Lionel Stoléru

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Lionel Stoléru
Illustration.
Fonctions
Secrétaire d'État chargé du Plan

(3 ans et 5 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Michel Rocard
Gouvernement Rocard I et II
Successeur lui-même
Secrétaire d'État chargé des Travailleurs manuels et immigrés

(3 ans, 1 mois et 16 jours)
Président Valéry Giscard d'Estaing
Premier ministre Raymond Barre
Gouvernement Barre II et III
Secrétaire d'État chargé de la Condition des travailleurs manuels

(2 ans, 2 mois et 24 jours)
Président Valéry Giscard d'Estaing
Gouvernement Chirac I
Barre I et II
Député français
[1]
(16 jours)
Élection 12 juin 1988
Circonscription 5e de l'Oise
Législature IXe (Cinquième République)
Groupe politique App. SOC
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur Michel Françaix
Biographie
Nom de naissance Lionel Guy Stoléru[2]
Date de naissance
Lieu de naissance Nantes (Loire-Inférieure)
Date de décès (à 79 ans)
Lieu de décès Paris 16e, France
Nature du décès Crise cardiaque
Nationalité Française
Parti politique RAD (1974-1977)
CSD (1977)
UDF-PRS (1977-1982)
(1993)
Enfants Emmanuelle Wargon
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Lionel Stoléru, né le à Nantes (Loire-Inférieure, actuel Loire-Atlantique) et mort le à Paris 16e, est un haut fonctionnaire et homme politique français.

Biographie

Origines et formation

Lionel Stoléru est le fils de Ilie Stoléru, juif originaire de Vaslui en Roumanie[3],[4], et de Fernande Blum, juive originaire d'Autriche[5]. Sous le régime de Vichy, toute sa famille est fichée en tant qu'israélite par la préfecture de la Loire-Inférieure (aujourd'hui Loire-Atlantique) mais elle échappe à la déportation[6].

Son père est directeur technique des brasseries de la Meuse (situées sur le site de l'ancienne carrière de Miséry dans le quartier Chantenay à Nantes)[6].

Il est diplômé de l'École polytechnique[7],[2] (classé 2e à la sortie[8], promotion 1956) et ingénieur du Corps des mines[7]. Il obtient un doctorat en économie (Ph.D.) de l'université Stanford[9] en Californie, sous la direction du prix Nobel d'économie Kenneth Arrow[8].

Carrière professionnelle

Lionel Stoléru est ingénieur des mines à l'arrondissement de Douai de 1963 à 1965, puis chargé de mission au Commissariat général du Plan jusqu'en 1968. Il travaille brièvement à la direction des affaires financières du Crédit lyonnais puis devient conseiller de Valéry Giscard d'Estaing à partir de 1969. C'est à cette période qu'il développe l'idée de l'impôt négatif sur le revenu dans Vaincre la pauvreté dans les pays riches, après un voyage aux États-Unis où le sujet était à l'époque très discuté au niveau politique, et même expérimenté dans certaines régions[10]. Après des révoltes dans différentes prisons en 1974 et 1975, il crée le Groupement étudiant national d’enseignement aux personnes incarcérées, association menant les étudiants à intervenir en milieu carcéral pour aider à la réinsertion des détenus[9].

De 1969 à 1988, il est maître de conférences de mathématiques puis professeur de sciences économiques à l'École polytechnique[11], et ensuite professeur d'économie à l'École des mines de Paris.

De 1986 à 1988, il est président de la chambre de commerce France/Israël et occupe ce poste de nouveau à partir de 1993. De 1990 à 1997, il est conseiller économique du Premier ministre roumain Petre Roman et du président ukrainien Leonid Kravtchouk.

En 2003, il est nommé président du Conseil d'analyse économique (CAE) par le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin[12],[13].

