Tony Bloncourt

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Tony Bloncourt
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Biographie
Naissance
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Port-au-PrinceVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 21 ans)
Forteresse du Mont-ValérienVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Tony Marie Edmond Louis Clainville BLONCOURTVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
haïtienne
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
RésistantVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Parentèle
Suzanne Melvil-BloncourtVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinction

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Tony Bloncourt, né le à Port-au-Prince (Haïti) et mort fusillé le au fort du Mont-Valérien, est un militant communiste d'origine haïtienne qui a rejoint la résistance intérieure française contre l'occupation de la France par l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale.

Biographie

Né dans une famille d'ascendance guadeloupéenne, Tony Bloncourt est le fils d'enseignants partis vivre en Haïti[1]. Il est l'arrière-petit-neveu du député et communard Melvil-Bloncourt, le neveu d'Élie Bloncourt, futur député socialiste de l'Aisne et fondateur du Parti socialiste unitaire, et de Max, dit Max Clainville-Bloncourt, avocat et militant anti-colonialiste, proche d'Hô Chi Minh.

Étudiant à la faculté des sciences de Paris à la fin des années 1930, il adhère à l'Union des étudiants communistes.

Il fait partie des militants ayant participé au premier acte de résistance communiste en France, le défilé du 11 novembre 1940 à Paris.

Il participe ensuite à de nombreux actes de résistance, principalement sous la direction de Gilbert Brustlein, dans le cadre des Bataillons de la jeunesse. Au moment de son arrestation par les Allemands, en , 17 opérations peuvent lui être attribuées.

Il est un des accusés du procès du palais Bourbon, qui se conclut par la condamnation à mort des sept résistants inculpés. Il est fusillé le au Mont-Valérien[1],[2].

Hommages

Une plaque commémorative où figure son nom est apposée au lycée Jacques-Decour de Paris.

Tardivement, il sera décoré de la médaille militaire, de la croix de guerre, et de la médaille de la Résistance, à titre posthume.

La mention mort pour la France lui a été attribuée par le ministère des Anciens Combattants en date du [3].

Sources

Bibliographie

  • Guy Krivopissko, À vous et à la vie: Lettres de fusillés du Mont-Valérien, 1940-1944, Tallandier, 2010, p. 121, (ISBN 978-2847347050)
  • Emmanuel Lemieux, Tony, 1942 : Un procès oublié sous l'Occupation, Éd. François Bourin, Paris, 2012, (ISBN 978-2849413050)[4]
  • Emmanuel Lemieux, Bloncourt et les siens : Les Fantômes du palais Bourbon, Piranha Éditions, 2022, (ISBN 978-2371190801)

Notes et références

  1. a et b « Tony Bloncourt », sur www.resistance-ftpf.net (consulté le )
  2. « Fiche individuelle », sur www.memorialgenweb.org (consulté le )
  3. « Faire une recherche - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  4. Tony, 1942 : un procès oublié sous l'Occupation, sur bmvr.marseille.fr.

Liens externes

  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • « Maitron »
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
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    • IdRef
    • WorldCat
  • « Tony Bloncourt (1921-1942) - Une autre histoire », sur Une autre histoire, (consulté le )
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