René Carrère

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René Carrère
Biographie
Naissance

10e arrondissement de Paris
Décès
(à 80 ans)
16e arrondissement de Paris
Autres noms

René Ouillon René O. Carrère

René Ouillon-Carrère
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Réalisateur, peintre, acteurVoir et modifier les données sur Wikidata

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René Ouillon dit René Ouillon-Carrère puis René Carrère, né le à Paris 10e [1] et mort le à Paris 16e, est un escrimeur, peintre, décorateur, acteur et réalisateur français. René Carrère était le frère cadet du sculpteur et dessinateur Fernand Ouillon-Carrère.

Biographie

René Carrère est le deuxième fils de Marguerite Carrère. Son acte de naissance, tout comme celui de son frère ainé Fernand, ne mentionne pas de père. Il a 10 ans lorsque sa mère prend pour mari le bijoutier parisien Emile Ouillon. Celui-ci reconnait aussitôt les deux enfants de sa nouvelle épouse. Pour l'état civil, le patronyme de René et de son frère devient "Ouillon". Mais comme ils sont déjà de jeunes adolescents et qu'ils ne veulent pas renoncer à leur nom de naissance, ils entrent tous les deux dans la vie sous le nom de "Ouillon-Carrère".

Élève de Gabriel Ferrier et de Tony Robert-Fleury, membre de la Société nationale des beaux-arts, René Carrère expose au Salon des artistes français de 1929 le dessin Les deux amies et la peinture La Drogue[2].

On lui doit aussi des portraits de célébrités tels Sacha Guitry, Hellé Nice, Mistinguett, Musidora, Maud Loty ou Colette.

C'est en qu'il fonde la société de production Les films René Carrère[3],[4] qui n'aura qu'une brève existence avec seulement deux films à son actif : Le Prix de beauté et Corsica. Un troisième film, Paris historique, dont le tournage avait commencé dès l'été 1923[5] avec, entre autres, les acteurs Gabriel Signoret (Louis XIV), Marguerite Madys (Ninon de Lenclos / la Voisin), Raoul Paoli (Bayard / Du Guesclin / Étienne Marcel), Geneviève Cargèse (Mlle de la Vallière) et Monique Chrysès (Marguerite de Bourgogne / Mme de Maintenon)[6], n'a jamais été terminé. Seule la première des deux parties du film a été entièrement réalisée[7] et a fait l'objet d'une présentation en [8].

Dans un tout autre domaine, René Carrère était aussi reconnu comme un escrimeur amateur de haut niveau à l'épée[9],[10].

Peintre

  • 1904 : Portrait de M.A.M.... au Salon des Artistes Français
  • 1905 : Le maitre d'armes Michel Filippi, au Salon de la Société nationale des beaux-arts
  • 1906 : Mlle M Montavon dans le rôle de Blanchette, au Salon de la Société nationale des beaux-arts
  • 1908 : M. George Grand dans le rôle du duc d'Enghien, à l'Exposition du Cercle Volney
  • 1909 : Mon modèle, au Salon de la Société nationale des beaux-arts
  • 1910 : Grande galerie de portraits de célébrités pour la brasserie Gambrinus, Paris 9e
  • 1911 : Portrait de Mlle Irène Bordoni au Salon de la Société des dessinateurs humoristes
  • 1911 : Le farniente, au Salon de la Société des dessinateurs humoristes
  • 1911 : Portrait de Mlle Andrée Spinelly, du théâtre des Capucines, au Salon de la Société nationale des beaux-arts
  • 1913 : Portrait de Mlle Jane Renouardt, au Salon du Cercle Volney
  • 1913 : M. Georges Grand dans le rôle du duc d'Enghien, au Salon de la Société nationale des beaux-arts
  • 1914 : Portrait de Mlle Marcelle Évrard, à l'Exposition des portraits d'actrices
  • 1914 : Mlle Renée Lemoine, de l'Opéra, au Salon de la Société nationale des beaux-arts
  • 1914 : Mistinguett, au Salon de la Société nationale des beaux-arts
  • 1914 : Anna Pavlova, au Salon de la Société nationale des beaux-arts
  • 1920 : La danseuse Roselly, de l'Opéra, au Salon de la Société nationale des beaux-arts
  • 1920 : Lord et Lady L***, au Salon de la Société nationale des beaux-arts
  • 1921 : Portrait de Mlle Chrysias, au Salon de la Société nationale des beaux-arts[11]
  • 1922 : Madame Arlequin, au Salon de la Société nationale des beaux-arts
  • 1923 : La danseuse à la rose, au Salon de la Société nationale des beaux-arts
  • 1926 : Don Juan, au Salon de la Société nationale des beaux-arts[12]
  • 1927 : Portrait d'une star, Mlle Geneviève Cargèse, au Salon de la Société nationale des beaux-arts
  • 1929 : Les fumeurs d'opium, au Salon de la Société nationale des beaux-arts
  • 1931 : Portrait de Mme Colette, au Salon de la Société nationale des beaux-arts
  • 1931 : Portrait de Maud Loty, au Salon de la Société nationale des beaux-arts