Parcours politique

Il fait partie de tous les gouvernements sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing à partir de 1974. Il est secrétaire d'État chargé de la Condition des travailleurs manuels sous le premier gouvernement de Jacques Chirac puis reconduit sous les gouvernements Raymond Barre.

De 1977 à 1981, sous les gouvernements Barre 2 et 3, il sera secrétaire d'État chargé de la condition des travailleurs manuels et immigrés. Il instaure une « aide au retour » de 10 000 francs afin d'inciter les immigrés à rentrer définitivement dans leur pays d'origine[14].

En 1977, il fonde le Carrefour social-démocrate avec René Lenoir et Olivier Stirn[15].

Candidat à la députation dans la deuxième circonscription des Vosges lors des élections législatives de 1978, Lionel Stoléru est battu par le socialiste Christian Pierret. Il est à nouveau battu, dès le premier tour, dans la même circonscription, aux élections législatives de 1981. Élu conseiller général du canton de Provenchères-sur-Fave en 1979, il est battu en 1982, ce qui met un terme définitif à sa courte carrière élective dans le département des Vosges.

À l'hiver 1981, il cosigne dans Éléments une tribune intitulée « Pour une alternative au socialisme »[16].

En 1988, il est élu député dans l'Oise avec l'étiquette « Majorité présidentielle », soutenu par le Parti socialiste, dans le cadre de l'ouverture au centre ; il quitte son mandat au bout de deux semaines en raison de sa nomination au gouvernement de Michel Rocard. En 1993, il se représente sous la bannière de Génération écologie mais est éliminé au premier tour.

Aux élections municipales de 2001, il est présent sur une liste dans le 16e arrondissement de Paris menée par le socialiste Jean-Yves Mano. En 2006, il est président du Conseil de développement économique de Paris.

Lors de la campagne présidentielle de 2007, il soutient Nicolas Sarkozy[17]. Le , il est chargé d'une mission officielle sur le développement des petites et moyennes entreprises.

Carrière musicale

Lionel Stoléru est également chef d'orchestre. En parallèle de son doctorat à l'université Stanford, il y suit un cycle de formation comme chef d'orchestre[9]. Il a dirigé plusieurs orchestres en Europe, dont l'Orchestre d'Ukraine, avant de fonder[9] et diriger l'Orchestre romantique européen, sur une idée de Pierre Boulez, de 1996[18] à sa dissolution en 2013[9]. Il a composé une Symphonie juive pour orchestre utilisant notamment le chophar[8].

Vie familiale

Il épouse en 1966 Francine Wolff, énarque et administratrice de la ville de Paris (morte en 2009). Ils ont une fille, Emmanuelle Wargon, née en 1971, diplômée de HEC Paris et de l'ENA[13], haute fonctionnaire nommée secrétaire d'État en 2018 dans le gouvernement Édouard Philippe.

Il est cousin de la comédienne Josiane Stoléru, épouse de l'acteur Patrick Chesnais.[réf. nécessaire]

Il meurt le dans le 14e arrondissement de Paris[19], à l'âge de 79 ans[7],[20].

Décorations

Publications

  • L'équilibre et la croissance économiques, 1968
  • L'impératif industriel, 1969
  • Vaincre la pauvreté dans les pays riches, 1974
  • La France à deux vitesses, 1982
  • L'Alternance tranquille, 1985
  • L'Ambition internationale, 1987
  • L'Économie, 1999
  • La vie, c'est quoi Monsieur le Ministre ?, 2003.
  • Rapport au premier ministre sur l'introduction d'un Small Business Act, 2008[22]
  • Les Iris jaunes, Éditions Anne Carrière, 2015 (roman)
  • L'homme initial, L'Harmattan, 2016 (roman)

