Rue des Beaux-Arts

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6e arrt
Rue des Beaux-Arts
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La rue des Beaux-Arts vue depuis la rue Bonaparte.
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Situation
Arrondissement 6e
Quartier Saint-Germain-des-Prés
Début 14, rue de Seine
Fin 11, rue Bonaparte
Morphologie
Longueur 138 m
Largeur 15 m
Historique
Création 1825
Ancien nom Passage des Beaux-Arts
Géocodification
Ville de Paris 0797
DGI 0801
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue des Beaux-Arts
Rue des Beaux-Arts
Géolocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 6e arrondissement de Paris)
Rue des Beaux-Arts
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La rue des Beaux-Arts est une rue du quartier Saint-Germain-des-Prés, l’un des quatre quartiers du 6e arrondissement de Paris (Île-de-France, France).

Situation et accès

Longue de 138 mètres, orientée est-ouest, la rue débute au 14, rue de Seine et finit au 11, rue Bonaparte. Elle est en sens unique dans le sens est-ouest.

Le quartier est desservi par la ligne 4 à la station Saint-Germain-des-Prés.

Origine du nom

Le nom de cette voie s’explique par le fait qu'elle débouche (du côté de la rue Bonaparte) en face des « Beaux-Arts » (École nationale supérieure des beaux-arts).

On y trouve aujourd'hui un grand nombre de galeries d’art.

Carte des quatre quartiers du 6e arrondissement de Paris.

Historique

Cette voie a été ouverte en 1825 [1]sous le nom de « passage des Beaux-Arts ». Jusqu’en 1860, cette voie fait partie de l’ancien quartier de la Monnaie au sein de l’ancien 10e arrondissement de Paris.

Entrée des Beaux-Arts rue Bonaparte, dans l’axe de la rue des Beaux-Arts.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 2 :
    • en 1926, Pierre Loeb y installe sa «Galerie Pierre»[2] ;
    • en 1939, librairie à l'enseigne La Peau de chagrin, tenue par Pierre Périchard, déporté en 1943[3] ;
    • libraire à l’enseigne Le Minotaure, tenue par Roger Cornaille[4] ;
    • emplacement de la première librairie de science-fiction La Balance, ouverte par Valérie Schmidt, une proche de l’écrivain Philippe Curval[5] ;
    • domicile du peintre Georges Feher[réf. nécessaire].
  • No 3 : galerie Iris Clert (de 1956 à 1962). Le graveur Louis-Henri Brévière (1797-1869) y a habité.
  • No 3 bis : en 1831, Henri Lacordaire, Charles de Montalembert et Coux fondent ici une première école libre malgré le monopole d’État qui existe alors[6]. C'est vers 1930 que les peintres Lucien Genin (1894-1953) et Élisée Maclet (1881-1962) prennent un appartement en commun, au-dessus du bistrot tenu par Malafosse[7].
  • Plaque historique du n°3bis.
    Plaque historique du n°3bis.
  • Cour intérieure du n°3bis.
    Cour intérieure du n°3bis.
  • No 4 : emplacement de l'Hôtel de Nice, pension de famille où séjournèrent Albert Bartholomé (1848-1928) et Gustave Henri de Beaumont (1851-1922)[réf. nécessaire]. Jim Morrison et son amie, Pam, ont séjourné à l'Hôtel de Nice pendant deux semaines avant de s'installer au 17 rue de Beautrellis où Morrison trouvera la mort.
  • No 5 : domicile du peintre Georges A. L. Boisselier au début des années 1900[réf. nécessaire]. Lieu d'arrestation par la Milice française du poète Guy-Robert du Costal et son épouse Yvonne Le Marec, résistants, le [8]. L'artiste créatrice en tissus Hélène Van Melle-Henry y a occupé un appartement jusqu'en 1965 année de sa mort. Son mari Joseph Van Melle est un moment directeur aux Éditions Berger-Levrault & Cie qui ont eu leur siège administratif à cette adresse.
  • No 8 : Henri Fantin-Latour (1836-1904) y élit domicile[9] - siège de L’Opinion, journal hebdomadaire français, fondé en 1907 qui parait chaque samedi jusqu’en 1938[réf. nécessaire]. Galerie Flak, spécialisée dans les arts primitifs. Emplacement des bureaux et ateliers de la Documentation photographique[10], fondée par le photographe Adolphe Giraudon (1849-1929), puis reprise par son fils Georges Giraudon (1885-1970).
  • No 10 : Prosper Mérimée et Camille Corot ont habité cet immeuble[11].
  • No 13 : Oscar Wilde est mort à l’hôtel d’Alsace où de nombreuses personnalités ont également séjourné, dont notamment Jorge Luis Borges entre 1977 et 1984[8].
Article détaillé : L'Hôtel.

Bibliographie

Références

  1. Louis et Félix Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, 1844, notice « Arts (passage des Beaux-) », p. 34 ; dans Gallica (lire en ligne).
  2. Pierre Loeb, sur AGORHA.
  3. Périchard Pierre.
  4. (BNF 13489261).
  5. Le déjeuner fantastique, Libération, 2005.
  6. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de Minuit, p. 169.
  7. André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre : Peintres, sculpteurs, graveurs, dessinateurs, illustrateurs, plasticiens aux 19e et 20e siècles, André Roussard, , 640 p. (ISBN 978-2951360105, lire en ligne)
  8. a et b Plaque commémorative sur la façade.
  9. X.
  10. Giraudon (firme), sur data.bnf.fr.
  11. Leonard Pitt, Promenades dans le Paris disparu: un voyage dans le temps au cœur du Paris historique, Parigramme, (ISBN 978-2-84096-248-9).

Liens externes

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  • « Rue des Beaux-Arts », www.v2asp.paris.fr.

Articles connexes

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