Pierre Joxe

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Pierre Joxe
Illustration.
Pierre Joxe en 2013.
Fonctions
Membre du Conseil constitutionnel français

(9 ans)
Président Yves Guéna
Pierre Mazeaud
Jean-Louis Debré
Prédécesseur Noëlle Lenoir
Successeur Jacques Barrot
Premier président de la Cour des comptes

(7 ans, 11 mois et 27 jours)
Prédécesseur Pierre Arpaillange
Successeur François Logerot
Ministre de la Défense

(2 ans, 1 mois et 8 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Michel Rocard
Édith Cresson
Pierre Bérégovoy
Gouvernement Rocard II
Cresson
Bérégovoy
Prédécesseur Jean-Pierre Chevènement
Successeur Pierre Bérégovoy
Ministre de l'Intérieur

(2 ans, 8 mois et 17 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Michel Rocard
Gouvernement Rocard I et II
Prédécesseur Charles Pasqua
Successeur Philippe Marchand

(1 an, 8 mois et 1 jour)
Président François Mitterrand
Premier ministre Laurent Fabius
Gouvernement Fabius
Prédécesseur Gaston Defferre
Successeur Charles Pasqua
Président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale

(2 ans, 1 mois et 17 jours)
Prédécesseur André Billardon
Successeur Louis Mermaz

(3 ans et 19 jours)
Prédécesseur Gaston Defferre
Successeur André Billardon
Député français

(5 jours)
Élection 23 juin 1988
Circonscription 4e de Saône-et-Loire
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur Didier Mathus

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Saône-et-Loire
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC

(11 ans, 5 mois et 8 jours)
Élection 11 mars 1973
Réélection 19 mars 1978
21 juin 1981
Circonscription 5e de Saône-et-Loire
Législature Ve et VIe (Cinquième République)
Groupe politique PSRG (1973-1978)
SOC (1978-1984)
Prédécesseur Bernard Tremeau
Successeur Maurice Mathus
Ministre de l'Industrie

(1 mois)
Président François Mitterrand
Premier ministre Pierre Mauroy
Gouvernement Mauroy I
Prédécesseur André Giraud
Successeur Pierre Dreyfus
Biographie
Date de naissance (89 ans)
Lieu de naissance Paris (France)
Nationalité Française
Parti politique PS
Père Louis Joxe
Fratrie Claude Nabokoff
Alain Joxe
Denis Joxe
Entourage François Joxe (cousin)
Diplômé de ENA
Profession Avocat
Liste des ministres français de l'Intérieur
Liste des ministres français de la Défense
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Pierre Joxe, né le dans le 1er arrondissement de Paris, est un homme politique français. Ministre socialiste au cours des années 1980 et 1990, notamment à l'Intérieur et à la Défense, puis premier président de la Cour des comptes de 1993 à 2001, Pierre Joxe est membre du Conseil constitutionnel de 2001 à 2010. Il est depuis 2010 avocat au barreau de Paris, où il défend des mineurs faisant l'objet de procédures judiciaires.

Biographie

Jeunesse et études

Article détaillé : Famille Halévy.

Pierre Joxe, frère d'Alain Joxe (né en 1931), est le fils de Louis Joxe (1901-1991), diplomate, puis ministre d’État des Affaires algériennes du général de Gaulle, le petit-fils, par sa mère Françoise-Hélène Halévy (1900-1993), de l'essayiste Daniel Halévy (1872-1962) et l'arrière-petit-fils de l'académicien Ludovic Halévy (1834-1908). Il est élevé dans la tradition protestante de sa mère.

La famille Joxe est originaire du Morbihan, où Louis Joxe (1831-1901), son arrière-grand-père, était chef ouvrier menuisier à Pontivy[1].

Mélomane et musicien (pianiste), il apprend le violoncelle à soixante ans pour pouvoir jouer les Suites pour violoncelle seul de Jean-Sébastien Bach. Sa grand-mère maternelle était également pianiste[2] et lui a appris le piano.

Il est scout dans l'unité des éclaireurs de France du lycée Montaigne à Paris. Il y est totemisé « Lynx énergique et moqueur ». En 1955, alors qu'il est chef de troupe, un éclaireur meurt lors d'une totémisation[réf. nécessaire].

Il suit des études de droit et obtient une licence de droit. Il est aussi diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et de la London School of Economics[3],[4].

Ayant accompli, de à , son service militaire[5], en partie effectué en Algérie[6] comme officier de sécurité dans l'Armée de l'air, il intègre en l’ENA (promotion Albert Camus, 1962).

Parcours dans la haute fonction publique

Il entre en à la Cour des comptes en tant qu'auditeur de 2e classe, passe en 1re classe en 1963, puis est mis en disponibilité en 1967. Entre-temps, il a été rapporteur de la commission nationale d'aménagement du territoire au Commissariat général au Plan en 1963, près la commission de vérification des comptes des entreprises publiques en , et du comité des entreprises publiques en mars 1966. Entre 1967 et 1970, il est chargé de mission à la direction de la coopération scientifique et technique au ministère des Affaires étrangères[5].

