Renée Darriet

Renée Darriet
Photo restaurée et colorisée de Renée Darriet
Biographie
Naissance
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Mont-de-MarsanVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 99 ans)
Mont-de-MarsanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Parti politique
Parti socialisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Seconde Guerre mondialeVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Renée Darriet, née le [1] à Mont-de-Marsan et morte le dans cette même ville, est une résistante française[2].

Biographie

Renée Marie Darriet est la fille de Pierre Darriet, employé aux télégraphes, et d'Anne Marie Rose Duluc, couturière, domiciliés route du Houga[1].

Résistance

Son emploi de téléphoniste aux PTT de Mont-de-Marsan, ville traversée par la ligne de démarcation pendant l'occupation allemande[n 1], lui donne la possibilité de renseigner la lutte clandestine et en , Renée Darriet rentre dans la Résistance avec son jeune frère dans le réseau de renseignements CND-Castille[3].

Arrestation et internement

Elle est arrêtée le par la police française, puis les Allemands, dans sa maison familiale. Alertée la veille par l'absence de réponse de son frère, évadé clandestin à Bordeaux, alors qu'elle lui téléphone chaque semaine, elle a le temps de prévenir son réseau et d'enterrer dans son jardin tous les documents pouvant la compromettre, avant d'être emmenée[2].

Emprisonnée à Bordeaux, notamment au fort du Hâ, pendant deux mois, elle garde le silence lors de son interrogatoire.

Déportation

Elle est déportée le au camp de Ravensbrück, dans le même convoi que Geneviève de Gaulle-Anthonioz, avant de rejoindre celui de Schlieben. Après un an et demi de captivité, elle retrouve sa liberté le lors de la libération du camp par l'Armée rouge. Comme elle juge les habits civils qu'on lui propose inconfortables, et aussi par esprit de défi, elle regagne la France dans sa tenue de déportation, après une marche de plusieurs centaines de kilomètres s'étalant sur deux mois[2].

Vie politique

Toujours discrète sur son passé, militante du PS, elle devient conseillère municipale du maire de Mont-de-Marsan Charles Lamarque-Cando pendant une quinzaine d'années. Elle se présente aux élections cantonales, sans succès[2].

Décès

Elle décède à l'hôpital Layné de Mont-de-Marsan de mort naturelle à l'âge de 99 ans[2].

Hommages

Décorations

Durant sa vie, elle reçoit les décorations suivantes :

Odonymie

Un dernier hommage public lui est rendu en par le sénateur-maire Philippe Labeyrie, qui donne le nom de Renée Darriet à une rue de la ville lors du réaménagement de l'ancienne caserne Bosquet[2].

Notes et références

Notes

  1. La ville de Mont-de-Marsan est occupée à partir du 27 juin 1940. La libération de Mont-de-Marsan a lieu le 21 août 1944 avec le combat du pont de Bats.

Références

  1. a et b État civil de Mont-de-Marsan, « Mont-de-Marsan-Naissances-1911 - 1914-4 E 192/115 », sur Archives départementales des Landes, (consulté le )
  2. a b c d e et f Jean-Louis Hugon, « Renée Darriet, ou la flamme et la discrétion », sur le journal Sud Ouest, (consulté le )
  3. a b et c « Renée Darriet », sur Centre pédagogique de la Résistance et de la Déportation des Landes (consulté le )
  4. Ordre de la Libération, « Base Médaillés de la Résistance française - fiche Renée DARRIET » (consulté le )

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Renée Darriet, sur Wikimedia Commons

Lien externe

  • Entretien audio enregistré le 25 avril 2010.
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