Christian Pineau

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Christian Pineau
Illustration.
Christian Pineau en 1957.
Fonctions
Ministre des Affaires étrangères

(2 ans, 3 mois et 13 jours)
Président René Coty
Gouvernement Mollet
Bourgès-Maunoury
Gaillard
Prédécesseur Antoine Pinay
Successeur René Pleven
Ministre des Travaux publics et des Transports

(1 an, 4 mois et 27 jours)
Président Vincent Auriol
Gouvernement Queuille I
Bidault II
Prédécesseur Henri Queuille
Successeur Jacques Chastellain

(9 mois et 12 jours)
Président Vincent Auriol
Gouvernement Schuman I
Marie
Prédécesseur Jules Moch
Successeur Henri Queuille
Député français

(13 ans et 29 jours)
Élection 21 octobre 1945
Réélection 2 juin 1946
10 novembre 1946
17 juin 1951
2 janvier 1956
Circonscription Sarthe
Législature Ire Constituante
IIe Constituante
Ire, IIe et IIIe (Quatrième République)
Groupe politique SOC
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Chaumont (France)
Date de décès (à 90 ans)
Lieu de décès 7e arrondissement de Paris
Sépulture Cimetière du Père-Lachaise
Parti politique SFIO
Résidence Montabon (Sarthe)
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Christian Pineau, né le à Chaumont (Haute-Marne) et mort le à Paris[1], est un homme politique et déporté résistant socialiste français.

Biographie

Jeunesse et études

Christian Pineau effectue ses études secondaires à l'École alsacienne[2]. Il suit des études de droit et de science politique. Il est titulaire d'une licence de droit et est diplômé de l'École libre des sciences politiques[3].

Parcours professionnel

Il est reçu à la la Banque de France en 1926 et y travaille jusqu'en 1928[4]. Il la quitte à cette date pour intégrer la Banque de Paris et des Pays-Bas, dont il est licencié en 1938 pour avoir soutenu un appel à la grève[5].

Il milite en effet à la Confédération générale du travail (CGT) et devient un proche de Léon Jouhaux. De 1936 à 1939, il est secrétaire adjoint de la Fédération des employés de Banque, puis permanent et secrétaire du conseil économique de la CGT de 1938 à 1939. Il défend alors les positions planistes.

Au début de la guerre, il est nommé chef de cabinet de Jean Giraudoux, commissaire à l'information, qui avait épousé la mère de Pineau, divorcée en 1921. Pineau dit plus tard que c'est Giraudoux qui lui a transmis l'amour de l'écriture, même si les relations entre les deux hommes étaient difficiles, Giraudoux ne partageant pas les engagements à gauche de Pineau. En 1941, il occupe le poste d'inspecteur du ravitaillement, pour le Gouvernement de Vichy.

Résistance et déportation

Aux débuts de la guerre, Pineau est relativement isolé, la plupart de ses proches syndicalistes, comme René Belin, versant dans le soutien à Pétain, puis la Collaboration. Il se rapproche alors de Robert Lacoste, secrétaire de la fédération des fonctionnaires CGT, avec qui il partage de nombreuses analyses.

Après la dissolution des organisations syndicales par le régime de Vichy, il est un des signataires du « Manifeste du syndicalisme français », plus connu sous le nom de « Manifeste des douze », en . Ce texte, qui associe responsables CGT (Pineau, Lacoste, Oreste Capocci, Léon Chevalme, Albert Gazier, Eugène Jaccoud, Pierre Neumeyer, Louis Saillant et Victor Vandeputte) et CFTC (Jules Zirnheld, Gaston Tessier et Maurice Boudaloux) pose les bases d'une résistance syndicale à l'occupant.

Résistant, il est l'un des fondateurs du mouvement Libération Nord au côté de Jean Cavaillès dès . À partir de décembre, il diffuse un bulletin clandestin, Libération dont il assure à peu près seul la rédaction jusqu'en .