Il est également maître de conférences à l'Institut d'études politiques de Paris de 1963 à 1973. Pendant les évènements de Mai 68, il est élu par les maîtres de conférences de l'école pour les représenter au sein d'une commission composée d'étudiants, de représentants des maîtres de conférences, et de représentants des professeurs[7]. Il siège ainsi aux côtés de Jean-Michel Bloch-Lainé, Pierre Gerbet, Alain Lancelot, et Jacques Rigaud[8].

Dans les pas de François Mitterrand

Engagé auprès de François Mitterrand au sein de la Convention des institutions républicaines, il le suit au Parti socialiste du congrès d'Épinay, et intègre le comité directeur en 1971. Dès lors, il fait partie, pendant un quart de siècle, de la garde rapprochée du numéro un socialiste. Il est chargé par celui-ci de recruter des cadres pour le Parti socialiste, qui en manque fortement. Pierre Joxe se tourne alors vers l'Organisation communiste internationaliste[réf. nécessaire] et pousse notamment l'énarque Lionel Jospin dans la hiérarchie du parti. Joxe consacre un ouvrage, Pourquoi Mitterrand ?, paru en 2006, au rôle de celui-ci dans l'évolution de la gauche vers le pouvoir[9].

Devenu conseiller référendaire de 2e classe en , il réintègre la Cour des comptes en 1970, dont il fera partie jusqu'à son élection comme député de la 5e circonscription de Saône-et-Loire, en . En août de cette même année se tient la première édition de la Fête de la rose de Frangy-en-Bresse, qui précède son entrée au conseil général de Saône-et-Loire pour le canton de Chalon-sur-Saône au mois de septembre suivant. Ultérieurement il est élu troisième adjoint au maire de Chalon-sur-Saône après les élections municipales de 1977, parlementaire européen en novembre 1977, et réélu à l'Assemblée nationale en , date à laquelle il devient vice-président du groupe socialiste. Entre 1979 et 1982, il préside le Conseil régional de Bourgogne[5].

Présidence du groupe socialiste à l’Assemblée nationale et ministre de gouvernements socialistes

L'élection de François Mitterrand à la présidentielle de 1981 lui permet d'occuper les plus hautes fonctions de la République. Ministre de l'Industrie de à , il préside le groupe socialiste à l’Assemblée nationale entre 1981 et 1984, date où il est rappelé au gouvernement comme ministre de l'Intérieur et de la décentralisation. Entre 1983 et 1984, il est aussi auditeur à l'Institut des hautes études de Défense nationale (36e session)[5].

Lors de l'affaire du Rainbow Warrior, Pierre Joxe lance une enquête de police et organise la fuite des informations dans la presse[10]. Ces fuites permettent à l'enquête néo-zélandaise de progresser très rapidement et déclenchent un important scandale médiatique. Selon un des participants de l'opération, Pierre Joxe aurait ainsi cherché à se débarrasser de Charles Hernu, ministre de la Défense, alors proche de Mitterrand, et rival politique au sein du gouvernement[11]. Le 20 septembre, Charles Hernu est contraint de démissionner et l'amiral Pierre Lacoste, patron de la DGSE, est limogé.

Retrouvant après les législatives de 1986, son mandat de député et la présidence du groupe socialiste, mais quittant son ministère à cause de la cohabitation, il se réinstalle place Beauvau en 1988, où il mène une modernisation de la police : professionnalisation, départementalisation[12], généralisation de l'outil informatique et développement de la police scientifique[13]. Soutenant l'idée d'une spécificité de la Corse dans la République, il met également en place le « statut Joxe » pour la Corse, voté en 1991, instituant la collectivité territoriale de Corse qui acquiert plus d'autonomie vis-à-vis de Paris[14]. Après la démission de Jean-Pierre Chevènement en janvier 1991, il est nommé ministre de la Défense, par la volonté présidentielle, alors que la France est engagée dans la guerre du Golfe. Candidat à la mairie de Paris aux municipales de 1989 dans le 12e arrondissement de Paris, il est élu conseiller de Paris, et siège au conseil régional d'Île-de-France à partir de mars 1992[5].

Artisan de la contribution « Mermaz » préparatoire au Congrès de Rennes du PS (1990) visant à éviter le « schisme » mitterrandien entre jospiniens et fabiusiens, avec notamment Charles Hernu et Jacques Delors, il réussit à fédérer autour de lui les socialistes du 12e arrondissement, notamment Philippe Farine (1917-2006) ancien député MRP et catholique, la majorité du PS parisien, notamment autour du courant fabiusien, mais aussi la génération militante issue des mouvements étudiants trotskystes des années 1970, tout particulièrement Jean-Marie Le Guen (premier secrétaire fédéral, ancien dirigeant du COSEF), Jean-Christophe Cambadélis (député de Paris en 1988 et ancien dirigeant étudiant de l'OCI) et Dominique Losay (ancien dirigeant étudiant de la Ligue communiste révolutionnaire).

À la suite de la profanation du cimetière juif de Carpentras en 1990, Jean-Marie Le Pen, reprenant les propos d'Yves Bertrand, ancien chef des Renseignements généraux, accuse Pierre Joxe d'avoir instrumentalisé l'émoi suscité par cette découverte et d'avoir voulu impliquer le Front national dans cette affaire afin d'empêcher toute alliance entre le parti frontiste et le RPR[15].

