La Géante

Cet article est une ébauche concernant la poésie.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

La Géante
Informations générales
Auteur
Charles BaudelaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Publication
Type
SonnetVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

La Géante est un sonnet de Charles Baudelaire, dix-neuvième poème des Fleurs du mal.

Commentaire

Charles Baudelaire était très impressionné par les grandes choses. Dans Le salon de 1859 il dit : « Dans la nature dans l'art, je préfère, en supposant l'égalité de mérite, les grandes choses à toutes les autres, les grands animaux, les grands paysages, les grands navires, les grands hommes, les grandes femmes, les grandes églises, et, transformant comme tant d'autres, mes goûts en principes, je crois que la dimension n'est pas une considération sans importance aux yeux de la beauté. »

Baudelaire a sans doute été influencé dans la rédaction de ce sonnet par un conte de Cazotte : Le Fou de Bagdad ou Les géants, conte antédiluvien. Dans ce récit il est question de géantes « monstrueusement belles, superbement parées. »

Ce poème peut prêter à bien des interprétations psychanalytiques. C'est une vision de la femme comme mère. Le narrateur semble vouloir revenir à la période antérieure à sa naissance. Il veut être englouti par la femme comme Jonas dans la baleine.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • La Géante, sur Wikisource
v · m
Charles Baudelaire
Œuvres majeures
Poèmes
Les Fleurs du mal
Le Spleen de Paris
Articles liés
Personnalités liées
  • icône décorative Portail de la poésie
  • icône décorative Portail de la France au XIXe siècle