Il est membre du Comité d'action socialiste, mis sur pied par Daniel Mayer pour impulser la résistance au sein de la SFIO. Le no 52 () publie le « Manifeste du mouvement Libération-Nord » qui recrute surtout dans les milieux socialistes et syndicalistes non communistes.

En 1942, Pierre Brossolette lui propose de se rendre à Londres. Il part le avec François Faure. Il rencontre le général Charles de Gaulle et se rallie à la France libre, bien qu'il ait des doutes sur les convictions républicaines du général. Il est à l'origine de la Déclaration du général aux mouvements de Résistance, publiée le par le journal clandestin Libération.

Il fonde les réseaux Phalanx et Cohors-Asturies, avec Jean Cavaillès.

Revenu à Londres le , il plaide pour une unification des mouvements de Résistance et des partis politiques, ce qui sera réalisé dans le Conseil national de la Résistance.

De retour en France, il est arrêté par la Gestapo en et déporté au camp de Buchenwald. Il est sans doute le dernier résistant à avoir vu à Lyon Jean Moulin vivant[6].

Libération et Quatrième République

Christian Pineau, ministre du ravitaillement, en .

Il est appelé par de Gaulle au gouvernement provisoire comme ministre du ravitaillement en , quelques jours seulement après son retour de déportation.

Après avoir rejoint la SFIO, Pineau devient député socialiste de la Sarthe en 1945 et le reste jusqu'en 1958. Il est aussi conseiller général de la Sarthe à partir de 1955.

Ministre sous la Quatrième République (de façon continue de à ), il a à son actif le développement de la marine marchande, la création du conseil supérieur des transports, l'amélioration du statut des fonctionnaires et la création d'Air France.

En 1952, il est sollicité par Vincent Auriol pour constituer un gouvernement, mais décline l'offre.

Au sein de la SFIO, dont il a intégré le comité directeur en 1951, il est un soutien indéfectible du secrétaire général Guy Mollet.

En , il est désigné comme président du Conseil après la chute du gouvernement Pierre Mendès France, mais le gouvernement qu'il constitue n'est pas investi par l'Assemblée nationale et ne recueille que 268 voix contre 312. Pineau paye alors ses engagements très pro-européens et notamment sa défense acharnée de la Communauté européenne de défense.

De à , il est ministre des Affaires étrangères et participe à la mise en œuvre de l'expédition de Suez, ainsi qu'à la signature du protocole d'indépendance de la Tunisie le avec le premier ministre tunisien Tahar Ben Ammar[7].

Il négocie le Traité de Rome, créant la Communauté économique européenne, qu'il signe, avec Maurice Faure, au nom de la France.

Il tente une « ouverture vers l'Est » en se rendant à Moscou avec le président du Conseil, Mollet.

Cinquième République

Opposé au retour au pouvoir de de Gaulle en , il s'éloigne pour la première fois de la ligne défendue par Mollet, et se rapproche d'Albert Gazier sans toutefois vouloir entrer dans une minorité interne à la SFIO.

Mis en difficulté par le changement de mode de scrutin, Pineau, qui concentrait son action sur l'activité ministérielle et parlementaire, est contraint de se présenter dans une circonscription voisine de celle de son canton et où il est moins connu, et il perd son siège de député. Il tente lors des élections suivantes de briguer une circonscription des Alpes-Maritimes, sans succès.

Il est cependant constamment réélu conseiller général jusqu'en 1979.

Candidat malheureux à la mairie du Mans en 1959, il s'oppose ensuite à la stratégie d'union de la gauche pratiquée par les socialistes locaux à partir de 1965.

Candidat aux élections sénatoriales de , il n'est pas élu.

En 1969, Mollet le pousse à se présenter au vote des militants pour l'investiture socialiste à l'élection présidentielle, contre Gaston Defferre. S'il mène campagne un certain temps, il ne va pas jusqu'au bout de la démarche.

Après avoir démissionné de son poste de secrétaire de la fédération socialiste de la Sarthe en 1971, il prend de plus en plus de distances avec la vie politique. Très défiant vis-à-vis de François Mitterrand, celui-ci le lui rend bien et s'oppose à sa candidature aux élections européennes de 1979.