Premier président de la Cour des comptes

Le , à l'approche des législatives, il retrouve son corps d'origine, en étant nommé premier président de la Cour des comptes par le Conseil des ministres sur proposition de Michel Sapin, ministre de l'Économie et des Finances, et quitte ses mandats politiques. Un temps pressenti pour être le candidat socialiste à l’élection présidentielle de 1995, il milite pour Jacques Delors qui y renonce[12].

Membre du Conseil constitutionnel

En , il quitte la tête de la Cour des comptes pour siéger, comme son père entre 1977 et 1989, au Conseil constitutionnel, nommé pour neuf ans le par le président de l'Assemblée nationale Raymond Forni. Il prête serment le 12 mars suivant devant le président de la République[5].

Autres fonctions et actions

Il est le fondateur de la Fondation pour la recherche stratégique (en) (FRS), vice-président trésorier de l'Institut français des relations internationales (IFRI) et président de l'Association France-Algérie. Membre depuis le du Comité d'honneur du bicentenaire de la Cour des comptes, il a également été président de la Fondation du protestantisme jusqu’en [16] et vice-président du bureau de l'Association des amis de l'Institut François-Mitterrand. Il préside également l'écomusée de la Bresse bourguignonne (Château de Pierre-de-Bresse, musée de l'Imprimerie…).

Il est par ailleurs considéré comme un « parrain » d'Arnaud Montebourg, comme lui député de Saône-et-Loire[17]. Le , il participe au meeting de lancement du Parti de gauche créé par Marc Dolez et Jean-Luc Mélenchon[18]. Il est également présent et apporte son soutien lors du procès des perquisitions de Jean-Luc Mélenchon en [19].

Quelques semaines avant la fin de son mandat au Conseil constitutionnel, Pierre Joxe rompt avec son devoir de réserve, en publiant son ouvrage Cas de conscience, pour lequel il a reçu le prix Jean-Zay[20]. Il y explique qu'en 2004, à l'occasion de l'adoption de la loi Perben II du , il a « failli démissionner du Conseil tant la décision sur la garde à vue des mineurs [lui] semblait choquante sur le plan juridique ». Il fait à cette occasion la démonstration de la nécessité « et de sa volonté, manifestée par les annexes de l'ouvrage » de publier des « opinions différentes », par lesquelles les membres du Conseil constitutionnel tiendraient des argumentations divergentes de celle retenue par la majorité du Conseil. Ce principe n'existe pas en France mais il est en vigueur à la Cour suprême des États-Unis, ainsi que dans les cours constitutionnelles allemande ou espagnole[21], et dans les arbitrages internationaux qui règlent de nombreux litiges impliquant des États. Le , il est nommé médiateur départemental du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis.

Avocat

Inscrit comme avocat au barreau de Paris depuis mars 2010[22] puis au barreau de la Seine-Saint-Denis, il se consacre désormais à la défense de mineurs faisant l'objet de procédures judiciaires.

Allégations d'agression sexuelle

Le , Alexandra Besson (Ariane Fornia) accuse Pierre Joxe d'une agression sexuelle qu'elle affirme s'être déroulée à l'opéra Bastille en 2010[23],[24] ; ce dernier dément peu après ces allégations puis, en , l'assigne en diffamation[25]. Le , la 17e chambre civile du tribunal de Paris condamne Alexandra Besson pour diffamation envers Pierre Joxe[26], mais le , la cour d'appel de Paris infirme la condamnation. Selon la cour, qui lui accorde l'excuse de la bonne foi, « aucun élément du dossier ne permet de caractériser une animosité personnelle » d'Alexandra Besson envers Pierre Joxe[27], ce qui est confirmé par la cour de cassation en 2022[28]. L’enquête visant Pierre Joxe pour est classée sans suite en 2022[29].

Décorations et distinctions

Décorations

Distinctions

Publications

Pierre Joxe au 20e Maghreb des livres (Paris, le ).
  • Un socialisme du possible, en collaboration avec François Mitterrand, Seuil, 1970.
  • Atlas du socialisme, Tema-Éditions, 1973.
  • Code de déontologie de la police nationale, 1986[34].
  • L'Édit de Nantes : une histoire pour aujourd'hui, Hachette-Littératures, 1998.22e prix fondation Pierre-Lafue 1998.
  • À propos de la France. Itinéraires 1, Flammarion, 1998.
  • Pourquoi Mitterrand ?, éd. Philippe Rey, 2006.
  • Serviteur de la République, entretiens avec Maryvonne de Saint-Pulgent, Paris, Éditions de l'Aube, 2008.
  • Cas de conscience, éd. Labor et Fides, 2010 (ISBN 2830913760).
  • Pas de quartier ?, éd. Fayard, 2012 (ISBN 2213668248).
  • Soif de justice : au secours des juridictions sociales , éd. Fayard, 2014 (ISBN 2213672350).
  • Sécurité intérieure : anciennes menaces et nouveaux risques (avec la contribution de Laurent Huberson), Fayard, coll. « Documents », , 440 p. (ISBN 978-2-213-71835-4)

Autres

  • Introduction à Notre État : le Livre vérité de la fonction publique de Roger Fauroux et Bernard Spitz, Robert Laffont 2001.
  • Avant-propos à L’Impératif hérétique : les possibilités actuelles du discours religieux de Peter L. Berger, Van Dieren, 2005.
  • Postface de Lieu d'asile : manifeste pour une autre psychiatrie de Thierry Najman, Odile Jacob, 2015.
  • Préface à Vivre la fraternité : l'expérience du Foyer de Grenelle à Paris de Christian Bouzy, Olivétan, 2016.