Décorateur

  • 1933 : Mam'zelle Malakof, comédie en 2 actes et 5 tableaux de Mario Duliani d'après l'œuvre de Laszlo Bus-Fekete, au théâtre de la Renaissance ()
  • 1934 : Une fête à Séville, soirée de gala 1900 au Casino de Cabourg ()

Filmographie

Comme acteur

Comme décorateur

Comme réalisateur

Bibliographie

  • Pascal Roques, René Carrère : enquête sur un nouveau Taillandy dans Cahiers Colette no 42, 2022, p. 177
  • René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 243
  • Bénézit, 1961, 1999

Notes et références

  1. Acte de naissance n° 739 avec mentions marginales de légitimation et de décès. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 10e arrondissement, registre des naissances de 1879.
  2. René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 243
  3. Un peintre à l'écran, M. René Carrère. Comoedia, 17 mars 1922, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  4. Excelsior-Cinémas. Les films René Carrère. Excelsior, 17 mars 1922, p. 6, lire en ligne sur Gallica.
  5. Sous les feux du studio. Pas de chance. L'Intransigeant, 3 novembre 1923, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  6. Chronique cinégraphique. On a tourné... On tourne... On va tourner. L'Écho d'Alger, 27 juin 1923, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
  7. La vie du cinéma. Ce qu'on a fait, ce qu'on va faire. L'Intransigeant, 20 décembre 1924, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  8. Ce qu'on a fait, ce qu'on va faire. En France. L'Intransigeant, 29 mars 1924, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  9. Les arts. L'art et le sabre. Gil Blas, 13 juin 1934, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  10. Escrime. Les tournois d'épée. La Vie au grand air, 3 août 1912, p. 598, lire en ligne sur Gallica.
  11. Le Salon de la Nationale. Le Monde illustré, 30 avril 1921, p. 324, lire en ligne sur Gallica.
  12. Les Salons. Mobilier et décoration, novembre 1926, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
  13. Les cinémas. Informations. Engagements d'artistes. Comoedia, 24 avril 1922, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
  14. Figaro-Cinéma. Pauline Pô dans Corsica. Le Figaro, 6 juillet 1923, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  15. Quelques beaux films. Corsica, idylle tragique en 6 parties. Les Spectacles, 14 septembre 1923, p. 7, lire en ligne sur Gallica.
  16. Marguerite Casalonga (Paris 1865-Neuilly-sur-Seine 1935), élève de Charles Gounod, est essentiellement connue comme compositrice. Corsica est sa seule incursion connue dans le domaine du cinéma. En tant que scénariste et co-réalisatrice, elle emprunta pour l'occasion le prénom de Vanina. Elle était la seconde épouse du journaliste et homme de lettres Lucien Victor-Meunier (1857-1930) dont elle eut deux enfants.
  17. Revue de la Presse. Louis XIV et... la tour de Nesle. Comoedia, 11 août 1923, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
  18. Cinéma. Une enquête. Leurs projets. Comoedia, 29 août 1923, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
  19. Courrier du cinéma. "Le Prix de beauté". Le Petit Journal, 27 avril 1922, p. 4, lire en ligne sur Gallica.

Liens externes

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