Thomas-Marie Royou
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Naissance | Quimper |
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Décès | (à 49 ans) Paris |
Nationalité | française |
Activité | Journaliste |
Fratrie | Jacques-Corentin Royou Guermeur |
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Thomas-Marie Royou, né le à Quimper et mort le [1] à Paris, connu sous le nom d’abbé Royou, est un professeur de philosophie qui s'illustra comme journaliste.
Biographie
Il est connu avant la Révolution française comme adversaire du parti philosophique au sein de l'Année littéraire dirigé par Élie Fréron, dont il est le beau-frère.
En 1776, au décès de son beau-frère Elie Fréron, il prend en main la direction de l'Année Littéraire, que son neveu Louis-Marie Stanislas Fréron trop jeune ne pouvait assurer.
L'abbé Royou fut journaliste au Journal de Monsieur dont l'Académie obtint la suppression, en 1783, pour un compte-rendu de séance irrespectueux.
À la Révolution, en 1790, avec Galart de Montjoie, Julien Louis Geoffroy et Jacques Corentin Royou, son frère, il fonde L'Ami du roi, un organe ultraroyaliste – sans doute le plus important. Il y écrit des articles très appréciés dans les milieux contre-révolutionnaires.
Le , un décret supprime l'Ami du roi ; l'abbé Royou est accusé d'abus de liberté de presse et traduit devant la Haute Cour. Malade, l'abbé se cache et meurt peu après.
Il est le frère de l'historien Jacques-Corentin Royou.
Publications
- Le monde de verre réduit en poudre ou Analyse et réfutation des Époques de la nature de celle de M. le comte de Buffon, Paris, 1780[2]
- Étrennes aux beaux-esprits, 1786[3]
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Harvey Chisick, The Production, Distribution Readership of a Conservative Journal of the Early French Revolution : The Ami du Roi of the Abbé Royou, Philadelphie, American Philosophical Society, 1992 (ISBN 0871691981)
Liens externes
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