Théophile Gide

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Théophile Gide
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
8e arrondissement de Paris
Nom dans la langue maternelle
François Théophile Étienne GideVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
PeintreVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maîtres
Paul Delaroche, Léon CognietVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

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Théophile Gide, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un peintre français.

Biographie

François Théophile Étienne Gide naît le à Paris[1].

Entré à l'école des Beaux-Arts le , il se forme sous la direction de Paul Delaroche et de Léon Cogniet[2].

Il se consacre spécialement à la peinture d'histoire, sans négliger la peinture de genre ainsi que celle des sujets religieux, et se fait une position brillante dans le monde des arts[1]. C'est un artiste habile, sans grande originalité, mais dont les sujets sont bien composés et dont le coloris est agréable[3].

Après avoir débuté au Salon de Paris avec une toile ayant pour sujet : La chute des feuilles, il expose un Retour du marché, costumes des Pyrénées, et exécute un tableau pour la chapelle de Saint-Etienne à l'église Saint-Roch[1]. Puis, il produit successivement : Messe dans une église des Pyrénées ; Le jugement de Cinq-Mars et de Thou (Exposition universelle de 1855); Résurrection du fils de la veuve de Naïm (1857); Louis XI et Quentin Durward ; Italienne; Messe dans la campagne, aux environs de Naples (1859); Le récit; Épisode de la jeunesse de Lesucur; La récréation au couvent (1861); Sully quittant la cour de Louis XIII, donné au musée d'Angers; Les femmes à la fontaine, dans les Pyrénées; Neuvaine à la madone (1863); Chanteurs napolitains; Les adieux au couvent, donnés au musée d'Amiens (1864); Une présentation; Moines à l'étude, toile placée au musée d'Alençon (1865); Répétition d'une messe en musique, tableau acquis par le musée de Roubaix (1866); Visite de Sa Sainteté le Pape dans un couvent; La partie d'échecs (1867); Le réfectoire de la Grande-Chartreuse, qui se trouve au musée de Nîmes; La dictée (1868); Chœur du couvent de Saint-Barthélémy, près de Nice (1869); L'école; Les derviches hurleurs de Scutari (1870); Une ambulance au couvent de Cimiès, à Nice; Terrasse du couvent de Saint-Barthélémy (1872); Lesueur chez les Chartreux; Le cavalier galant (1873)[1]. Les Moines à l'étude et la Répétition d'une messe réapparaissent à l'Exposition universelle de 1867[1].

Il exécute une peinture décorative, Le Miracle des fleurs dans l'église Saint-Roch de Paris[4].

Théophile Gide obtient une médaille de 2e classe en 1861 et des médailles aux Salons de 1865 et de 1866[1]. Le il obtient la croix de la Légion d'Honneur[2].

Il meurt le dans sa ville natale[2].

Références

  1. a b c d e et f Glaeser 1878, p. 292.
  2. a b et c Bénézit 1924, p. 419.
  3. Larousse 1878, p. 890.
  4. La Grande Encyclopédie.

Annexes

Bibliographie

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Liens externes

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