Saïd Slimani

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Slimani.

Cet article est une ébauche concernant la Kabylie.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Saïd Slimani
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Tizi OuzouVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
Tizi OuzouVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflit
Guerre franco-allemande de 1870Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Saïd Slimani est conseiller municipal de Tizi Ouzou né en 1850 au village Bouhinoune de Tizi Ouzou et mort en . Son père était Amar Slimani.

Saint-Cyr

Panorama de la ville de Tizi Ouzou.

Engagé volontaire à 18 ans dans l'armée française, Saïd Slimani est admis à l'école de Saint-Cyr et en sort comme sous-officier. Il prend part à la campagne de 1870, où il reçoit la médaille militaire. Il est décoré ensuite de la Légion d'honneur et quitte l'armée après 30 ans de services comme lieutenant[1] de spahis[2]. Saïd Slimani était également titulaire de la Médaille commémorative de la guerre 1870-1871, de la croix de Sainte-Anne de Russie, du Nicham E'Lousir et de la Médaille coloniale[3].

Caïd de Béni Zmenzer

C'était le caïd du douar Sidi Belloua de 1897 à 1914, où il fréquenta la Zaouïa Sidi Belloua, puis caïd du douar de Béni Zmenzer de 1914 à 1922, soit au total pendant 25 ans.

Il fut remplacé au douar de Béni Zmenzer à partir de 1922 par le caïd Mohamed Belhocine originaire du village de Tala Allam[4].

Conseiller municipal

Vue de la ville de Tizi Ouzou.

Lors de l'assemblée du conseil municipal de la ville de Tizi Ouzou en date du , il a été émis le vœu que Saïd Slimani soit nommé Agha-honoraire et qu'il lui soit attribué une pension de retraite[5].

Un secours financier viager d'un montant de 300 francs par an fut voté par le conseil municipal de Tizi Ouzou le en faveur du caïd retraité Saïd Slimani[6].

Lors des élections municipales du , c'est le docteur Ferdinand Huchard qui fut élu maire de Tizi Ouzou, et Saïd Slimani figurait comme conseiller municipal dans cette équipe mayorale[7].

En 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale, Saïd Slimani avait été nommé conseiller municipal à Tizi Ouzou sous la présidence du maire François Zerga[8].

À rappeler que lors des élections municipales du , Saïd Slimani fut désigné conseiller municipal sous la présidence du maire François Pitavy[9].

Saïd Slimani était commandeur de la Légion d'honneur et ancien conseiller municipal[10] à la mairie de Tizi Ouzou sous la présidence du maire Arsène Weinmann qui fut élu le , et fut à plusieurs fois reconduit jusqu'en 1942[11].

Décès

Saïd Slimani est mort deux ans après sa retraite à l'âge de 74 ans.

Il a été enterré le dans le cimetière de Tizi Ouzou (Djebana M'Douha) dans l'actuelle wilaya de Tizi Ouzou.

Notes et références

  1. « Les Spahis », sur officiers-cavalerie.fr via Internet Archive (consulté le ).
  2. « Spahis - 1830-1962 », sur Spahis (consulté le ).
  3. Jean de Crescenzo, Chroniques tizi-ouziennes et regionales, 1914-1928, Paris, J. de Crescenzo, , 482 p. (ISBN 978-2-9525841-1-1, lire en ligne), p. 274.
  4. Jean de Crescenzo, Chroniques tizi-ouziennes et regionales, 1914-1928, Paris, J. de Crescenzo, , 482 p. (ISBN 978-2-9525841-1-1, lire en ligne), p. 216.
  5. Jean de Crescenzo, Chroniques tizi-ouziennes et regionales, 1914-1928, Paris, J. de Crescenzo, , 482 p. (ISBN 978-2-9525841-1-1, lire en ligne), p. 194.
  6. Jean de Crescenzo, Chroniques tizi-ouziennes et regionales, 1914-1928, , 482 p. (ISBN 978-2-9525841-1-1, lire en ligne), p. 225.
  7. Jean de Crescenzo, Chroniques Tizi-ouziennes, , 488 p. (ISBN 978-2-9525841-0-4, lire en ligne), p. 278.
  8. Jean de Crescenzo, Chroniques tizi-ouziennes et regionales, 1914-1928, Paris, J. de Crescenzo, , 482 p. (ISBN 978-2-9525841-1-1, lire en ligne), p. 15.
  9. Jean de Crescenzo, Chroniques tizi-ouziennes et regionales, 1914-1928, Paris, J. de Crescenzo, , 482 p. (ISBN 978-2-9525841-1-1, lire en ligne), p. 111.
  10. Jean de Crescenzo, Chroniques Tizi-ouziennes, , 488 p. (ISBN 978-2-9525841-0-4, lire en ligne), p. 335.
  11. Jean de Crescenzo, Chroniques tizi-ouziennes et regionales, 1914-1928, Paris, J. de Crescenzo, , 482 p. (ISBN 978-2-9525841-1-1, lire en ligne), p. 147.
  • icône décorative Portail de la Kabylie