Notes et références

  1. « M. Lionel Stoléru », Les députés de la Ve République, sur Assemblée nationale (consulté le ).
  2. a et b Ouvrir la « Page d’accueil », sur le site de la bibliothèque de l’École polytechnique, Palaiseau (consulté le ), sélectionner l’onglet « Catalogues » puis cliquer sur « Famille polytechnicienne », effectuer la recherche sur « Lionel Stoléru », résultat obtenu : « Stoléru, Lionel Guy (X 1956) ».
  3. « Lionel Stoléru, père du RMI : un humaniste à l’action contre les maux de la société LES NOUVELLES DE ROUMANIE », sur www.lesnouvellesderoumanie.eu (consulté le )
  4. Henry Coston, Non, l'écologie n'est pas de gauche. 1995
  5. Philippe Cohen et Pierre Pean. Le Pen - une histoire française. 2012
  6. a et b « Quand le Nantais Lionel Stoleru était fiché juif par la préfecture », Presse-Océan, (consulté le ).
  7. a b et c De la promotion X1956, cf. « Fiche de Lionel Stoléru », sur le site de l’association des anciens élèves et diplômés de l'École polytechnique (l’AX), Paris (consulté le ) ; y est notamment indiqué le grade de Lionel Stoléru dans la fonction publique et sa date de mort : « ingénieur des mines », « décédé le 30/11/2016 ».
  8. a b et c "Lionel Stoleru" sur le site des annales des Mines.
  9. a b c d et e Patrick Roger, « L’ancien ministre Lionel Stoléru est mort », sur Le Monde.fr, (consulté le ).
  10. « Wikiwix's cache », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
  11. « Lionel Stoleru X56 » sur sabix.revues.org
  12. « Décès de Lionel Stoléru, ex-ministre de Giscard et Mitterrand », sur liberation.fr, (consulté le ).
  13. a et b « Lionel Stoléru (1937-2016) », sur annales.org, Les annales des Mines (consulté le ).
  14. Patrick Roger, « Mort de Lionel Stoléru, discret homme-orchestre de la politique française », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. « MM. Lenoir, Stirn et Stoléru lancent Carrefour social-démocrate », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  16. Philippe Lamy (sous la dir. de Claude Dargent), Le Club de l'horloge (1974-2002) : évolution et mutation d'un laboratoire idéologique (thèse de doctorat en sociologie), Paris, université Paris-VIII, , 701 p. (SUDOC 197696295, lire en ligne), p. 370.
  17. « Pourquoi je soutiens Nicolas Sarkozy », Le Figaro, .
  18. Site de l'orchestre romantique européen
  19. Insee, « Acte de décès de Lionel Guy Stoléru », sur MatchID
  20. Yaël Scemama. Lionel Stoléru, la disparition d’un homme-orchestre. actuj.com. 13 décembre 2016.
  21. Décret du 31 décembre 2015
  22. Les propositions du rapport Stoléru pour l'accès des PME aux marchés publics

Voir aussi

Article connexe

  • Genepi, association dont Lionel Stoléru est le fondateur et qu'il a présidée.

Liens externes

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    • Base Sycomore
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v · m
Gouvernement Jacques Chirac I ()
Sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing
Intérieur
Michel Poniatowski, ministre d'État
Secrétaire d'État (6) : Pierre-Christian Taittinger (6)

