Alfred Giess

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Alfred Giess
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Biographie
Naissance
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Morschwiller-le-Bas (district de Haute-Alsace)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
Gray (Haute-Saône)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jules Alfred GiessVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École nationale supérieure des arts décoratifs
École nationale supérieure des beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
PeintreVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Académie des beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Jean-Pierre LaurensVoir et modifier les données sur Wikidata

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Jules Alfred Giess - communément appelé Alfred Giess - né le à Morschwiller-le-Bas (Haut-Rhin) et mort le à Gray (Haute-Saône) est un peintre français.

Biographie

Il est le fils de Lucien Giess, menuisier ébéniste, et a quatre sœurs. Adolescent, il devient apprenti dans un atelier d'impression sur étoffe près de Mulhouse. La Première Guerre mondiale interrompt son apprentissage mais il peut suivre les cours du soir à l'école de dessin de la Société industrielle de Mulhouse. En 1921, il part pour son service militaire en Syrie, entre Alep et Damas, au sein du 3e Génie, puis il est affecté à Versailles et obtient l’autorisation de suivre les cours du soir de l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs. Il entre aux Beaux-Arts à Paris dans l'atelier de Jean-Pierre Laurens en 1924.

Il épouse en 1927 Marie Huguet, originaire de Champlitte (Haute-Saône), qui lui donne trois enfants. Grand Prix de Rome en 1929, il part à Rome avec sa famille puis se rend à la Casa Velasquez, à Madrid, entre 1934 et 1935. Il devient Président du jury du Salon des artistes français en 1937 et réalise pour l’Exposition universelle de 1937, une fresque sur le thème des loisirs à la montagne. Il est mobilisé sur la ligne Maginot en 1939 puis à Suippes pour peindre des bâches. Il est ami de Robert Fernier qu'il fréquente en Franche-Comté, où il se réfugie jusqu'à la fin de la guerre.

De retour à Paris, il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1955[1]. Il est conservateur du Musée national Jean-Jacques Henner à partir de 1957 et il est nommé vice-président de la fondation Taylor en 1969.

En 1961, son épouse Marie est victime d’un grave accident vasculaire. Elle s’éteint en à Champlitte. En 1970, Alfred se remarie avec Fernande Gallois (1906-1992), dévouée au couple durant la maladie de Marie. Il meurt à Gray le , à l'âge de 72 ans[2].

Liste des peintures

  • Autoportrait, 1924, huile sur toile, collection privée
  • Autoportrait, 1925, Huile sur toile, Musée des beaux-arts de Mulhouse
  • Paysage avec champ de blé et attelage, huile sur toile, 1958, 54 x 65 cm
  • Marie épouse du peintre, 1926/27, huile sur toile, collection privée
  • Tête de profil, 1931, huile sur papier marouflé, collection privée
  • Yvonne à l'orange, 1931/1932, 1933, huile sur toile, collection privée
  • Mon atelier à Rome, 1932, Roubaix, La Piscine, musée d'art et d'industrie André-Diligent
  • L'oiseau mort, 1932, huile sur toile, collection privée (lors du séjour à la villa Médicis Rome)
  • Scène d'atelier, 1933, huile sur toile, collection privée (lors du séjour à la villa Médicis Rome)
  • Marie, 1933, huile sur bois, collection privée
  • Nu couché dans l'atelier, 1935, huile sur toile
  • La lecture, vers 1936, huile sur bois, collection privée
  • Portrait de Robert Fernier, 1942, huile sur toile, collection privée
  • Marie au bouquet, 1951 - Champlitte - Huile sur toile (60 x 73 cm) - Collection privée
  • Le modèle, vers 1956, huile sur toile, collection privée
  • Nature morte aux fruits, Musée des beaux-arts de Marseille
  • Intérieur, Paris, Centre Pompidou - Musée national d'art moderne - Centre de création industrielle
  • Une dernière pose, vers 1967/1969, huile sur toile, collection privée[3]

Selon le Bénézit, il a exécuté des décorations murales à la Guadeloupe et à Colmar.

Bibliographie

Lucien Naegelen, Alfred Giess : peindre et rien d'autre, in L'Alsace découvertes et passions n°8, juillet-août 1998, pp. 68-74

Notes et références

  1. Mathieu 1976.
  2. Catalogue modèles et ateliers Alfred Giess (1901-1973), Exposition à la Ferme Courbet, Flagey (Doubs), 2011
  3. Alsace collections

Lien externe

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    • Artists of the World Online
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  • Ressource relative à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • La France savante
  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne
  • Georges Mathieu, « Notice sur la vie et travaux de M. Alfred Giess (1901-1973) », Institut de France ; Académie des beaux-arts, (consulté le ).
  • François Walgenwitz, « Monographies de Peintres Alsaciens - Alfred Giess » (consulté le ).
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Membres de la section de peinture de l'Académie des beaux-arts
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