Écrivain et militant mutualiste

Tombe de Christian Pineau au cimetière du Père-Lachaise (division 97).

Dès les années 1960, il consacre cependant une grande partie de son activité à l'écriture, notamment avec deux romans fortement autobiographiques, Mon cher député (1959) et L'escalier des ombres (1963), le dernier consacré à la période de l'Occupation. Il rédige aussi des récits de souvenirs.

Il publie aussi régulièrement, pendant une vingtaine d'années, des contes pour enfants aux éditions Hachette.

À partir de 1972, sa grande cause est, aux côtés de la mutualité sociale agricole, le maintien des personnes âgées à domicile ; il œuvre notamment à l'expérimentation de l'hospitalisation à domicile dans son canton du Grand-Lucé.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (97e division) à Paris.

Fonctions gouvernementales

  • Inspecteur du Ravitaillement, pour le gouvernement de Vichy en 1941.
  • Ministre du Ravitaillement du gouvernement Charles de Gaulle (1) (du au )
  • Ministre des Travaux publics et des Transports du gouvernement Robert Schuman (1) (du au )
  • Ministre des Travaux publics et des Transports du gouvernement André Marie (du au )
  • Ministre des Finances et des Affaires économiques du gouvernement Robert Schuman (2) (du 5 au )
  • Ministre des Travaux publics, des Transports et du Tourisme du gouvernement Henri Queuille (1) (du au )
  • Ministre des Travaux publics, des Transports et du Tourisme du gouvernement Georges Bidault (2) (du au )
  • Ministre des Affaires étrangères du gouvernement Guy Mollet (du au )
  • Ministre des Affaires étrangères du gouvernement Maurice Bourgès-Maunoury (du au )
  • Ministre des Affaires étrangères du gouvernement Félix Gaillard (du au )

Publications

(liste exhaustive)[8]

  • La S.N.C.F. et les transports français ; Paris, S.E.P.E., 1950.
  • Mon cher député ; Paris : R. Julliard, 1959
  • La Simple Vérité, regard sur la période 1940-1945 ; 2 tomes; Paris : R. Julliard, 1960.
  • L'Escalier des ombres ; Paris : R. Julliard, 1963.
  • Nikita Sergueevitch Khrouchtchev ; Paris : Perrin, 1965.
  • 1956, Suez ; Paris : Éditions Robert Laffont, 1976.
  • « La résistance : Les mouvements », dans Jacques Meyer (dir.) et alii, Vie et mort des Français (1939-1945), Paris, Hachette (réimpr. 1980) (1re éd. 1971), 614 p., p. 293-324.
  • Le Grand Pari : l'aventure du Traité de Rome (avec Christiane Rimbaud) ; Paris : Fayard, 1991. (ISBN 2-213-02798-6)
Livres pour enfants[9]
  • Contes de je ne sais quand ; éditions Hachette, collection Idéal-Bibliothèque, 1952
  • Plume et le saumon ;Hachette, coll. Idéal-Bibliothèque, 1954
  • Plume et le Saumon ; Hachette, coll. Idéal-Bibliothèque, 1954
  • L'Ourse aux pattons verts ; Hachette, coll. Idéal-Bibliothèque, 1956
  • Cornerousse le mystérieux ; Hachette, coll. Idéal-Bibliothèque, 1957
  • Histoires de la forêt de Bercé ; Hachette, coll. Idéal-Bibliothèque, 1958
  • La Planète aux enfants perdus ; Hachette, coll. Idéal-Bibliothèque, 1960
  • La Marelle et le Ballon ; Hachette, coll. Idéal-Bibliothèque, 1962
  • La Bête à bêtises ; Hachette, coll. Idéal-Bibliothèque, 1965
  • Le Roi mage et le Père Noël ; Hachette, coll. Idéal-Bibliothèque, 1968
  • Le Loup et la Trompette ; Hachette, coll. Idéal-Bibliothèque, 1972

Décorations

Voir aussi

Sources

Les papiers personnels de Christian Pineau sont conservés aux Archives nationales sous la cote 580AP[10]

Bibliographie

  • Jean-Frédéric Desaix, Christian Pineau, de la Résistance à l'Europe[11], L'Encyclopédie du socialisme, 2003.
  • Alya Aglan et Denis Lefebvre (dir.), Christian Pineau, de Buchenwald aux traités de Rome, Bruno Leprince, 2004.