Notes et références

  1. Généalogie de Pierre Joxe publiée dans À la découverte de leurs racines de Joseph Valynseele et Denis Grando, éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, 1988, pages 122 et 123.
  2. Les enfants de la musique - Pierre Joxe « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), 6 mars 2010.
  3. Le Spectacle du monde, Spectacle du monde, (lire en ligne)
  4. Pierre, ... Impr. Bussière), Pourquoi Mitterrand?, Paris, Points, impr. 2006, 224 p. (ISBN 2-7578-0146-5 et 978-2-7578-0146-8, OCLC 470711259, lire en ligne)
  5. a b c d e et f Membre du Conseil constitutionnel : Monsieur Pierre Joxe.
  6. Voir sur histoirecoloniale.net.
  7. Gérard Vincent et Anne-Marie Dethomas, Sciences po: Histoire d'une réussite, Plon (réédition numérique FeniXX), (ISBN 978-2-259-26077-0, lire en ligne)
  8. Richard Descoings, Sciences Po: de La Courneuve à Shangai, Sciences Po, les presses, (ISBN 978-2-7246-0990-5)
  9. reforme.net : « Convictions personnelles et exercice du pouvoir ».
  10. « Rainbow Warrior. Un agent secret parle », letelegramme.com, 3 décembre 2007.
  11. « Rainbow Warrior : « J'ai honte d'avoir fait cette opération » », Alexandra Guillet, lci.tf1.fr, 18 octobre 2007.
  12. a et b Ariane Chemin, « Pierre Joxe », Le Monde 28 février 2001.
  13. Benoît Yvert (dir.), Dictionnaire des ministres (1789-1989), Perrin, 1990 (ISBN 9782262007102).
  14. « Les statuts de 1982 et 1991 », La question corse, 30 ans après Aleria, La Documentation française, octobre 2005.
  15. Saïd Mahrane, « Le Pen raconte Mitterrand », Le Point, 28 avril 2011.
  16. « Histoire », sur Fondation du protestantisme (consulté le ).
  17. « Le député de la Bresse dans les pas de Pierre Joxe », Le Journal de Saône-et-Loire, 4 juillet 2008.
  18. « Ile-Saint-Denis. Mélenchon lance son Parti de gauche », sur Le Telegramme, (consulté le )
  19. Rémy Dodet, « Mélenchon à la barre : « Soyez offensif ! Ne me chatouillez pas Maître Dupond-Moretti ! » », sur L'Obs, (consulté le )
  20. « Pierre Joxe reçoit le prix Jean-Zay », sur ladepeche.fr.
  21. « Pierre Joxe rompt avec le devoir de réserve » sur lemonde.fr.
  22. « Un ex-sage prête serment », sur lejdd.fr.
  23. « “Vieux pervers” : la fille d'Eric Besson dit avoir été agressée sexuellement par l'ancien ministre Pierre Joxe », francetvinfo.fr, 19 octobre 2017.
  24. « La fille d'Eric Besson accuse l'ex-ministre Pierre Joxe d'agression sexuelle », L'Express, 19 octobre 2017.
  25. Voir sur lemonde.fr.
  26. Michel Deléan, « Alexandra Besson condamnée pour avoir diffamé Pierre Joxe », sur Mediapart (consulté le ).
  27. « Pierre Joxe perd en appel son procès en diffamation contre Alexandra Besson », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. « Harcèlement sexuel : la Cour de cassation rejette définitivement les poursuites de Pierre Joxe et Eric Brion contre les femmes qui les accusaient », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. « L’enquête visant l’ancien ministre Pierre Joxe pour agression et harcèlement sexuels classée sans suite en 2022 », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  30. Article de La République du Centre, 11 décembre 2010.
  31. Voir sur bdp.avocatparis.org.
  32. « Remise du prix EN3S 2015 », sur Gouv.fr (consulté le ).
  33. « Pierre Joxe, Prix de l’éthique 2016 », sur Lettre du Cadre Territorial (consulté le ).
  34. « Le code de déontologie », sur L'Obs (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

Article connexe

Liens externes

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    • C-SPAN
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    • « Maitron »
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v · m
v · m
Gouvernement Pierre Mauroy I ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Intérieur et Décentralisation
Gaston Defferre, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoire d'outre-mer : Henri Emmanuelli

