Roberto Capucci

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne s'appuie pas, ou pas assez, sur des sources secondaires ou tertiaires ().

Pour améliorer la vérifiabilité de l'article ainsi que son intérêt encyclopédique, il est nécessaire, quand des sources primaires sont citées, de les associer à des analyses faites par des sources secondaires.

Roberto Capucci
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (93 ans)
RomeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
italienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Modéliste, costumierVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Le musée Capucci

Roberto Capucci, né le à Rome, est un créateur de mode italien. Ses réalisations emploient régulièrement les formes géométriques[1] et les couleurs vives. Il a reçu de nombreuses récompenses pour l'ensemble de son travail.

Biographie

Premières années et formation

Il dessine pour les femmes qui l'entourent (sa mère, sa tante, ses sœurs, les domestiques) des chaussures par exemple et exprime son opinion sur leurs tenues. Après avoir étudié au Liceo Artistico, il rentre à l’Academia delle Belle Arti, à Rome[2].

Parcours professionnel

C’est la journaliste Maria Foschini qui travaillait pour le Giornale dell’artigianato, qui l’introduit auprès d’un tailleur. Il commence sa carrière de créateur de mode en 1950 avec un atelier sur la Via Sistina, à Rome. En 1951, alors âgé d'une vingtaine d'années, il débute réellement[1] et est invité à présenter ses modèles pour la première fois à Florence, en marge du travail d’autres stylistes italiens. Les autres participants à l’évènement refusent sa présence : il est interdit de participation. Mais les journalistes apprécient ses créations et lancent son succès[3]. En 1952, aux côtés d'autres designers tels que Vincenzo Ferdinandi, la Sartoria Antonelli, l'Atelier Carosa, Giovanelli Sciarra, Polinober, Germana Marucelli, la Sartoria Vanna, Jole Veneziani lors du premier défilé de mode historique à la Sala Bianca du Palazzo Pitti à Florence. Une très jeune Oriana Fallaci, envoyée par le journal Epoca, a annoncé la nouvelle[4].

En 1956 il reçoit la Médaille d’Or de Venise[réf. nécessaire] et il est acclamé par la presse comme le meilleur créateur de mode italien.[non neutre][réf. nécessaire] En 1958 il gagne l’Oscar de la Mode[réf. nécessaire].

En 1962, avec le financement d'un homme d'affaires florentin[3], il ouvre un atelier à Paris[2], rue Cambon, qui se maintiendra jusqu’en 1968 où il retourne à Rome[2] pour des raisons familiales. Il se lie d’amitié à cette occasion avec Pierre Cardin[réf. nécessaire] Pendant son séjour à Paris il décrit de grands changements dans la mode (explosion de prêt à porter, rôle de la presse qui s’accentue, etc.)[pas clair][réf. nécessaire] Il quitte la Camera nazionale della moda italiana en 1982, pour prendre ses distances par rapport à ses collègues[pas clair], mais demeure actif de nombreuses années. Une exposition a lieu en 1990 dans le Kunsthistorisches Museum de Vienne et une autre au Teatro Farnese de Parme, en 1996.

Caractéristiques de son travail

Il n’aime pas un artiste en particulier mais l’art au sens large, qu’il apprécie sans l’étudier et le copier, seulement pour la vague d’émotion que les œuvres déclenchent[Interprétation personnelle ?]. Il écoute par exemple beaucoup de musique et visite régulièrement les musées[réf. nécessaire]. Il garde avec le monde de la mode une relation distante[Interprétation personnelle ?] et a refusé très tôt de participer à des défilés de mode refusant de se plier au diktat des présentations bisannuelles lors des semaines de la mode. Il définit ses créations comme des œuvres d’art faites en tissus[réf. nécessaire]. Quelques extraits d’interview expriment sa vision de son métier et de la femme : « La femme pour Capucci, est une statue vivante, une statue joyeuse, une statue éthérée, une statue sacrée, une statue légère, une statue chic, une statue formidable, une statue enjouée mais jamais une statue frivole. » ; « La beauté ? Pour moi c’est quelque chose de difficile, de mystérieux. Quelque chose à découvrir »

Notes et références

  1. a et b Valerie Mendes et Amy de la Haye (trad. de l'anglais par Laurence Delage, et al.), La mode depuis 1900 [« 20th Century Fashion »], Paris, Thames & Hudson, coll. « L'univers de l'art », , 2e éd. (1re éd. 2000), 312 p. (ISBN 978-2-87811-368-6), p. 145
  2. a b et c Georgina O'Hara Callan (trad. Lydie Échasseriaud), Dictionnaire de la mode [« The Encyclopaedia of Fashion »], Paris, Thames & Hudson, coll. « L'univers de l'art », (réimpr. 2011) (1re éd. 1986), 303 p. (ISBN 978-2-87811-327-3, présentation en ligne), p. 49
  3. a et b Linda Watson (trad. de l'anglais), Vogue - La mode du siècle : Le style de chaque décennie, 100 ans de créateurs [« Vogue Twentieth Century Fashion - 100 years of style by decade and designer »], Paris, Éditions Hors Collection, , 255 p. (ISBN 2-258-05491-5), « Capucci, Roberto », p. 106
  4. « Epoca n.95/1952 »

Bibliographie

  • Lucia Forniari Schianchi, cat. exp., Roberto Capucci al teatro Farnese, Progetti Museali Editore, Roma, 1996.

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Italie
    • Espagne
    • Pays-Bas
    • WorldCat
  • icône décorative Portail de la mode
  • icône décorative Portail de l’Italie