La Résistance et Libération-Nord

  • Alya Aglan (préf. Jean-Pierre Azéma), La résistance sacrifiée : le mouvement Libération-Nord, Paris, Flammarion, coll. « Histoire, cultures et sociétés », , 455 p. (ISBN 2-08-067697-0, présentation en ligne).
    Réédition : Alya Aglan (préf. Jean-Pierre Azéma), La résistance sacrifiée : histoire du mouvement Libération-Nord, Paris, Flammarion, coll. « Champs » (no 705), , 455 p., poche (ISBN 2-08-080151-1, présentation en ligne).
  • Marc Sadoun (préf. Maurice Duverger), Les Socialistes sous l'Occupation : Résistance et collaboration, Paris, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, , XX-323 p. (ISBN 2-7246-0460-1, présentation en ligne).

La SFIO, Suez

  • Denis Lefebvre, L'Affaire de Suez, Bruno Leprince, 1996.
  • Denis Lefebvre, Les secrets de l'expédition de Suez, 1956, Paris, Perrin, , 296 p. (ISBN 978-2-262-03326-2, présentation en ligne).
  • Roger Quilliot, La S.F.I.O. et l'exercice du pouvoir, 1944-1958, Paris, Fayard, coll. « Les grandes études contemporaines », , XIV-839 p.

Liens externes

  • Ressources relatives à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Documents diplomatiques suisses 1848-1975
    • Base Sycomore
  • Ressource relative à la littératureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Internet Speculative Fiction Database
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Deutsche Biographie
    • Nationalencyklopedin
    • Munzinger
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • Archives nationales (France)
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    • Pays-Bas
    • Pologne
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    • NUKAT
    • Tchéquie
    • Portugal
    • WorldCat
  • Le site de l'Ordre de la Libération présente une biographie et une photographie.

Notes et références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Jean-Frédéric Desaix, Christian Pineau, de la résistance à l'Europe, B. Leprince, (ISBN 978-2-909634-66-1, lire en ligne)
  3. Jules Jeanneney et Jean-Noël Jeanneney, Journal politique, septembre 1939 - juillet 1942: Édition établie, présentée et annotée par Jean-Noël Jeanneney, Armand Colin (réédition numérique FeniXX), (ISBN 978-2-7062-0680-1, lire en ligne)
  4. Bruno Permezel, Résistants à Lyon: 1144 noms, Editions BGA Permezel, (ISBN 978-2-909929-00-2, lire en ligne)
  5. Emmanuelle Rosenzweig et Catherine Soulingeas, La vie des grands disparus de l'année 1995, FeniXX réédition numérique, (ISBN 978-2-402-29048-7, lire en ligne)
  6. Mémoire vive de la Résistance
  7. Un document exceptionnel : L’original du protocole d’accord de l’Indépendance de la Tunisie, Leaders, 25 mars 2016.
  8. Ne contient pas les discours de conféreces.
  9. Divers textes extraits des ouvrages cités figurent dans des manuels de lecture scolaire des années 1950-1960, tels que Toute une année de lecture ou Lectures actives (éditions Hachette).
  10. Voir la notice dans la salle des inventaires virtuelle des Archives nationales
  11. D'après une thèse de doctorat en sciences politiques
Voir ce modèle.
Christian Pineau
Précédé par Suivi par
Paul Reynaud
Ministre des Finances
Henri Queuille
Antoine Pinay
Ministre français des Affaires étrangères
1956-1958
René Pleven
v · m
Gouvernements Charles de Gaulle I et II (10 septembre 1944 - 20 janvier 1946)
Ministres d'État


