Deborah Kerr

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Deborah Kerr
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Deborah Kerr dans Quo vadis (1951).
Données clés
Nom de naissance Deborah Jane Trimmer
Surnom The English Rose
Naissance
Helensburgh (Écosse)
Nationalité Drapeau du Royaume-Uni Britannique
Décès (à 86 ans)
Botesdale (Angleterre)
Profession Actrice
Films notables Les Mines du roi Salomon
Quo vadis
Tant qu'il y aura des hommes
Le Roi et moi
Elle et lui
Les Innocents

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Deborah Trimer, dite Deborah Kerr, est une actrice britannique, née le à Helensburgh (Écosse) et morte le à Botesdale (Suffolk).

D'abord formée à la danse classique, Deborah Kerr se tourne rapidement vers la comédie, jouant au théâtre à partir de 1937 puis sur grand écran dès le début des années 1940. Révélée par le réalisateur Michael Powell dans ses films Colonel Blimp (1943) et Le Narcisse noir (1947), elle est repérée par les studios hollywoodiens et la font tourner aux États-Unis. Considérée comme l'une des plus grandes actrices hollywoodiennes des années 1950 et nommée six fois à l'Oscar de la meilleure actrice, elle est un exemple marquant d'artiste européenne ayant fait carrière aux États-Unis.

Également femme de théâtre, Deborah Kerr est nommée en 1998 Commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique (CBE) par la reine Élisabeth II.

Biographie

Deborah Jane Trimmer naît le à Helensburgh, en Écosse.

Débuts au Royaume-Uni

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Carrière américaine

Engagée par la MGM, le principal studio de cinéma américain, en 1947, le talent de Deborah Kerr lui permet de s'affirmer aussitôt face aux plus prestigieux acteurs de la firme : Clark Gable dans Marchands d'illusions de Jack Conway ou Spencer Tracy dans Edouard mon fils de George Cukor. C'est le film d'aventures historiques qui l'impose surtout auprès du grand public : dès 1950 dans Les Mines du roi Salomon d'après Henry Rider Haggard au côté de son compatriote (et ex amant) Stewart Granger, où elle impose sa distinction autant que son énergie, en 1951, en héroïne pure et martyrisée, dans le péplum Quo Vadis ? réalisé par Mervyn LeRoy (qui lance la mode du genre pendant plus de dix années) avec Robert Taylor, en 1952 dans Le Prisonnier de Zenda adapté d'Anthony Hope (où elle retrouve Granger). Ces trois films ont beaucoup fait pour son image de star et elle revient au genre sporadiquement (Tonnerre sur le temple avec Alan Ladd).

En 1953 l'actrice s'illustre au milieu d'une distribution presque exclusivement britannique (avec notamment une autre rousse, Greer Garson, importée quelques années plus tôt par Louis B. Mayer et qui tient des rôles proches de ceux dévolus à Deborah Kerr) dans l'adaptation de la pièce de Shakespeare Jules César par Joseph L. Mankiewicz, et dans le drame de guerre Tant qu'il y aura des hommes mis en scène par Fred Zinnemann, dans lequel elle vit une histoire d'amour passionnée avec Burt Lancaster - la scène de la plage figure dans toutes les anthologies de l'érotisme au cinéma… Dès lors, Kerr s'impose comme une des principales stars de la MGM. Elle collectionne les cinéastes de premier plan (Edward Dmytryk, Henry King, John Frankenheimer) qui lui donnent pour partenaires aussi bien l'incandescent Robert Walker qu'un Gary Cooper vieillissant, William Holden, Gregory Peck, ou encore le binôme Frank Sinatra et Dean Martin. Sans figurer parmi les grandes beautés de l'écran, Deborah Kerr tient constamment le premier rôle féminin au côté des plus séduisants acteurs, excepté dans La Reine vierge dont le rôle-titre est tenu par Jean Simmons.

Deborah Kerr en 1973.