Pierre Mauroy
Premier ministre
Solidarité nationale
Nicole Questiaux, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé de la Sécurité sociale : François Autain
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées : Joseph Franceschi
Secrétaire d'État chargé de la Famille : Georgina Dufoix
Commerce extérieur Michel Jobert, ministre d'État
Plan et Aménagement du territoire Michel Rocard, ministre d'État
Recherche et Technologie Jean-Pierre Chevènement, ministre d'État
Justice, garde des sceaux Maurice Faure
Relations extérieures
Claude Cheysson
Ministre délégué chargé des Affaires européennes : André Chandernagor
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement : Jean-Pierre Cot
Défense Charles Hernu
Économie et Finances
Jacques Delors
Ministre délégué chargé du Budget : Laurent Fabius
Éducation nationale
Alain Savary
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle : Marcel Debarge
Agriculture
Édith Cresson
Secrétaire d'État : André Cellard
Industrie
Pierre Joxe
Secrétaire d'État chargé de l'Énergie : Georges Lemoine
Commerce et Artisanat André Delelis
Travail Jean Auroux
Équipement et Transports Louis Mermaz
Santé Edmond Hervé
Temps libre
André Henry
Ministre délégué chargé de la Jeunesse et des Sports : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé du Tourisme : François Abadie
Culture Jack Lang
Communication Georges Fillioud
Logement Roger Quilliot
Environnement
Michel Crépeau
Secrétaire d'État : Alain Bombard
Mer Louis Le Pensec
PTT Louis Mexandeau
Anciens combattants Jean Laurain
Ministres et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué, ministre des Droits de la femme : Yvette Roudy
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement  : André Labarrère
Secrétaire d'État : Jean Le Garrec
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives  : Catherine Lalumière
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés  : Raymond Courrière
Ordonnancement par ordre de préséance
( BARRE III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MAUROY II )
v · m
Gouvernement Laurent Fabius (17 juillet 1984 – 20 mars 1986)
Sous la présidence de François Mitterrand
Plan et Aménagement du territoire Gaston Defferre, ministre d'État
Laurent Fabius
Premier ministre
Économie, Finances et Budget
Pierre Bérégovoy
Secrétaire d'État chargé du Budget puis secrétaire d'État chargé du Budget et de la Consommation (1) : Henri Emmanuelli
Secrétaire d'État chargé de la Consommation, puis remplacé (1) : Catherine Lalumière
Justice, garde des sceaux Robert Badinter (dém) (7) puis Michel Crépeau (7)
Relations extérieures
Claude Cheysson (dém) (1) puis Roland Dumas (1)
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement : Christian Nucci
Secrétaire d'État : Jean-Michel Baylet
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes (1) : Catherine Lalumière
Défense
Charles Hernu (dém) (5) puis Paul Quilès (5)
Secrétaire d'État : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et Victimes de guerre : Jean Laurain
Intérieur et Décentralisation
Pierre Joxe
Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoires d'outre-mer : Georges Lemoine
Agriculture
Michel Rocard (dém) (2) puis Henri Nallet (2)
Secrétaire d'État chargé de l'Agriculture et de la Forêt puis ministre délégué chargé de l'Agriculture et de la Forêt (2) : René Souchon
Redéploiement industriel et Commerce extérieur
Édith Cresson
Ministre délégué chargé des PTT, puis remplacé (6) : Louis Mexandeau
Secrétaire d'État chargé de l'Énergie : Martin Malvy
Éducation nationale
Jean-Pierre Chevènement
Secrétaire d'État chargé des Universités : Roger-Gérard Schwartzenberg
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique et technologique : Roland Carraz
Affaires sociales et Solidarité nationale
Georgina Dufoix puis porte-parole du Gouvernement (1)
Secrétaire d'État chargé des Retraités et des Personnes âgées : Joseph Franceschi
Secrétaire d'État chargé de la Santé : Edmond Hervé
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés : Raymond Courrière
Urbanisme, Logement et Transports
Paul Quilès puis Jean Auroux (5)
Secrétaire d'État chargé des Transports, puis suspendu (5) : Jean Auroux puis Charles Josselin (6)
Secrétaire d'État chargé de la Mer : Guy Lengagne
Commerce, Artisanat et Tourisme
Michel Crépeau puis Jean-Marie Bockel (7)
Secrétaire d'État, puis supprimé (7) : Jean-Marie Bockel
Affaires européennes puis min. remplacé (1) Roland Dumas, porte-parole du Gouvernement
Travail, Emploi et Formation professionnelle Michel Delebarre
Environnement Huguette Bouchardeau
Recherche et Technologie Hubert Curien
Culture Ministre délégué puis ministre (1) : Jack Lang
Jeunesse et Sports Ministre délégué : Alain Calmat
Droits des Femmes (4) Yvette Roudy
Nouvelle Calédonie (4) puis min. supprimé (6) Edgard Pisani (4) puis (dém) (6)
PTT (6) Louis Mexandeau
Ministres et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué chargé des Droits de la femme, puis remplacé (4) : Yvette Roudy
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement : André Labarrère
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique et des Simplifications administratives : Jean Le Garrec
Secrétaire d'État chargé des Techniques de la communication, puis supprimé (8) : Georges Fillioud (dém) (8)
Secrétaire d'État chargé de l'Économie sociale : Jean Gatel
Secrétaire d'État chargé de la Prévention des risques naturels et technologiques majeurs : Haroun Tazieff
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Remaniement du
  • (8) Remaniement du
( MAUROY III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CHIRAC II )
v · m
Gouvernement Michel Rocard I ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale, Recherche et Sports
Lionel Jospin, Ministre d'État
Ministre délégué chargé de la Recherche : Hubert Curien
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique : Robert Chapuis
Secrétaire d'État chargé des Sports : Roger Bambuck