Charles de Gaulle
Justice
Affaires étrangères Georges Bidault
Intérieur Adrien Tixier
Guerre
Marine Louis Jacquinot
Air Charles Tillon
Économie nationale
Finances
Production industrielle
Agriculture François Tanguy-Prigent
Ravitaillement
Colonies
Éducation nationale
Travail et Sécurité sociale
Transports et Travaux publics
PTT
Information
Prisonniers, Déportés et Réfugiés Henri Frenay
Santé François Billoux
Afrique du Nord Georges Catroux
Reconstruction et Urbanisme Raoul Dautry
Population Robert Prigent
(← LAVAL VI) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (GOUIN →)
v · m
Gouvernement Robert Schuman I (24 novembre 1947 - 19 juillet 1948)
Sous la présidence de Vincent Auriol
Justice André Marie


Robert Schuman
Affaires étrangères Georges Bidault
Intérieur Jules Moch
Forces armées Pierre-Henri Teitgen
Finances et Affaires économiques René Mayer
Industrie et Commerce Robert Lacoste
Agriculture Pierre Pflimlin
Éducation nationale
Outre-Mer Paul Coste-Floret
Travaux publics et Transports Christian Pineau
Travail et Sécurité sociale Daniel Mayer
Santé publique et Population Germaine Poinso-Chapuis
Reconstruction et Urbanisme René Coty
Anciens combattants et Victimes de la guerre François Mitterrand
Liste des hauts-commissaires et sous-secrétaires d’État
(← RAMADIER III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MARIE →)
v · m
Gouvernement André Marie (26 juillet - 28 août 1948)
Sous la présidence de Vincent Auriol
Vice-présidents du Conseil


André Marie
Ministres d'État
Justice Robert Lecourt
Affaires étrangères Robert Schuman
Intérieur Jules Moch
Finances et Affaires économiques Paul Reynaud
Forces armées René Mayer
Éducation nationale Yvon Delbos
Travaux publics et Transports Christian Pineau
Industrie et Commerce Robert Lacoste
Agriculture Pierre Pflimlin
Outre-Mer Paul Coste-Floret
Travail et Sécurité sociale Daniel Mayer
Reconstruction et Urbanisme René Coty
Anciens combattants et Victimes de la guerre André Maroselli
Santé publique et Population Pierre Schneiter
Liste des hauts-commissaires et sous-secrétaires d’État
(← SCHUMAN I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (SCHUMAN II →)
v · m
Gouvernement Robert Schuman II (5 septembre - 7 septembre 1948)
Sous la présidence de Vincent Auriol
Affaires étrangères Robert Schuman


Robert Schuman
Vice-président du Conseil André Marie
Justice Robert Lecourt
Intérieur Jules Moch
Finances et Affaires économiques Christian Pineau
Défense nationale René Mayer
Éducation nationale Michel Tony-Révillon
Travaux publics et Transports Henri Queuille
Industrie et Commerce Robert Lacoste
Agriculture Pierre Pflimlin
Outre-Mer Paul Coste-Floret
Travail et Sécurité sociale Daniel Mayer
Reconstruction et Urbanisme René Coty
Anciens combattants et Victimes de la guerre Jules Catoire
Santé publique et Population Pierre Schneiter
Liste des sous-secrétaires d’État
(← MARIE) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (QUEUILLE I →)
v · m
Gouvernement Henri Queuille I (11 septembre 1948 - 5 octobre 1949)
Sous la présidence de Vincent Auriol
Finances et Affaires économiques Henri Queuille


