Victoria Mamnguqsualuk

Victoria Mamnguqsualuk
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Biographie
Naissance
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Garry Lake (en) (ou environs)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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Nationalité
canadienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Graveuse, dessinatriceVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Miriam Marealik Qiyuk (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Victoria Mamnguqsualuk (parfois Mamnguksualuk  ; 1930-2016) est une artiste inuite.

Biographie

Née près du lac Garry, Mamnguqsualuk a une jeunesse nomade jusqu’à la trentaine. En 1963, pour éviter la famine, sa famille s’installe à Baker Lake. Mamnguqsualuk est l’un des huit enfants surdoués sur le plan artistique de l’artiste inuite Jessie Oonark[1]. Parmi ses frères et sœurs, on compte les artistes Nancy Pukingrnak, Josiah Nuilaalik, Janet Kigusiuq, Mary Yuusipik Singaqti, Miriam Nanurluk et William Noah[2]. Son mari, Samson Kayuryuk, et son fils, Paul Aglakuaq Kayuryuk, sont également des artistes[3].

Elle est surtout connue pour ses sérigraphies, ses pochoirs, ses gravures, mais elle travaille également dans la sculpture, les dessins et les tissus. Les représentations audacieuses du mythe des Inuits par Mamnguqsualuk ont largement été louées[4]. À l'instar de sa mère, elle évolue facilement entre le graphisme et le textile[4]. Huit de ses estampes font partie de la première édition imprimée de Baker Lake, en 1970, et ses œuvres figurent dans de nombreuses collections. Son travail s'inspire de certains des tropes stylistiques de l'art européen. Dans sa peinture Shaman Caribou, Mamnguqsualuk a créé une composition complexe qui illustre de nombreux aspects du monde des chamanes inuits[5].

Elle participe à de nombreuses expositions partout au Canada et ses œuvres figurent dans les collections du Winnipeg Art Gallery, du Musée canadien des civilisations, du Macdonald Stewart Art Centre, de la Collection canadienne McMichaels, du Musée national des beaux-arts du Québec[6] et du Musée Glenbow.

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Victoria Mamngsualuk » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) Berlo, « Inuit Women and Graphic Arts: Female Creativity and its Cultural Context », The Canadian Journal of Native Studies, vol. IX, 2,‎ , p. 293–315 (lire en ligne).
  2. (en) Jules Heller et Nancy G. Heller, North American Women Artists of the Twentieth Century : A Biographical Dictionary, Routledge, , 732 p. (ISBN 978-1-135-63882-5, lire en ligne).
  3. (en) « Victoria Mamnguqsualuk (1930-2016), Inuit artist biography and portfolio » (consulté le ).
  4. a et b (en) Charles Moore, Keeveeok Awake! Mamnguqsualuk and the Rebirth of Legend at Baker Lake, Edmonton, Alberta, Occasional Publications Series, (ISBN 978-0-919058-34-7).
  5. (en) Patricia Janis Broder, Earth Songs Moon Dreams :, New York City, New York, St. Martin's Press, , 243 p. (ISBN 978-0-312-20534-8).
  6. « Victoria Mamnguqsualuk | Collection MNBAQ », sur collections.mnbaq.org (consulté le ).

Liens externes

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • MNBAQ
    • Musée des beaux-arts du Canada
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