Jacques Chirac
Premier ministre
(en 1980)
Justice, garde des sceaux
Jean Lecanuet puis ministre d'État (6)
Secrétaire d'État à la Condition pénitentiaire : Hélène Dorlhac
Défense
Jacques Soufflet (dém) (5) puis Yvon Bourges (5)
Secrétaire d'État (5) puis supprimé (8) : Marcel Bigeard (5) puis (dém) (8)
Réformes puis supprimé (1) Jean-Jacques Servan-Schreiber (dém) (1)
Affaires étrangères
Jean Sauvagnargues
Secrétaire d'État : Bernard Destremau
Secrétaire d'État (6) puis supprimé (7) : Jean François-Poncet (6) puis (dém) (7)
Économie et Finances
Jean-Pierre Fourcade
Secrétaire d'État au Budget : Christian Poncelet
Secrétaire d'État à la Consommation (6) : Christiane Scrivener (6)
Éducation
René Haby
Secrétaire d'État à l'Enseignement préscolaire puis supprimé (6) : Annie Lesur (dém) (6)
Coopération Pierre Abelin (dém) (6) puis Jean de Lipkowski (6)
Équipement
Robert Galley
Secrétaire d'État au Logement : Jacques Barrot
Agriculture
Christian Bonnet
Secrétaire d'État (5) : Jean-François Deniau (5) puis (dém) (6) puis Pierre Méhaignerie (6)
Secrétaire d'État aux Industries alimentaires (6) (double tutelle) : Jean Tiberi (6)
Qualité de la vie
André Jarrot (dém) (6) puis André Fosset (6)
Secrétaire d'État à l'Environnement : Gabriel Péronnet puis poste suspendu (4) puis Paul Granet (6)
Secrétaire d'État à la Jeunesse et aux Sports : Pierre Mazeaud
Secrétaire d'État au Tourisme : Gérard Ducray (dém) (6) puis Jacques Médecin (6)
Travail
Michel Durafour
Secrétaire d'État aux Travailleurs immigrés : André Postel-Vinay (dém) (3) puis Paul Dijoud (3)
Secrétaire d'État à la Condition des travailleurs manuels (6) : Lionel Stoléru (6)
Santé
Simone Veil
Secrétaire d'État à l'Action sociale : René Lenoir
Industrie et Recherche
Michel d'Ornano
Secrétaire d'État aux Industries alimentaires (6) (double tutelle) : Jean Tiberi (6)
Commerce et Artisanat Vincent Ansquer
Anciens Combattants Secrétaire d'État : André Bord
Postes et Télécommunications Secrétaire d'État : Pierre Lelong (dém) (5) puis Aymar Achille-Fould (5) puis (dém) (6) puis Norbert Ségard (6)
Transports Secrétaire d'État : Marcel Cavaillé
Culture Secrétaire d'État : Michel Guy
Commerce extérieur Secrétaire d'État puis ministre (5) : Norbert Ségard puis Raymond Barre (6)
Universités Secrétaire d'État : Jean-Pierre Soisson puis Alice Saunier-Seïté (6)
Départements et Territoires d'outre-mer Secrétaire d'État : Olivier Stirn
Secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement : René Tomasini
Secrétaire d'État à la Fonction publique : Roger Poudonson (dém) (4) puis Gabriel Péronnet (4)
Secrétaire d'État à la Formation professionnelle : Paul Granet puis Jean-Pierre Soisson (6)
Secrétaire d'État, porte-parole du Gouvernement : André Rossi
Secrétaire d'État à la Condition féminine (2) : Françoise Giroud (2)
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Ajustement du
  • (8) Ajustement du
( MESSMER III]) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BARRE I )
v · m
Gouvernement Raymond Barre I ()
Sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing
Économie et Finances
Raymond Barre, Premier ministre
Ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l'Économie et des Finances : Michel Durafour
Secrétaire d'État au Budget auprès du ministre délégué à l'Économie et aux Finances : Christian Poncelet
Secrétaire d'État à la Consommation auprès du ministre délégué à l'Économie et aux Finances : Christiane Scrivener

