qu'elle n'avait pas voulu quitter) par la Milice française, le à Neyron, dans l'Ain.

Biographie

Famille

Elle se marie le [1], au temple de Pest, avec Victor Basch. Hélène et Victor habitent au 8 rue Huysmans dans le 6e arrondissement de Paris, de 1913 à 1940.

Elle a eu cinq enfants avec Victor Basch :

  • Lucien ;
  • Fanny ;
  • Suzanne ;
  • Yvonne (1889 - 1975)[2], épouse du sociologue Maurice Halbwachs (né en 1877 et mort en déportation à Buchenwald le ) ;
  • Georges, époux de Marianne, médecin gynécologue, lui même médecin, engagé volontaire, se suicide au lendemain de la demande d’armistice le 20 juin 1940. ils ont pour fille Françoise Basch, universitaire et féministe.

Mort

En , la milice de Lyon, repère Victor Basch à Caluire-et-Cuire. Le , une dizaine de miliciens (dont Joseph Lécussan et Paul Touvier) ainsi que le lieutenant Moritz de la Gestapo, arrêtent Victor Basch et son épouse Hélène, âgée de 80 ans, qui refuse de laisser son époux. Joseph Lécussan racontera par la suite : « Moritz jugea Victor Basch trop âgé pour pouvoir l'arrêter, et nous décidâmes de l'exécuter »[3]. Le couple est emmené à Neyron (Ain) par plusieurs miliciens, où ils sont exécutés de plusieurs coups de feu[3]. Selon leur dire, c'est Henri Gonnet qui a exécuté Hélène Basch de deux balles[4]. L'ancien chauffeur de Paul Touvier, Jean-Lucien Feuz, rapporte les paroles de ce dernier après l'assassinat du couple Basch : « Nous les avons eus, ces sales Juifs. » [5].

Hélène Basch et son mari sont enterrés à la nécropole nationale de la Doua, à Villeurbanne.

Notes et références

Notes

  1. La date du 29 mars 1863 est mentionnée par les gendarmes le 11 janvier 1944, probablement sur la base de ses papiers d'identité. Par ailleurs, la plaque de la place Victor-et-Hélène-Basch, à Paris, annonce 1862 alors que le mémorial Hélène-et-Victor-Basch évoque 1863.

Références

  1. « Basch Hélène », sur Memorialgenweb.org (consulté le ).
  2. Archives de l'état civil de Rennes en ligne, registre naissance 1889 2E97, acte no  356, vue 66.
  3. a et b « L'Express retrouve Paul Touvier, par Jacques Derogy », sur L'Express, publié le 5 juin 1972, mis à jour le 16 octobre 2003 (consulté le ).
  4. Documentaire Milice, film noir d'Alain Ferrari, témoignage de Françoise Basch, 1997.
  5. (en) « War crimes defendant seen as small-minded », Chicago Tribune,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Hélène Basch, sur Wikimedia Commons
Voir la catégorie : Hélène et Victor Basch.

Bibliographie

  • Françoise Basch, Ilona, ma mère et moi

Articles connexes

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