Léo Bergoffen

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Léo Bergoffen
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Biographie
Naissance
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BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 97 ans)
AngersVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
TraducteurVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Odette Bergoffen ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

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Léo Bergoffen, né le à Berlin et mort le à Angers[1], est un juif allemand ayant émigré en France en 1938[2]. Déporté à Auschwitz, il épouse après guerre la résistante et Juste parmi les nations Odette Blanchet.

Biographie

Léo Bergoffen est né le [3] à Berlin[4]. il est le fils de Jakob Bergoffen, né le à Podgórze[Lequel ?][3] et de Felli (Feigel)[5] Bergoffen née Singer le à Oświęcim en Galicie (alors en Pologne, ville qui sera renommée Auschwitz après l'invasion allemande et où elle sera plus tard déportée et assassinée) et où il existe alors une importante communauté juive. Il a un frère aîné Max Bergoffen, né en 1921[5]

De Berlin, la famille Bergoffen va s'installer à Prague, puis finalement en 1938, en France à Angers en Maine-et-Loire. Léo Bergoffen devient traducteur à la Chambre de commerce[2]. Il est congédié de son emploi car il est juif.

En juin 1942, il va en zone libre. Il est arrêté en août suivant par des gendarmes français (il soulignera plus tard le fait). Il est déporté du camp de Drancy par le convoi no 27, en date du , vers Auschwitz.

Ses parents, Felli et Jakob Bergoffen, sont déportés d'Angers par le convoi no 8[3] en date du , vers Auschwitz, où ils sont assassinés.

Léo Bergoffen épouse Odette Blanchet le , une ancienne résistante. Ils s'installent à Avrillé en Maine-et-Loire en 1962. Elle est nommée Juste parmi les nations en 1994, ils ont un fils, Jacques[6].

Il meurt le à Angers[7].

Distinction

Léo Bergoffen est nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur en 2016[8].

Notes et références

  1. « Près d’Angers. Léo Bergoffen, dernier rescapé d’Auschwitz en Anjou, s’est éteint », sur ouest-france.fr, 7 juillet 2020
  2. a et b Avrillé Magazine no 104, octobre-novembre et décembre 2016.
  3. a b et c Klarsfeld, 2012.
  4. « À 20 ans, Léo Bergoffen était déporté à Auschwitz », Ouest-France, 31 août 2016.
  5. a et b (de)Felli (Feigel) Bergoffen (geb. Singer). Solpersteine in Berlin.
  6. Bergoffen Odette. Comité Français pour Yad Vashem.
  7. « Léo Bergoffen, dernier rescapé d’Auschwitz en Anjou, s’est éteint », sur ouest-france.fr (consulté le ).
  8. « Avrillé. Léo Bergoffen, déporté à Auschwitz, reçoit la Légion d'honneur », Courrier de l'Ouest, 30 août 2016.

Pour approfondir

Bibliographie

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