Jules Jean-Baptiste François de Chardebœuf

Jules Jean-Baptiste François de Chardebœuf
Jules Jean-Baptiste François
de Chardebœuf de Pradel

par Jean-Baptiste Mauzaisse
Biographie
Naissance
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Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Académie des beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata

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Jules Jean-Baptiste François de Chardebœuf, comte de Pradel est né au château des Essards en Arthezé dans la Sarthe le et mort au château de Villesavin à Tour-en-Sologne le .

Biographie

Il est né au château des Essards, propriété de son père, Jean-Louis de Chardebœuf, comte de Pradel, chevalier de Saint-Louis, seigneur des Essards et de Lamotte, nommé maréchal de camp en 1783, mestre de camp et colonel du 1er régiment de carabiniers de Monsieur en 1788. Le château lui a été apporté par son mariage avec Adélaïde-Charlotte-Louise de la Gasnerie, la fille d'un régisseur de la compagnie des Indes[1]. Il fait partie des états de la noblesse qui se réunit à Angers en .

Jean-Louis de Chardebœuf de Pradel était le fils de Jean-Baptiste de Chardebœuf, marquis de Pradel[2], né le à Azérables, et de Marie Anne Catherine Lucie Luthier. Jean-Baptiste de Chardebœuf de Pradel a été lieutenant général des armées du roi en 1780. Il a émigré en 1791 et commandé une brigade de l'armée des princes, puis un corps à la solde de l'Angleterre. Il est mort à Londres en 1792[3].

Il était le neveu de Eutrope Alexis de Chardebœuf de Pradel, dit l'abbé Pradel, prêtre, docteur en Sorbonne, dernier abbé commendataire (1782-1791) de l'abbaye Notre-Dame d'Évron et vicaire général du diocèse de Limoges. Il a été en 1795 aumônier des Chouans. Arrêté en , il est fusillé le .

Il émigre avec ses parents en Angleterre en 1792. Il revient en France en 1814, au moment de la première Restauration.

Pendant le règne de Louis XVIII il est Premier chambellan et maître de la Garde-Robe et directeur général du ministère de la Maison du roi en 1816. La même année il est élu membre libre de l'Académie des Beaux-Arts, au fauteuil 4.

Le musée royal du Louvre, le musée du Luxembourg, le Théâtre Français et l'Opéra de Paris dépendent alors de la Maison du roi.

Sous Charles X, il est membre du Conseil privé.

Il s'est marié en 1817 avec Agélique Laure Hermine de Martel, née à Autry le 24 nivôse an X (), morte en 1870[4].

Il est conseiller général de Loir-et-Cher en 1848.

Décoration

Publication

  • Jules Jean-Baptiste François de Chardebœuf, comte de Pradel, Des Principes de la monarchie constitutionnelle et de leur application en France et en Angleterre, Le Normant libraire, Paris, 1820 Gallica

Notes et références

  1. Scripta Historica : autographes historiques de 1789-1815 - Les Essarts
  2. Joseph Nadaud, Nobiliaire du diocèse et de la généralité de Limoges, Tome 1, p. 366, H. Ducourtieux éditeur, Limoges, 1882
  3. La Révolution dans les cantons de Mirebeau et de Vouzailles
  4. Annales de la Société historique et archéologique du Gâtinais, p. 293, Société historique et archéologique du Gatinais, 1892

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Jacques Boucher, Histoire du Loir-et-Cher à travers son Conseil général, de 1790 à nos jours, p. 77-78, Éditions Fernand Lanore, Paris, 1984 Extraits

Liens externes

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