Raymond Barre
Premier ministre
Justice, garde des sceaux Olivier Guichard, ministre d'État
Intérieur
Michel Poniatowski, ministre d'État
Secrétaire d'État aux Départements et Territoire d'outre-mer : Olivier Stirn
Plan et Aménagement du territoire Jean Lecanuet, ministre d'État
Affaires étrangères
Louis de Guiringaud
Secrétaire d'État : Pierre-Christian Taittinger
Défense Yvon Bourges
Éducation René Haby
Coopération Robert Galley
Équipement
Jean-Pierre Fourcade
Secrétaire d'État aux Transports : Marcel Cavaillé
Secrétaire d'État au Logement : Jacques Barrot
Relations avec le Parlement Robert Boulin
Agriculture
Christian Bonnet
Secrétaire d'État : Pierre Méhaignerie
Travail
Christian Beullac
Secrétaire d'État aux Travailleurs immigrés : Paul Dijoud
Secrétaire d'État à la Condition des travailleurs manuels : Lionel Stoléru
Santé
Simone Veil
Secrétaire d'État à l'Action sociale : René Lenoir
Industrie et Recherche
Michel d'Ornano
Secrétaire d'État (1) : Claude Coulais (1)
Qualité de la vie
Vincent Ansquer
Secrétaire d'État à la Jeunesse et aux Sports : Jean-Pierre Soisson
Secrétaire d'État au Tourisme : Jacques Médecin
Commerce et Artisanat Pierre Brousse
Commerce extérieur André Rossi
Postes et Télécommunications Secrétaire d'État  : Norbert Ségard
Anciens Combattants Secrétaire d'État  : André Bord
Culture Secrétaire d'État  : Françoise Giroud
Universités Secrétaire d'État  : Alice Saunier-Seïté
Secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État à la Fonction publique  : Maurice Ligot
Secrétaire d'État  : Antoine Rufenacht
( CHIRAC I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BARRE II )
v · m
Gouvernement Raymond Barre II ()
Sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing
Économie et Finances
Raymond Barre, Premier ministre
Ministre délégué à l'Économie et aux Finances : Robert Boulin
Secrétaire d'État au Budget auprès du ministre délégué à l'Économie et aux Finances : Pierre Bernard-Reymond
Secrétaire d'État à la Consommation auprès du ministre délégué à l'Économie et aux Finances : Christiane Scrivener

Raymond Barre
Premier ministre
Justice, garde des sceaux
Alain Peyrefitte
Secrétaire d'État (4) : Monique Pelletier (4)
Affaires étrangères
Louis de Guiringaud
Secrétaire d'État : Pierre-Christian Taittinger (dém) (3) puis Jean-François Deniau (3)
Intérieur
Christian Bonnet
Secrétaire d'État aux Départements et Territoire d'outre-mer : Olivier Stirn
Secrétaire d'État aux Collectivités locales : Marc Bécam
Défense
Yvon Bourges
Secrétaire d'État puis supprimé (3) : Jean-Jacques Beucler
Coopération Robert Galley
Culture et Environnement
Michel d'Ornano
Secrétaire d'État au Tourisme : Jacques Médecin
Équipement et Aménagement du territoire
Jean-Pierre Fourcade (dém) (3) puis Fernand Icart (3)
Secrétaire d'État au Logement : Jacques Barrot
Secrétaire d'État aux Transports : Marcel Cavaillé
Secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire puis supprimé (2) : Paul Dijoud
Éducation René Haby
Agriculture
Pierre Méhaignerie
Secrétaire d'État : Jacques Blanc
Industrie, Commerce et Artisanat
René Monory
Secrétaire d'État : Antoine Rufenacht
Secrétaire d'État : Claude Coulais
Travail
Christian Beullac
Secrétaire d'État : Lionel Stoléru
Secrétaire d'État : Jacques Legendre
Secrétaire d'État chargé de l’Emploi féminin (4) : Nicole Pasquier (4)
Santé et Sécurité sociale
Simone Veil
Secrétaire d'État : René Lenoir
Secrétaire d'État : Hélène Missoffe
Commerce extérieur André Rossi
Postes et Télécommunications Secrétaire d'État  : Norbert Ségard
Anciens Combattants Secrétaire d'État  : André Bord puis Jean-Jacques Beucler (3)
Universités Secrétaire d'État puis ministre (4)  : Alice Saunier-Seïté
Secrétaire d'État à la Jeunesse et aux Sports Secrétaire d'État  : Jean-Pierre Soisson (dém) (1) puis Paul Dijoud (2)
Secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement  : Christian Poncelet (dém) (3) puis André Bord (3)
Secrétaire d'État à la Fonction publique  : Maurice Ligot
Secrétaire d'État à la Recherche  : Jacques Sourdille
Secrétaire d'État  : Jacques Dominati
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
( BARRE I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BARRE III )
v · m
Gouvernement Raymond Barre III ()
Sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing
Justice, garde des sceaux
Alain Peyrefitte
Secrétaire d'État : Monique Pelletier puis Jean-Paul Mourot (1)

