René-Auguste de Chateaubriand

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René-Auguste de Chateaubriand
Biographie
Naissance
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Manoir des Touches (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
CombourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Allégeance
Drapeau du royaume de France Royaume de France
Domicile
Activités
Officier de marine, armateur, marchand d'esclaveVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Conjoint
Apolline Jeanne Suzanne de Bédée (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Jean Baptiste Auguste de Chateaubriand
Lucile de Chateaubriand
François-René de ChateaubriandVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Conflit

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René-Auguste de Chateaubriand, comte de Combourg (né au manoir des Touches à Guitté le , et mort à Combourg le ), est un officier de marine, armateur et négrier français. Il est le père de Jean-Baptiste de Chateaubriand et de l'écrivain François-René de Chateaubriand.

Biographie

D'une vieille famille de la noblesse bretonne désargentée, originaire de la Guérande à Hénanbihen, fils de François de Chateaubriand et de Perronelle Claude Lamour de Lanjégu, René-Auguste de Chateaubriand s'engage dans la marine à l'âge de quinze ans. Il participe à la guerre de Succession d'Autriche, comme lieutenant sur l'Assomption en guerre et en marchandises en 1745, sur lequel il fait enrôler son frère Pierre. Puis son frere Joseph en 1746 sur le corsaire le Tigre, dont il était second capitaine[1]. Sur ce navire, il prend part à deux croisières, mais est fait prisonnier. En 1747, il devient capitaine commandant le Blancfort vers les Antilles pour le roi.

Installé à Nantes entre 1748 et 1757, il réalise trois voyages vers la colonie de Saint-Domingue (actuelle Haïti), puis une nouvelle sur le navire Apollon armé par Mosneron.

Il épouse à 34 ans, en 1753 Apolline de Bédée (1726-1798), avec qui il a dix enfants, dont six survivront : Jean-Baptiste de Chateaubriand, officier et conseiller au Parlement de Bretagne, mort guillotiné, gendre de Louis Le Peletier de Rosambo et père de Geoffroy Louis de Chateaubriand ; Marie Anne Françoise, comtesse de Marigny ; Bénigne Jeanne, comtesse de Québriac, puis Mme de La Celle de Châteaubourg ; Julie, épouse d'Annibal Pierre François de Farcy ; Lucile et François-René.

Il s'établit ensuite comme armateur à Saint-Malo, s'associant notamment à son frère Pierre (père d'Armand de Chateaubriand) et aux Espivent de La Villesboisnet, et s'enrichit dans les colonies. Il arme, pour la guerre de course durant la guerre de Sept Ans ou le commerce, notamment la Villégénie, l'Amaranthe, le Vautour et la Providence à Saint-Malo et la Renoncule et le Jeune-Auguste à Rochefort. Plusieurs des expéditions qu'il organise sont destinées à la traite négrière[2],[3].

Le château de Combourg.

Il acquiert le domaine de Combourg pour 300 000 livres en 1771 grâce à ses armements corsaires pendant la guerre de Sept ans[4].

Bibliographie

  • Gilbert Bruti (dir.) et Philippe Hrodej (dir.), Dictionnaire des corsaires et pirates, Paris, CNRS éditions, , 990 p. (ISBN 978-2-271-07701-1, lire en ligne)
  • Georges Collas, Un cadet de Bretagne au XVIIe siècle, René-Auguste de Chateaubriand, comte de Combourg (1718-1786) : d'après des documents inédits sur la vie maritime, féodale et familiale en Bretagne au XVIIIe siècle,
  • Barthélemy Pocquet du Haut-Jussé, « M. de Chateaubriand père », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, nos 56-1,‎ , p. 192-194

Notes et références

  1. Michel Basset, l'évolution des activités au XVIII, PUR,2012. Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne. 2-2,26.
  2. « Trans-Atlantic Slave Trade - Database », sur www.slavevoyages.org (consulté le )
  3. Georges Saint-Mleux, « Les armements de M. de Chateaubriand », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, vol. 34, no 1,‎ , p. 1–14 (DOI 10.3406/abpo.1919.1512, lire en ligne, consulté le )
  4. Dans Saint-Malo au temps des négriers, publié chez Karthala en 2001, Alain Roman, qui fait autorité en matière maritime, démontre que la fortune de René Auguste de Chateaubriand est faite grâce à son activité de corsaire
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