Henri Queuille
Vice-président du Conseil et Justice
Affaires étrangères Robert Schuman
Intérieur Jules Moch
Défense nationale Paul Ramadier
Éducation nationale Yvon Delbos
Travaux publics, Transports et Tourisme Christian Pineau
Industrie et Commerce Robert Lacoste
Agriculture Pierre Pflimlin
Outre-Mer Paul Coste-Floret
Travail et Sécurité sociale Daniel Mayer
Reconstruction et Urbanisme Eugène Claudius-Petit
Anciens combattants et Victimes de la guerre Robert Bétolaud
Santé publique et Population Pierre Schneiter
Marine marchande André Colin
Liste des sous-secrétaires d’État et hauts-commissaires
(← SCHUMAN II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BIDAULT II →)
v · m
Gouvernements Georges Bidault II et III (28 octobre 1949 - 24 juin 1950)
Sous la présidence de Vincent Auriol
Vice-présidents du Conseil


Georges Bidault
Intérieur
Ministre d'État et Information Pierre-Henri Teitgen
Justice René Mayer
Affaires étrangères Robert Schuman
Défense nationale René Pleven
Finances et Affaires économiques Maurice Petsche
Éducation nationale Yvon Delbos
Travaux publics, Transports et Tourisme
Industrie et Commerce
Agriculture
Outre-Mer Jean Letourneau
Travail et Sécurité sociale
Reconstruction et Urbanisme Eugène Claudius-Petit
Anciens combattants et Victimes de la guerre Louis Jacquinot
Santé publique et Population Pierre Schneiter
PTT
Liste des sous-secrétaires d’État
(← QUEUILLE I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (QUEUILLE II →)
v · m
Gouvernement Guy Mollet ( - )
Sous la présidence de René Coty
Ministres d'État


Guy Mollet
Justice François Mitterrand
Affaires étrangères Christian Pineau
Intérieur Jean Gilbert-Jules
Défense nationale Maurice Bourgès-Maunoury
Affaires économiques et financières
Éducation nationale Jean Berthoin
Outre-Mer Gaston Defferre
Affaires sociales Albert Gazier
Anciens combattants et Victimes de la guerre François Tanguy-Prigent
Algérie
Présidence du Conseil Félix Houphouët-Boigny
Liste des secrétaires et sous-secrétaires d’État
(← FAURE II) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (BOURGÈS-MAUNOURY →)
v · m
Gouvernement Maurice Bourgès-Maunoury (12 juin - 30 septembre 1957)
Sous la présidence de René Coty
Ministre d'État Félix Houphouët-Boigny


Maurice Bourgès-Maunoury
Justice Édouard Corniglion-Molinier
Affaires étrangères Christian Pineau
Intérieur Jean Gilbert-Jules
Défense nationale et Forces armées André Morice
Finances, affaires économiques et Plan Félix Gaillard
Éducation nationale, Jeunesse et Sport René Billères
Travaux publics, Transports et Tourisme Édouard Bonnefous
Outre-Mer Gérard Jaquet
Affaires sociales Albert Gazier
Anciens combattants et Victimes de la guerre André Dulin
Algérie Robert Lacoste
Sahara Max Lejeune
Liste des secrétaires et sous-secrétaires d’État
(← MOLLET) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (GAILLARD →)
v · m
Gouvernement Félix Gaillard (6 novembre 1957 - 15 avril 1958)
Sous la présidence de René Coty
Justice Robert Lecourt


Félix Gaillard
Affaires étrangères Christian Pineau
Éducation nationale, Jeunesse et Sport René Billères
Intérieur Maurice Bourgès-Maunoury
Défense nationale et Forces armées Jacques Chaban-Delmas
Finances, affaires économiques et Plan Pierre Pflimlin
Travaux publics, Transports et Tourisme Édouard Bonnefous
Industrie et Commerce Paul Ribeyre
Agriculture Roland Boscary-Monsservin
Outre-Mer Gérard Jaquet
Travail et Sécurité sociale Paul Bacon
Santé Félix Houphouët-Boigny
Reconstruction et Urbanisme Pierre Garet
Anciens combattants et Victimes de la guerre Antoine Quinson
Algérie Robert Lacoste
Sahara Max Lejeune
Liste des secrétaires et sous-secrétaires d’État
(← BOURGÈS-MAUNOURY) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PFLIMLIN →)
v · m
IIIe République
(1871-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
France libre
(1941-1944)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis 1959)
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