Rémy Jacques

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Jacques.

Rémy Jacques
Fonctions
Sénateur de la Troisième République
Département d’Oran
-
Marcel Saint-Germain
Député français
Troisième législature de la Troisième République française
Département d’Oran
-
Félix de Solliers
Député français
Deuxième législature de la Troisième République française
Département d’Oran
-
Député français
Première législature de la Troisième République française
Département d’Oran
-
Député français
Assemblée nationale
Département d’Oran
-
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
BreteuilVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 88 ans)
OranVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Rémy Jacques est un homme politique français né le à Breteuil (Oise) et mort à Oran le .

Avocat à Oran, en Algérie. Il se présente à la députation à Oran le 17 février 1871 mais échoue. Grâce à l'option de Léon Gambetta pour une autre circonscription, il se représente à nouveau devant les électeurs et parvient à se faire élire. Cependant, son élection est annulée en raison d'irrégularités dans les recensements des votes et doit à nouveau se représenter le 7 janvier 1872, cette fois définitivement.

Il reste député d'Oran jusqu'en 1882, où il devient sénateur d'Oran de 1882 à 1900, siégeant au groupe de l'Union républicaine[1]. Il refuse en 1876, une candidature au Sénat préférant rester à la Chambre des députés. Il est l'un des 363 qui refusent la confiance au gouvernement de Broglie, le . En juin 1881, il attaqua le gouvernement de l'Algérie, Albert Grévy, prônant une action plus forte et demandant sa démission.

Il est réélu à l'unanimité des suffrages exprimés en 1891 et défend la colonisation de l'Algérie. Le 6 mars 1891, il intervint dans la discussion d'une interpellation pour s'élever contre ceux qui exagéraient l'antagonisme entre colons et algériens pour regretter que l'on n'ait pas introduit en Algérie davantage de viticulteurs français après la ruine du vignoble méridional par le phylloxera. Le 29 mai 1893. Jacques intervint de nouveau pour demander qu'une loi organique rassemble les propositions pour mettre un terme à l'instabilité du régime administratif de l'Algérie. Il intervient à nouveau pour discuter d'une loi réorganisant la propriété foncière en Algérie et l'année suivante demanda l'amélioration des services postaux transméditerranéens. Il obtient en 1899 le maintien des crédits de la création d'écoles en Algérie.

Il échoue cependant en 1900 face à la division du Parti colonial et face à Marcel Saint-Germain.

Références

  1. « Base de données historique des anciens députés - Assemblée nationale », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).

Source

Liens externes

  • Ressources relatives à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Sénat
    • Base Sycomore
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • WorldCat
  • icône décorative Portail de l’Algérie
  • icône décorative Portail de la politique française