Rudi Baerwind

Cet article est une ébauche concernant un peintre allemand.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Rudi Baerwind
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
MannheimVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
MannheimVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
allemandeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
PeintreVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Vue de la sépulture.

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Rudi Baerwind, né à Mannheim le et mort dans cette même ville le , est un peintre allemand.

Biographie

Après des études à l'Ècole des beaux-arts de Munich et celle de Berlin, Rudi Baerwind fuit le nazisme pendant les années 1930 et vient étudier à Paris à l'Académie Ranson et à l'Académie Fernand Léger.

Il est interné en France comme allemand au début de la Seconde Guerre mondiale. En 1942, il est arrêté par l'armée allemande, déclaré déserteur et envoyé sur le front russe en 1944 où il est fait prisonnier. Il réussit à s'échapper en se faisant passer pour français en 1945 et est rapatrié sur Paris[1].

De retour à Mannheim, Baerwind exécute les décors de Siegfried de Richard Wagner au National Theater de Mannheim[2].

En 1957, il revient vivre à Paris où le critique Michel Tapié le soutient[3]. Baerwind organise alors des expositions-rencontres d'artistes français et allemands[4]. Il organise également le « Symposium der Kunst » ((fr) « symposium de l'art ») à Mannheim.

Profondément influencé par l'expressionnisme allemand, son travail évolue après une phase surréaliste vers l'informel, puis se rapproche du style international qui l'apparente de fait à Georg Baselitz ou Markus Lüpertz.

En 1972, il reçoit le grand prix international de France. La même année, il expose au Salon des réalités nouvelles à Paris.

Le musée de Mannheim lui organise une rétrospective en 1980.

Rudi Baerwind a écrit son autobiographie : Ich bin ein Maler - und basta ((fr) Je suis un peintre - et basta)[5].

Bibliographie

  • Dictionnaire Bénézit
  • Centre Pompidou, Bibliothèque Kandinsky, voir https://www.centrepompidou.fr/cpv/ressource.action?param.id=FR_R-f4b3134e6ae872806581bb4a721211fd&param.idSource=FR_P-f4b3134e6ae872806581bb4a721211fd

Iconographie

Notes et références

  1. Rudi Baerwind Maler, Cat, Kunstverein 2007, Heddesheim, Allemagne
  2. Rudi Baerwind. Leben und Werk 1910-1982. München, 1. Auflage 2010, (ISBN 978-3-7774-3151-2)
  3. Michel Tapié, Rudi Baerwind, Galerie Cyrus, Paris, 1972
  4. « Informationen für Verkäufer und Käufer », sur rudi-baerwind.de (consulté le ).
  5. Eigenverlag, o. Druckdatum 1970 rééd.1974
  • icône décorative Portail de la peinture
  • icône décorative Portail de l’Allemagne
  • icône décorative Portail de l’histoire de l’art
  • icône décorative Portail de la France