Michel Rocard
Premier ministre
Économie, Finances et Budget
Pierre Bérégovoy, Ministre d'État
Secrétaire d'État chargé de la Consommation : Véronique Neiertz
Équipement et Logement
Maurice Faure Ministre d'État
Secrétaire d'État chargé du Logement : Philippe Essig
Secrétaire d'État chargé des Grands Travaux : Émile Biasini
Affaires étrangères
Roland Dumas, Ministre d'État
Ministre délégué : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Relations culturelles internationales et de la Francophonie : Thierry de Beaucé
Justice, garde des sceaux Pierre Arpaillange
Défense Jean-Pierre Chevènement
Intérieur
Pierre Joxe
Secrétaire d'État chargé des Collectivités territoriales : Jean-Michel Boucheron
Industrie, Commerce extérieur
et Aménagement du territoire
Roger Fauroux
Ministre délégué chargé de l'Aménagement du territoire et des Reconversions : Jacques Chérèque
Ministre délégué chargé du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme : François Doubin
Affaires européennes Édith Cresson
Transports
Louis Mermaz
Secrétaire d'État chargé des Voies navigables et des Transports routiers : Georges Sarre
Fonction publique et Réformes administratives Michel Durafour
Affaires sociales et Emploi
Michel Delebarre
Ministre délégué chargé de la Famille, des Droits de la femme, de la Solidarité et des Rapatriés : Georgina Dufoix
Ministre délégué chargé de la Santé et de la Protection sociale : Claude Évin
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle : André Laignel
Secrétaire d'État chargé de l'Insertion sociale : Bernard Kouchner
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées et des Handicapés : Catherine Trautmann
Coopération et Développement Jacques Pelletier
Culture et Communication
Jack Lang
Ministre délégué chargé de la Communication : Catherine Tasca
Agriculture et Forêt Henri Nallet
Postes, Télécommunications et Espace Paul Quilès
Mer Louis Le Pensec
Relations avec le Parlement Jean Poperen
Anciens Combattants Secrétaire d'État aux Anciens Combattants : Jacques Mellick
Ministre délégué et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué chargé des Départements et Territoires d'outre-mer : Olivier Stirn
Secrétaire d'État du Plan : Lionel Stoléru
Secrétaire d'État chargé de l'Environnement : Brice Lalonde
Secrétaire d'État : Tony Dreyfus
Ordonnancement par ordre de préséance
( CHIRAC II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (ROCARD II )
v · m
Gouvernement Michel Rocard II ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale, Jeunesse et Sports
Lionel Jospin, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique : Robert Chapuis
Secrétaire d'État chargé de la Jeunesse et des Sports : Roger Bambuck

