Tiziana Terranova

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Tiziana Terranova
Biographie
Naissance
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ItalieVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
italienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Sociologue, chercheuse, conférencière, écrivaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour

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Tiziana Terranova, née en 1967 à Trapani, est une chercheuse et militante italienne. Elle travaille sur les effets sociaux des technologies de l'information, notamment au travers d'une discussion théorique des concepts comme le digital labor ou celui de commun[1],[2]. Terranova a publié la monographie Network Culture. Politics for the Information Age[3], ainsi que de nombreux articles et communications. Elle a été l'invitée de nombreuses conférences. Ses cours au département des sciences humaines et sociales à l'université de Naples portent sur la politique et les médias digitaux.

Théories

Free labor

La partie la plus connue du travail de Terranova est sa thèse, formulée au début des années 2000 : le travail gratuit des utilisateurs est la source de la valeur économique dans l'économie digitale[4]. Le concept de travail gratuit (free labor) est enraciné dans les théories italiennes post-travailliste et autonomiste de la valeur, parmi lesquelles :

  • La relecture de la notion marxienne de General Intellect par Paolo Virno
  • La théorie de la fabrique sociale d'Antonio Negri
  • Le concept de travail immatériel de Maurizio Lazzarato

Le free labor est gratuit à la fois dans le sens où le travailleur (laborer) le réalise volontairement et dans le sens où ce dernier n'est pas rémunéré par les bénéficiaires de ce travail (comme les réseaux sociaux par exemple). En ce sens, le travail gratuit est la forme de travail social qui reçoit le moins de rémunération; Par exemple, Terranova décrit l'université comme une "usine diffuse" (diffuse factory) : "an open system opening onto the larger field of casualised and underpaid ‘socialised labour power'"[5].

Réseaux P2P

Dans son travail, Terranova a évoqué l'idée que les réseaux P2P pouvaient être une forme de marché compatible avec un anarcho-communisme[réf. nécessaire].

Bibliographie sélective

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Articles et communication

  • Free Labor: Producing Culture for the Digital Economy – Été 2000[6].
  • Failure to comply. Bioart, security and the market[7]Transversal, .
  • Netwar 2.0: the convergence of streets and networks[8]Le Monde diplomatique, .
  • Attention, Economy and the Brain[9]Culture Machine, Vol 13 (2012).
  • Red Stack Attack[10]Effimera, .
  • Keynote: Capture All Work[11].

Voir aussi

Références

  1. « Interview with Celia Lury, Luciana Parisi and Tiziana Terranova on Topologies », Theoryculturesociety.org, (consulté le )
  2. (it) « Terranova Tiziana - EduEDA - The EDUcational Encyclopedia of Digital Arts », EduEDA.net (consulté le )
  3. (en) Tiziana Terranova, Network Culture. Politics for the Information Age, Londres, Pluto Press,
  4. « Tiziana Terranova », P2pfoundation.net (consulté le )
  5. « Recomposing the University | Mute », Metamute.org, (consulté le )
  6. Tiziana Terranova, « Free Labor: Producing Culture for the Digital Economy. », Social Text, vol. 18, no 2,‎ , p. 33–58 (lire en ligne)
  7. Failure to comply. Bioart, security and the market (EIT website)
  8. Netwar 2.0: the convergence of streets and networks (Le Monde diplomatique website)
  9. Attention, Economy and the Brain (Culture Machine website)
  10. Red Stack Attack (Effimera website)
  11. (en) [vidéo] Keynote: Capture All Work sur YouTube

Liens externes

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