L'actrice s'essaie avec succès à la comédie dans une nouvelle adaptation du musical Le Roi et moi (1956) avec Yul Brynner en roi de Siam. Cependant les critiques reprochent à Mayer de la maintenir dans des compositions plutôt sages et corsetées, selon le système du nabab (sainte ou putain), ce qui n'exclut pas une audace limitée : la même année, elle séduit un adolescent dans Thé et sympathie de Vincente Minnelli d'après la pièce de Robert Anderson. L'année suivante, elle incarne une religieuse tentée par l'amour et la chair (en la personne de Robert Mitchum) dans Dieu seul le sait de John Huston, et forme avec Cary Grant le couple vedette de Elle et lui, sommet du drame romantique réalisé par Leo McCarey. La décennie s'achève avec sa participation à deux adaptations littéraires : Bonjour tristesse d'Otto Preminger et Tables séparées, les deux avec David Niven, d'après Françoise Sagan et Terence Rattigan, où la concurrence féminine se fait plus pressante (Rita Hayworth sur le déclin et la nouvelle venue Jean Seberg). Mais aucune des deux ne transporte le public.

La décennie suivante amorce le retrait de Deborah Kerr. Elle retrouve Zinnemann pour Horizons sans frontières, et Ailleurs l'herbe est plus verte de Stanley Donen constitue une sorte de jubilé au regard de sa distribution nostalgique : Cary Grant, Robert Mitchum, Jean Simmons… À l'opposé, Les Innocents de Jack Clayton, inspiré d'un célèbre roman de Henry James, lui vaut un regain de succès. En 1964, la star figure en bonne place dans La Nuit de l'iguane de Huston, encore une adaptation (de Tennessee Williams cette fois) mais son jeu subtil est éclipsé par les fortes compositions de Richard Burton et d'Ava Gardner, et par la présence de la nymphette Sue Lyon. En 1967, Kerr se prête à la parodie dans le James Bond humoristique Casino Royale, avec David Niven en espion retraité, Peter Sellers, Orson Welles et la bombe Ursula Andress. Deux ans plus tard, L'Arrangement d'Elia Kazan (d'après son propre roman) lui donne pour rivale, auprès de Kirk Douglas, la jeune Faye Dunaway, et lui offre l'occasion de jeter ses derniers feux cinématographiques.

Dans les années 1980, Deborah Kerr apparaît fugitivement à la télévision, notamment dans la mini-série sentimentale L'Espace d'une vie, et ne revient au cinéma qu'en 1985 pour l'obscur The Assam Garden.

Vie privée et mort

Deborah Kerr se marie en 1945 avec Anthony Bartley, un militaire de carrière avec qui elle a deux filles. Le couple divorce en 1959. Un an plus tard, elle épouse le scénariste Peter Viertel.

Souffrant depuis plusieurs années de la maladie de Parkinson[1],[2],[3], elle meurt le dans le Suffolk, dans l'est de l'Angleterre.

Elle est enterrée dans une parcelle familiale au cimetière d'Alfold, dans le Surrey[4].

Filmographie

Deborah Kerr dans Le Narcisse noir (1947).
Dans Le Prisonnier de Zenda (1952).
Dans La Reine vierge (Young Bess, 1953).
Dans Jules César (Julius Caesar, 1953).
Dans Horizons sans frontières (1960).

Cinéma

Télévision

  • 1963 : ITV Play of the Week (série télévisée), épisode Three Roads to Rome de Ronald Marriott : Moira
  • 1982 : BBC2 Playhouse (série télévisée), épisode A Song at Twilight (en) écrit par Noël Coward, réalisé par Cedric Messina : Carlotta Gray
  • 1982 : Témoin à charge (Witness for the Prosecution) (téléfilm) d'Alan Gibson : infirmière Plimsoll
  • 1984 : L'Espace d'une vie (A Woman of Substance) (mini-série) de Don Sharp : Emma Harte
  • 1985 : Rendez-vous à Fairboroug (Reunion at Fairborough) (téléfilm) de Herbert Wise : Sally Wells Grant
  • 1986 : Ann and Debbie (téléfilm) de June Howson : Ann
  • 1987 : Hold the Dream (mini-série télévisée) de Don Sharp : Emma Harte

Distinctions

Récompenses

Nominations

Notes et références

  1. Clark, Mike (18 October 2007). "Actress Deborah Kerr dies at age 86". USA Today.
  2. "From Here to Eternity actress Kerr dies." « https://web.archive.org/web/20080830053325/http://www.cnn.com/2007/SHOWBIZ/Movies/10/18/obit.kerr.ap/index.html »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), CNN. 18 October 2007
  3. « Actress Deborah Kerr has died », Associated Press,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  4. « Deborah Kerr (1921-2007) - Find A Grave Memorial », sur www.findagrave.com (consulté le )

Liens externes

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