Raymond Barre
Premier ministre
Santé et Famille
puis Santé et Sécurité sociale (3)
Simone Veil (dém) (3) puis Jacques Barrot (3)
Secrétaire d'État : Daniel Hoeffel puis Rémy Montagne (7)
Secrétaire d'État (3) puis supprimé (12) : Jean Farge (3) puis (dém) (12)
Intérieur
Christian Bonnet
Secrétaire d'État aux Départements et Territoire d'outre-mer : Paul Dijoud
Secrétaire d'État aux Collectivités locales puis supprimé (7) : Marc Bécam non remplacé (7)
Affaires étrangères
Louis de Guiringaud (dém) (2) puis Jean François-Poncet (2)
Secrétaire d'État : Olivier Stirn
Secrétaire d'État : Pierre Bernard-Reymond (1)
Défense Yvon Bourges (dém) (7) puis Joël Le Theule (7) puis Robert Galley (9)
Travail et Participation
Robert Boulin puis Jean Mattéoli (5)
Secrétaire d'État à la Formation professionnelle puis changement de ministre de tutelle (7) : Jacques Legendre
Secrétaire d'État aux Travailleurs manuels et Immigrés : Lionel Stoléru
Secrétaire d'État à l’Emploi féminin : Nicole Pasquier
Coopération Robert Galley
Économie René Monory
Budget Maurice Papon
Environnement et Cadre de vie
Michel d'Ornano
Secrétaire d'État au Logement puis supprimé (7) : Marcel Cavaillé non remplacé (7)
Secrétaire d'État à l'Environnement : François Delmas
Éducation
Christian Beullac
Secrétaire d'État puis supprimé (7) : Jacques Pelletier non remplacé (7)
Universités Alice Saunier-Seïté
Agriculture
Pierre Méhaignerie
Secrétaire d'État : Jacques Fouchier
Industrie
André Giraud
Secrétaire d'État à la Petite et Moyenne Industrie : Jean-Pierre Prouteau
Transports Joël Le Theule puis Daniel Hoeffel (7)
Commerce et Artisanat Jacques Barrot puis Maurice Charretier (3)
Commerce extérieur Jean-François Deniau puis Michel Cointat (7)
Jeunesse, Sports et Loisirs Jean-Pierre Soisson
Culture et Communication Jean-Philippe Lecat (dém) (11) puis Michel d'Ornano (11)
Postes et Télécommunications Secrétaire d'État  : Norbert Ségard puis Pierre Ribes (8)
Anciens Combattants Secrétaire d'État  : Maurice Plantier
Ministres délégués et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué chargé de la Condition féminine (1) puis ministre délégué chargé de la Famille et de la Condition féminine (6) : Monique Pelletier (dém) (11) puis Alice Saunier-Seïté (11)
Ministre délégué chargé des Réformes administratives (7) : Jean-François Deniau (dém) (11) puis Raymond Barre (11)
Ministre délégué (8) puis supprimé (10) : Norbert Ségard
Secrétaire d'État  : Jacques Dominati
Secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement  : Jacques Limouzy
Secrétaire d'État à la Recherche  : Pierre Aigrain
Secrétaire d’État chargé des Industries agricoles et alimentaires (4)  : Michel Debatisse (4)
Secrétaire d'État chargé de la formation professionnelle (7)  : Jacques Legendre
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Remaniement du
  • (8) Remaniement du
  • (9) Remaniement du
  • (10) Modification du
  • (11) Remaniement du
  • (12) Modification du
( BARRE II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MAUROY I )
v · m
Gouvernement Michel Rocard I ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale, Recherche et Sports
Lionel Jospin, Ministre d'État
Ministre délégué chargé de la Recherche : Hubert Curien
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique : Robert Chapuis
Secrétaire d'État chargé des Sports : Roger Bambuck

