Hughes Steiner
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Hughes Steiner
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nationalité | française  |
| Formation | |
| Activité | Designer |
| Lieux de détention | Camp d'extermination de Sobibor, Auschwitz |
|---|
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Hughes Steiner ( dans le 12e arrondissement de Paris - à Créteil) est un designer français de parents roumains déporté vers le camp d'extermination de Sobibor, qui s'évade du train, re-capturé et déporté à Auschwitz et qui survit à la Shoah.
Biographie
Hughes Steiner naît le dans le 12e arrondissement de Paris[1]. Il habite au 242 rue du Faubourg-Saint-Antoine, dans le 12e arrondissement de Paris.
Il étudie au Lycée Condorcet. Il est arrêté en [2].
Il est déporté par le convoi no 53, en date du , de Drancy vers le Camp d'extermination de Sobibor mais réussit à s'évader du train grâce à l'aide de Sylvain Kaufmann[3], juif lorrain, qui l'avait pris sous son aile. Re-capturé il est déporté à Auschwitz et porte le matricule 119 620[4]. Il survit à la Shoah après être passé par le camp de travail annexe de Jaworzno et s'être de nouveau évadé durant la marche de la mort[5]. Sa mère Marguerite Efraim et son grand-père maternel Salomon Efraim déportés en à Auschwitz ont péri dès .
De retour de déportation, en 1945, il reprend l'entreprise fondée par son père[6], Charles Steiner[7]. Ce dernier est né le , à Bucarest, en Roumanie. Il s'installe à Paris en 1926, à son compte dans le Faubourg Saint-Antoine, où il produit des fauteuils club[8],[9]. Il est déporté par le convoi no 59, en date du , du Camp de Drancy vers Auschwitz[10] mais survit à la Shoah[7].
En plus de ses activités professionnelles, Hughes Steiner milite pour la paix et contre toutes les formes de racisme. Il participe en 1979 aux côtés de Simone Veil au débat télévisé qui suit la projection d'Holocauste. Il meurt le à Créteil[1],[11].
Bibliographie
- Serge Klarsfeld. Le Mémorial de la déportation des Juifs de France. Beate et Serge Klarsfeld: Paris, 1978. Nouvelle édition, mise à jour, avec une liste alphabétique des noms.FFDJF (Fils et Filles des Déportés Juifs de France), 2012.
- Patrick Favardin. Steiner et l'aventure du design. 2007. (ISBN 9782915542097)
- Sylvain Kaufmann (préf. Robert Badinter), Le livre de la mémoire: Au-delà de l'enfer, J.-C. Lattès, (ISBN 2709611740).
- Henry Bulawko. Les jeux de la mort et de l'espoir Auschwitz 50 ans après, Montorgueil, 1993
- Marguerite Efraim et Hugues Steiner. « Lettres à Blanchette Juin 1942 Mars 1943 », collection Témoignages de la Shoah, éditions le Manuscrit, 2021
Notes et références
- ↑ a et b « Fichier INSEE des décès », sur deces.matchid.io (consulté le ).
- ↑ Pierre Albertini. Les juifs du Lycée Condorcet dans la tourmente. Vingtième Siècle. Revue d'Histoire. 2006/4 (No. 92). (ISBN 9782724630336).
- ↑ Kaufmann, Sylvain, 1914-1996, Le livre de la mémoire : au-delà de l'enfer, Paris, J.-C. Lattès, , 522 p. (ISBN 2-7096-1174-0 et 9782709611749, OCLC 28262419, lire en ligne), p.63-69
- ↑ Pierre Albertini. Les juifs du Lycée Condorcet dans la tourmente. Vingtième Siècle. Revue d'Histoire. 2006/4 (No. 92). (ISBN 9782724630336).
- ↑ (en) Serge Klarsfeld. French Chldren Of The Holocaust, p. 1245.
- ↑ Patrick Favardin, 2007.
- ↑ a et b Maya Lebar. Steiner, quatre-vingt ans de modernité. madame.lefigaro.fr.
- ↑ Charles Steiner. steiner-paris.com.
- ↑ This Pair of Armchairs by Etienne-Henri Martin - Steiner Paris 1937 is no longer available.
- ↑ Voir, Klarsfeld, 2012.
- ↑ Hughes Steiner-Steiner Paris.
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