Michel Rocard
Premier ministre
Économie, Finances et Budget
Pierre Bérégovoy, ministre d'État
Ministre délégué chargé du Budget : Michel Charasse
Secrétaire d'État chargé de la Consommation : Véronique Neiertz
Équipement et Logement
puis Équipement, Logement, Transports et Mer (2)
Maurice Faure, ministre d'État (dém) (2) puis Michel Delebarre (2) puis Louis Besson (7)
Ministre délégué chargé de la Mer : Jacques Mellick (changement de ministère de référence (2))
Secrétaire d'État chargé des Transports routiers et fluviaux : Georges Sarre (changement de ministère de référence (2))
Ministre délégué chargé du Logement (3) puis supprimé (7) : Louis Besson (3)
Ville (7) Michel Delebarre, ministre d'État (7)
Affaires étrangères
Roland Dumas, ministre d'État
Ministre délégué chargé de la Francophonie : Alain Decaux
Ministre délégué : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Relations culturelles internationales : Thierry de Beaucé
Ministre délégué chargé des Affaires européennes (6) : Élisabeth Guigou (6)
Justice, garde des sceaux
Pierre Arpaillange (dém) (6) puis Henri Nallet (6)
Ministre délégué (6) : Georges Kiejman (6)
Défense
Jean-Pierre Chevènement (dém) (8) puis Pierre Joxe (8)
Secrétaire d'État à la Défense (3) : Gérard Renon (3)
Intérieur
Pierre Joxe puis Philippe Marchand (8)
Secrétaire d'État chargé des Collectivités territoriales puis supprimé (5) : Jean-Michel Baylet
Ministre délégué (5) puis supprimé (8) : Philippe Marchand (5)
Industrie et Aménagement du territoire
Roger Fauroux
Ministre délégué chargé de l'Aménagement du territoire et des Reconversions : Jacques Chérèque
Ministre délégué chargé du Commerce et de l'Artisanat : François Doubin
Ministre délégué chargé du Tourisme : Olivier Stirn (dém) (4) puis Jean-Michel Baylet (5)
Affaires européennes puis min. supprimé (6) Édith Cresson (dém) (6) puis ministre délégué (6)
Transports et Mer
puis fusionné avec le min. de l'Équipement et du Logement (2)
Michel Delebarre
Ministre délégué chargé de la Mer : Jacques Mellick
Secrétaire d'État chargé des Transports routiers et fluviaux : Georges Sarre
Fonction publique et Réformes administratives Michel Durafour, puis ministre d'État (2)
Travail, Emploi et Formation professionnelle
Jean-Pierre Soisson
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle : André Laignel
Coopération et Développement Jacques Pelletier
Culture et Communication, Grands travaux et Bicentenaire
Jack Lang
Ministre délégué chargé de la Communication : Catherine Tasca
Secrétaire d'État chargé des Grands Travaux : Émile Biasini
Départements et Territoires d'outre-mer Louis Le Pensec
Agriculture et Forêt Henri Nalletpuis Louis Mermaz (6)
Postes, Télécommunications et Espace Paul Quilès
Relations avec le Parlement Jean Poperen
Solidarité, Santé et Protection sociale
puis Affaires sociales et Solidarité (6)
Claude Évin, porte-parole du Gouvernement
Ministre délégué chargé de la Santé : Léon Schwartzenberg (dém) (1) puis Bruno Durieux (6)
Ministre délégué chargé des Personnes âgées : Théo Braun (dém) (6)
Secrétaire d'État chargé de la Famille puis secrétaire d'État chargé de la Famille et des Personnes âgées (6) : Hélène Dorlhac de Borne
Secrétaire d'État chargé des Handicapés et Accidentés de la vie : Michel Gillibert
Recherche et Technologie Hubert Curien
Commerce extérieur
puis Commerce extérieur et Tourisme (4)
puis Commerce extérieur (5)
Jean-Marie Rausch
Droits des femmes Secrétaire d'État chargé des Droits des femmes : Michèle André
Anciens Combattants et Victimes de guerre Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et des Victimes de guerre : André Méric
Prévention des risques technologiques
et naturels majeurs puis supprimé (3)
Secrétaire d'État chargé de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs, puis supprimé (3) : Gérard Renon
Ministre et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État du Plan : Lionel Stoléru
Secrétaire d'État chargé de l'Environnement puis secrétaire d'État chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs (3) puis ministre délégué chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs (6) : Brice Lalonde
Secrétaire d'État : Tony Dreyfus
Secrétaire d'État chargé de l'Action humanitaire : Bernard Kouchner
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Remaniement du
  • (8) Remaniement du
( ROCARD I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CRESSON )
v · m
Gouvernement Édith Cresson ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale
Lionel Jospin, ministre d’État
Secrétaire d'État à l'Enseignement technique : Jacques Guyard

Édith Cresson
Premier ministre
Économie, Finances, et Budget
Pierre Bérégovoy, ministre d’État
Ministre délégué au Budget : Michel Charasse
Ministre délégué à l'Industrie et au Commerce extérieur : Dominique Strauss-Kahn
Ministre délégué au Commerce et à l'Artisanat puis ministre délégué à l'Artisanat, au Commerce et à la Consommation (2) : François Doubin
Ministre délégué aux Postes et Télécommunications : Jean-Marie Rausch
Secrétaire d'État au Commerce extérieur : Jean-Noël Jeanneney
Affaires étrangères
Roland Dumas, ministre d’État
Ministre déléguée aux Affaires européennes : Élisabeth Guigou
Ministre déléguée à la Francophonie : Catherine Tasca
Secrétaire d'État à l'Action humanitaire : Bernard Kouchner
Secrétaire d'État aux Affaires étrangères : Alain Vivien
Fonction publique et Modernisation de l'administration (1) Jean-Pierre Soisson, ministre d’État (dém) (4)
Ville et Aménagement du territoire
Michel Delebarre, ministre d’État
Secrétaire d'État à la Ville et à l'Aménagement du territoire : André Laignel
Justice, garde des sceaux
Henri Nallet
Ministre délégué à la Justice : Michel Sapin
Défense
Pierre Joxe
Secrétaire d'État à la Défense : Jacques Mellick
Intérieur
Philippe Marchand
Secrétaire d'État aux Collectivités locales : Jean-Pierre Sueur
Culture et Communication
Jack Lang, porte-parole du Gouvernement
Ministre délégué à la Communication : Georges Kiejman
Secrétaire d'État aux Grands travaux : Émile Biasini
Agriculture et Forêt Louis Mermaz
Affaires sociales et Intégration
Jean-Louis Bianco
Ministre délégué à la Santé : Bruno Durieux
Secrétaire d'État aux Affaires sociales et à l'Intégration : Kofi Yamgnane
Secrétaire d'État à la Famille et aux Personnes âgées puis secrétaire d'État à la Famille, aux Personnes âgées et aux Rapatriés (3) : Laurent Cathala
Secrétaire d'État aux Handicapés et Accidentés de la vie : Michel Gillibert
Travail, Emploi et Formation professionnelle
Martine Aubry
Secrétaire d'État aux Droits des femmes puis secrétaire d'État aux Droits des femmes et à la Vie quotidienne (2) : Véronique Neiertz
Équipement, Logement, Transports et Espace
Paul Quilès
Ministre délégué au Tourisme : Jean-Michel Baylet
Secrétaire d'État au Logement : Marcel Debarge
Secrétaire d'État aux Transports routiers et fluviaux : Georges Sarre
Secrétaire d'État à la Mer : Jean-Yves Le Drian
Coopération et Développement Edwige Avice
Départements et Territoires d'Outre-Mer Louis Le Pensec
Recherche et Technologie Hubert Curien
Relations avec le Parlement Jean Poperen
Jeunesse et Sports Frédérique Bredin
Environnement Brice Lalonde
Anciens Combattants et Victimes de guerre (1) Secrétaire d'État aux Anciens combattants et Victimes de guerre : Louis Mexandeau
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Rectificatifs publiés le 4 juin 1991
  • (2) Ajustements du 25 mai 1991
  • (3) Ajustement du 22 juillet 1991
  • (4) Remaniement du 28 mars 1992
( ROCARD II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BÉRÉGOVOY )
v · m
Gouvernement Pierre Bérégovoy ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Éducation nationale et Culture
Jack Lang, ministre d'État
Secrétaire d'État à l'Enseignement technique : Jean Glavany
Secrétaire d'État à la Communication : Jean-Noël Jeanneney