Michel Rocard
Premier ministre
Économie, Finances et Budget
Pierre Bérégovoy, Ministre d'État
Secrétaire d'État chargé de la Consommation : Véronique Neiertz
Équipement et Logement
Maurice Faure Ministre d'État
Secrétaire d'État chargé du Logement : Philippe Essig
Secrétaire d'État chargé des Grands Travaux : Émile Biasini
Affaires étrangères
Roland Dumas, Ministre d'État
Ministre délégué : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Relations culturelles internationales et de la Francophonie : Thierry de Beaucé
Justice, garde des sceaux Pierre Arpaillange
Défense Jean-Pierre Chevènement
Intérieur
Pierre Joxe
Secrétaire d'État chargé des Collectivités territoriales : Jean-Michel Boucheron
Industrie, Commerce extérieur
et Aménagement du territoire
Roger Fauroux
Ministre délégué chargé de l'Aménagement du territoire et des Reconversions : Jacques Chérèque
Ministre délégué chargé du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme : François Doubin
Affaires européennes Édith Cresson
Transports
Louis Mermaz
Secrétaire d'État chargé des Voies navigables et des Transports routiers : Georges Sarre
Fonction publique et Réformes administratives Michel Durafour
Affaires sociales et Emploi
Michel Delebarre
Ministre délégué chargé de la Famille, des Droits de la femme, de la Solidarité et des Rapatriés : Georgina Dufoix
Ministre délégué chargé de la Santé et de la Protection sociale : Claude Évin
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle : André Laignel
Secrétaire d'État chargé de l'Insertion sociale : Bernard Kouchner
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées et des Handicapés : Catherine Trautmann
Coopération et Développement Jacques Pelletier
Culture et Communication
Jack Lang
Ministre délégué chargé de la Communication : Catherine Tasca
Agriculture et Forêt Henri Nallet
Postes, Télécommunications et Espace Paul Quilès
Mer Louis Le Pensec
Relations avec le Parlement Jean Poperen
Anciens Combattants Secrétaire d'État aux Anciens Combattants : Jacques Mellick
Ministre délégué et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué chargé des Départements et Territoires d'outre-mer : Olivier Stirn
Secrétaire d'État du Plan : Lionel Stoléru
Secrétaire d'État chargé de l'Environnement : Brice Lalonde
Secrétaire d'État : Tony Dreyfus
Ordonnancement par ordre de préséance
( CHIRAC II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (ROCARD II )
v · m
Gouvernement Michel Rocard II ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale, Jeunesse et Sports
Lionel Jospin, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique : Robert Chapuis
Secrétaire d'État chargé de la Jeunesse et des Sports : Roger Bambuck

