Trois Places pour le 26

Trois Places pour le 26

Données clés
Réalisation Jacques Demy
Scénario Jacques Demy
Musique Michel Legrand
Acteurs principaux

Yves Montand
Mathilda May
Françoise Fabian

Sociétés de production Pathé Films
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie musicale
Durée 116 minutes
Sortie 1988

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

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Trois Places pour le 26 est un film français réalisé par Jacques Demy, sorti en 1988.

Synopsis

Un comédien de music-hall, Yves Montand, revient dans la ville de son adolescence, Marseille, pour préparer le spectacle de sa prochaine tournée internationale. Toutes ses groupies sont en émoi, en particulier Marion, qui ne rêve que de monter sur scène. Lui songe souvent à Mylène, son amour de jeunesse, qu'il a laissé à Marseille pour faire carrière à Paris.

Fiche technique

Distribution

Bande originale du film

La musique originale de Trois Places pour le 26 a été publiée en 1988 par Philips (33 tours réf. 836 733-1; CD réf. 836 733-2)[1].

Appréciation critique

« Demy a retrouvé la sérénité perdue dans la tragédie d'Une chambre en ville. De nouveau, il croit à l'amour heureux, à l'amour toujours. Et l'amour, dans Trois Places pour le 26, est l'affaire de l'âge mûr. Mathilda May, fille étrangement fascinante et fascinée, repousse gentiment les jeunes gens (son amoureux transi fait pâle figure) pour Montand. Elle n'a rien d'une ingénue romantique ou délurée. Elle a conscience de son pouvoir sexuel. Demy n'idéalise plus la sexualité, ce qui était, autrefois, chez lui, une façon d'en camoufler les ambiguïtés. Il dit, il montre, à l'exemple de Montand, qu'elle va de pair avec les sentiments.

L'audace n'est pas esthétique, mais, si l'on veut, morale, chez Montand comme chez Demy, ce qui ne va pas manquer de surprendre. Car enfin, réussir à évoquer Édith Piaf, Marilyn Monroe, Simone Signoret et... le présent sans tomber dans l'exhibitionnisme, c'est tout de même assez culotté. Montand est formidable, sincère en jouant ses souvenirs « vrais », assez faux pour maintenir l'ambiguïté entre le faux et le vrai.

Mais la femme-clé du film, femme selon Jacques Demy et vérité du mythe incarné par Mathilda May, c'est Françoise Fabian, actrice accomplie, séduisante, surprenante, que Montand, ému, médusé, regarde entrer en manteau de vison avec des allures d'impératrice dans un bar de la rue Paradis[2]. »

— Le Monde, 24 novembre 1988

Autour du film

  • Le film est, au générique, « Dédié à Agnès V. » (Agnès Varda).

Notes et références

  1. (en) « Trois Places pour le 26 », sur discogs.com (consulté le ).
  2. Trois Places pour le 26 sur Le Monde.fr

Liens externes

  • Ressources relatives à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AllMovie
    • Allociné
    • British Film Institute
    • Centre national du cinéma et de l'image animée
    • Ciné-Ressources
    • Cinémathèque québécoise
    • IMDb
    • LUMIERE
    • Movie Review Query Engine
    • OFDb
    • Rotten Tomatoes
    • The Movie Database
    • Unifrance
  • Christian Quendler / Daniel Winkler, "Show Musical und cinéma en chanté. Metareferenzialität und Nostalgie in 'Trois places pour le 26'", in: Kristina Köhler ed., Jacques Demy. München: edition text + kritik [= Film-Konzepte 56]. 80-93. (ISBN 978-3-86916-869-2).
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Articles connexes
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