NeuroSpin

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NeuroSpin
Entrée du bâtiment du Centre NeuroSpin.
Histoire
Fondation
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Cadre
Type
LaboratoireVoir et modifier les données sur Wikidata
Pays
 FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
48° 43′ 11″ N, 2° 09′ 03″ EVoir et modifier les données sur Wikidata
Organisation
Organisations mères
Site web
joliot.cea.fr/drf/joliot/Pages/Entites_de_recherche/NeuroSpin.aspxVoir et modifier les données sur Wikidata
Carte

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NeuroSpin est un centre de neuroimagerie cérébrale par résonance magnétique nucléaire (IRM) en champ intense et un département de l'Institut des sciences du vivant Frédéric Joliot du Centre d'études CEA Paris-Saclay. C’est une grande infrastructure de recherche visant à repousser les limites actuelles de l'imagerie cérébrale. Elle intègre l’Institut d’Imagerie Biomédicale aux côtés de deux autres centres de recherche : le Service Hospitalier Frédéric Joliot du CEA présent à Orsay et MIRCen présent à Fontenay-aux-Roses.

En 2023, des manquements graves et répétés dans le traitement des primates utilisés en expérimentation animale par NeuroSpin sont révélés par l'association One Voice.

Présentation générale

La recherche à NeuroSpin

Ouvert en , NeuroSpin est un centre de recherche situé à Saint-Aubin, au centre du CEA Paris-Saclay. Il est actuellement dirigé par Stanislas Dehaene, qui a succédé à Denis Le Bihan. Cette plateforme unique en son genre[réf. nécessaire], accueille environ 150 personnes (chercheurs, ingénieurs, techniciens, étudiants, etc.) dont l’objectif commun est de repousser la compréhension du cerveau.

En 2017, NeuroSpin s'équipe du plus puissant aimant IRM du monde qui pèse 130 tonnes et produit un champ magnétique de 11,7 teslas. L'aimant permet donc de créer le scanner IRM le plus puissant du monde pour l’imagerie du cerveau humain[1]. Les premières images sont présentées en 2024, et affichent un niveau de précision encore jamais atteint dans l'imagerie cérébrale. Un des objectifs est de pouvoir observer, visuellement, les effets de certains triatements médicamentaux sur le cerveau[2].

NeuroSpin réunit en un même lieu géographique des physiciens maîtrisant ces grands instruments jusqu’aux neuroscientifiques de domaines cliniques pour développer en synergie les outils et les modèles qui permettront de mieux comprendre le fonctionnement du cerveau normal et pathologique avant ou après traitement. Ce couplage fort entre la physique et la biologie et entre la recherche fondamentale et la recherche appliquée font de NeuroSpin un centre tout à fait  original parmi les centres de recherche en imagerie dédiés aux neurosciences. Les retombées des recherches qui y sont menées sont attendues tant d’un point de vue scientifique, biomédicale qu’économique.[réf. nécessaire]

But de la recherche

* Repousser les limites actuelles de l'imagerie cérébrale, de la souris à l'homme, par l'imagerie par résonance magnétique (IRM) à très haut champ magnétique et de la spectroscopie par résonance magnétique nucléaire (IRM) afin d'étudier le système nerveux central.
[réf. nécessaire]

Les unités de recherche

L’établissement regroupe les équipes de recherche :
  • UNIACT (CEA/INSERM UMR 1129), Unité de recherche en NeuroImagerie Applicative Clinique et Translationnelle est dirigée par Lucie Hertz-Pannier. Cette unité est chargée de la recherche clinique et translationnelle en Neuro-Imagerie anatomique et fonctionnelle à très haut champ magnétique du nourrisson à l’adulte.
  • BAOBAB (Building large instruments for neuroimaging : from population imaging to ultra-hight magnetic fields), sous tutelle CEA, CNRS et Université Paris-Saclay, né de la fusion de deux Unités de recherche (UNIRS et UNATI). Cette Unité est dirigé par Jean-François Mangin et son adjoint Cyril Poupon.
  • UNICOG (INSERM U992/CEA), Unité de Neuroimagerie Cognitives (http://www.unicog.org). Dirigée par Stanislas Dehaene, cette unité étudie les bases cérébrales des fonctions cognitives, chez l'homme sain et chez des patients atteints de maladie neurologique, en développant et en exploitant les méthodes de neuro-imagerie conjointement à l'utilisation de paradigmes expérimentaux issus de la psychologie cognitive.
  • MIND (INRIA/CEA) https://team.inria.fr/mind/ Cette équipe développe des méthodes et des outils d'analyse des données d'imagerie cérébrale (EEG, MEG, fMRI).
  • GIN-IMN, Groupe d'imagerie neurofonctionnelle, localisé à Bordeaux.
[réf. nécessaire]

Les moyens techniques

Les recherches réalisées à NeuroSpin, pour mieux comprendre le fonctionnement du cerveau, s'appuient sur des personnes volontaires et sont approuvées par les comités adéquats en fonction des lois sur les recherches comprenant des personnes humaines. Toute personne ayant plus de 18 ans peut si elle le souhaite, se porter volontaire à un protocole de recherche. Les parents peuvent également faire participer leur enfant.

Selon l’âge du volontaire, celui-ci pourra participer à des protocoles de recherche spécifiques :

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Controverses

En 2022 et 2023, l'association One Voice obtient par le biais de la Cada et des tribunaux administratifs les rapports d'inspection du laboratoire d'expérimentation animale de NeuroSpin, qui révèlent des manquements graves et répétés concernant le traitement des primates, rapportés notamment par Le Parisien dans son édition du 26 octobre 2023 : « Blessures non soignées, cages trop petites, absence d’infirmerie, anesthésiques périmés… Entre 2013 et 2022, les rapports vétérinaires montrent une succession préoccupante de "non-conformités" ». Alors que la préfecture de l'Essonne dit avoir mis en œuvre « les suites administratives et/ou pénales adaptées et proportionnées » et que le CEA affirme que sa pratique de l'expérimentation animale « s’inscrit bien évidemment dans le cadre de loi et de la réglementation adaptées », One Voice « a annoncé avoir déposé un recours devant le tribunal administratif de Versailles pour demander le retrait de l’agrément du laboratoire »[3],[4].

Recherche de volontaires pour faire avancer la recherche

Les recherches réalisées à NeuroSpin, pour mieux comprendre le fonctionnement du cerveau, s'appuient sur des personnes volontaires et sont approuvées par les comités adéquats en fonction des lois sur les recherches comprenant des personnes humaines. Toute personne ayant plus de 18 ans peut si elle le souhaite, se porter volontaire à un protocole de recherche. Les parents peuvent également faire participer leur enfant.

Selon l’âge du volontaire, celui-ci pourra participer à des protocoles de recherche spécifiques :

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Lieu

Notes et références

Notes

Références

  1. Patrick Désavie, « Le plus puissant aimant IRM du monde équipera Neurospin à Saclay », L'Usine Nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. AFP, « L’IRM le plus puissant du monde livre ses premières images », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  3. Par Axelle Playoust-Braure et Cécile Chevallier Le 26 octobre 2023 à 05h55, « Singes maltraités : un labo de Saclay dans la tourmente », sur leparisien.fr, (consulté le )
  4. « "Il y a eu négligence": un laboratoire de Saclay accusé de maltraitances répétées envers des singes », sur BFMTV (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • NeuroSpin, site officiel
  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
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