Michel Rocard
Premier ministre
Économie, Finances et Budget
Pierre Bérégovoy, ministre d'État
Ministre délégué chargé du Budget : Michel Charasse
Secrétaire d'État chargé de la Consommation : Véronique Neiertz
Équipement et Logement
puis Équipement, Logement, Transports et Mer (2)
Maurice Faure, ministre d'État (dém) (2) puis Michel Delebarre (2) puis Louis Besson (7)
Ministre délégué chargé de la Mer : Jacques Mellick (changement de ministère de référence (2))
Secrétaire d'État chargé des Transports routiers et fluviaux : Georges Sarre (changement de ministère de référence (2))
Ministre délégué chargé du Logement (3) puis supprimé (7) : Louis Besson (3)
Ville (7) Michel Delebarre, ministre d'État (7)
Affaires étrangères
Roland Dumas, ministre d'État
Ministre délégué chargé de la Francophonie : Alain Decaux
Ministre délégué : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Relations culturelles internationales : Thierry de Beaucé
Ministre délégué chargé des Affaires européennes (6) : Élisabeth Guigou (6)
Justice, garde des sceaux
Pierre Arpaillange (dém) (6) puis Henri Nallet (6)
Ministre délégué (6) : Georges Kiejman (6)
Défense
Jean-Pierre Chevènement (dém) (8) puis Pierre Joxe (8)
Secrétaire d'État à la Défense (3) : Gérard Renon (3)
Intérieur
Pierre Joxe puis Philippe Marchand (8)
Secrétaire d'État chargé des Collectivités territoriales puis supprimé (5) : Jean-Michel Baylet
Ministre délégué (5) puis supprimé (8) : Philippe Marchand (5)
Industrie et Aménagement du territoire
Roger Fauroux
Ministre délégué chargé de l'Aménagement du territoire et des Reconversions : Jacques Chérèque
Ministre délégué chargé du Commerce et de l'Artisanat : François Doubin
Ministre délégué chargé du Tourisme : Olivier Stirn (dém) (4) puis Jean-Michel Baylet (5)
Affaires européennes puis min. supprimé (6) Édith Cresson (dém) (6) puis ministre délégué (6)
Transports et Mer
puis fusionné avec le min. de l'Équipement et du Logement (2)
Michel Delebarre
Ministre délégué chargé de la Mer : Jacques Mellick
Secrétaire d'État chargé des Transports routiers et fluviaux : Georges Sarre
Fonction publique et Réformes administratives Michel Durafour, puis ministre d'État (2)
Travail, Emploi et Formation professionnelle
Jean-Pierre Soisson
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle : André Laignel
Coopération et Développement Jacques Pelletier
Culture et Communication, Grands travaux et Bicentenaire
Jack Lang
Ministre délégué chargé de la Communication : Catherine Tasca
Secrétaire d'État chargé des Grands Travaux : Émile Biasini
Départements et Territoires d'outre-mer Louis Le Pensec
Agriculture et Forêt Henri Nalletpuis Louis Mermaz (6)
Postes, Télécommunications et Espace Paul Quilès
Relations avec le Parlement Jean Poperen
Solidarité, Santé et Protection sociale
puis Affaires sociales et Solidarité (6)
Claude Évin, porte-parole du Gouvernement
Ministre délégué chargé de la Santé : Léon Schwartzenberg (dém) (1) puis Bruno Durieux (6)
Ministre délégué chargé des Personnes âgées : Théo Braun (dém) (6)
Secrétaire d'État chargé de la Famille puis secrétaire d'État chargé de la Famille et des Personnes âgées (6) : Hélène Dorlhac de Borne
Secrétaire d'État chargé des Handicapés et Accidentés de la vie : Michel Gillibert
Recherche et Technologie Hubert Curien
Commerce extérieur
puis Commerce extérieur et Tourisme (4)
puis Commerce extérieur (5)
Jean-Marie Rausch
Droits des femmes Secrétaire d'État chargé des Droits des femmes : Michèle André
Anciens Combattants et Victimes de guerre Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et des Victimes de guerre : André Méric
Prévention des risques technologiques
et naturels majeurs puis supprimé (3)
Secrétaire d'État chargé de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs, puis supprimé (3) : Gérard Renon
Ministre et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État du Plan : Lionel Stoléru
Secrétaire d'État chargé de l'Environnement puis secrétaire d'État chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs (3) puis ministre délégué chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs (6) : Brice Lalonde
Secrétaire d'État : Tony Dreyfus
Secrétaire d'État chargé de l'Action humanitaire : Bernard Kouchner
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
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  • (8) Remaniement du
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