Pierre Bérégovoy
Premier ministre
Affaires étrangères
Roland Dumas, ministre d'État
Ministre déléguée aux Affaires européennes : Élisabeth Guigou
Ministre délégué aux Affaires étrangères : Georges Kiejman
Ministre délégué à la Coopération et au Développement : Marcel Debarge
secrétaire d'État à la Francophonie et aux Relations culturelles extérieures : Catherine Tasca
Fonction publique et Réformes administratives Michel Delebarre, ministre d'État
Justice, garde des sceaux Michel Vauzelle
Intérieur et Sécurité publique
Paul Quilès
Secrétaire d'État aux Collectivités locales : Jean-Pierre Sueur
Défense
Pierre Joxe (dém) (5) puis Pierre Bérégovoy (5)
Secrétaire d'État aux Anciens combattants et Victimes de guerre : Louis Mexandeau
Secrétaire d'État à la Défense : Jacques Mellick
Économie et Finances
Michel Sapin
Ministre délégué au Commerce et à l'Artisanat : Jean-Marie Rausch (dém) (3) puis Gilbert Baumet (3)
Secrétaire d'État aux Droits des femmes et à la Consommation : Véronique Neiertz
Budget Michel Charasse (dém) (3) puis Martin Malvy (3)
Environnement Ségolène Royal
Équipement, Logement et Transports
Jean-Louis Bianco
Ministre déléguée au Logement et au Cadre de vie : Marie-Noëlle Lienemann
Secrétaire d'État aux transports routiers et fluviaux : Georges Sarre
Secrétaire d'État à la mer : Charles Josselin
Industrie et Commerce extérieur
Dominique Strauss-Kahn
Ministre délégué au Tourisme : Jean-Michel Baylet
Ministre délégué au Commerce extérieur (2) : Bruno Durieux
Ministre délégué à l'Énergie (3) : André Billardon (3)
Travail, Emploi et Formation professionnelle
Martine Aubry
Secrétaire d'État à la famille, aux personnes âgées et aux rapatriés : Laurent Cathala
Secrétaire d'État à l'intégration : Kofi Yamgnane
Secrétaire d'État aux handicapés : Michel Gillibert
Agriculture et Forêt
puis Agriculture et Développement rural (3)
Louis Mermaz puis Jean-Pierre Soisson (3)
Affaires sociales et Intégration René Teulade
Santé et Action humanitaire Bernard Kouchner
Ville
suspension entre le  (1) et le  (4)
Bernard Tapie (dém) (1) puis à nouveau ministre (4)
Départements et Territoires d'outre-mer Louis Le Pensec
Recherche et Espace Hubert Curien
Postes et Télécommunications Émile Zuccarelli
Jeunesse et Sports Frédérique Bredin
Relations avec le Parlement (3) Louis Mermaz, porte-parole du Gouvernement (3)
Secrétaire d'État auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement jusqu'au 2 octobre 1992 (3) : Martin Malvy, porte-parole du Gouvernement
Secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire : André Laignel
Secrétaire d'État aux Grands Travaux : Émile Biasini
Secrétaire d'État à la Ville (2) jusqu'au  (4) : François Loncle (2)
Secrétaire d'État au Plan (4) : François Loncle (4)
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
( CRESSON) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BALLADUR )
v · m
Ministère de l'Intérieur
IIIe République
(1871 - 1940)
Régime de Vichy
(1940 - 1944)
France libre
(1941 - 1944)
Gouvernement provisoire
(1944 - 1946)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis 1959)
v · m
Ministère de la Défense
IIIe République
(1871 - 1940)
Gouvernement provisoire
(1944 - 1946)
IVe République
(1946 - 1958)
Ve République
(depuis 1958)
v · m
Premier président de la Cour des comptes
* En 2010, Alain Pichon occupe par interim la fonction en tant que doyen des présidents de chambres après le décès de Philippe Séguin ; Sophie Moati fait de même en 2020 après le départ de Didier Migaud.
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