Rémy Duhem

Cet article est une ébauche concernant un peintre et un avocat français.

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Rémy Duhem

Biographie
Naissance	1^er octobre 1891 Douai
Décès	20 juin 1915 (à 23 ans) Saint-Remy-la-Calonne
Nationalité	française
Activité	Peintre
Père	Henri Duhem
Mère	Marie Duhem

Autres informations
Conflit	Première Guerre mondiale
Distinctions	Mort pour la France (1915) Croix de guerre 1914-1918 (1920)

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Rémy Duhem, né le 1^er octobre 1891 à Douai et mort au combat le 20 juin 1915 à Saint-Remy-la-Calonne, est un peintre et avocat français Mort pour la France. Il est le fils des artistes peintres Henri Duhem et Marie Duhem.

Biographie

Henri Rémy Émile Duhem, naît le 1^er octobre 1891 à Douai dans le département du Nord. Il est le fils des artistes peintres Henri Duhem et Marie Duhem née Sergeant^[1].

En 1912, sur sa fiche militaire, il exerce la profession d'avocat et est domicilié rue Falguière dans le 15^e arrondissement de Paris^[2].

En 1919, le peintre George Desvallières organise une exposition spéciale qui réunit les œuvres des jeunes artistes mobilisés dont plusieurs sont tombés au champ d'honneur, parmi ces artistes figure de Rémy Duhem avec 5 peintures, Portrait de fillette, La vieille Angélique, Mon portrait, Les pêches et Étude^[3].

En 1922, dans l'ouvrage La dernière lettre écrite par des soldats tombés au champ d'honneur 1914-1918, on peut lire la lettre écrite, le 18 juin 1915, deux jours avant sa mort, par Rémy Duhem à ses parents^[4].

Toujours en 1922, Henri Duhem publie un livre La Mort du foyer paru aux Éditions Figuière, où il exprime toute sa douleur d'avoir perdu son fils Rémy, Mort pour la France en 1915, et son épouse, Marie Duhem, en 1918, qui elle, n'aura pas survécu à la douleur de cette perte^[5].

Le 12 juin 1926, Henri Duhem offre, à l'Académie des beaux-arts, l'ouvrage de Camille Mauclair Marie Duhem, Rémy Duhem (1924), illustré de reproductions d'œuvres des deux artistes^[6].

Il est mort pour la France le 20 juin 1915, à l'assaut des Éparges, tué à l'ennemi, au Bois-Haut tranchée de Calonne, à Saint-Remy-la-Calonne^[7].

Œuvres dans les collections publiques

Douai, Musée de la Chartreuse salle Marie Duhem en 1937, œuvres léguées au musée par Henri Duhem, président de la commission générale du musée
- Portrait de l'auteur, esquisse
- La fille au coq
- Paysage
- La vieille Angélique
- Nature morte (pêches)
- Fleurs dans un cuivre
- Retour de chasse
- Nature morte (un poulet)
- Poissons
- Portrait de jeune fille (Colette H…)
- Portrait de jeune garçon (Marc H…)
- Paysanne (étude)^[8].

Distinction

Rémy Duhem est déclaré mort pour la France^[7]. Il est décoré de la croix de guerre 1914-1918 à titre posthume^[9].

Notes et références

↑ « acte de naissance de Rémy Duhem n^o 551 », sur archivesdepartementales.lenord.fr (consulté le 2 août 2020), p. 355.
↑ « Fiche militaire de Rémy Duhem matricule n^o 2567 », sur archivesdepartementales.lenord.fr (consulté le 2 août 2020), p. 117.
↑ « Le Grand écho du Nord de la France », quotidien, n^o 127,‎ 10 mai 1919 (lire en ligne, consulté le 2 août 2020).
↑ Union des pères et des mères dont les fils sont morts pour la Patrie (Paris), La dernière lettre écrite par des soldats tombés au champ d'honneur 1914-1918, E. Flammarion (Paris), 1922, 283 p. (lire en ligne), p. 102.
↑ « Journal des débats politiques et littéraires », quotidien, n^o 134,‎ 15 mai 1923, p. 3 (lire en ligne, consulté le 2 août 2020).
↑ « Journal officiel de la République française », quotidien, n^o 138,‎ 14 juin 1926, p. 6614 (lire en ligne, consulté le 2 août 2020).
↑ ^{a et b} « Fiche militaire de Rémy Duhem », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le 2 août 2020).
↑ Leroy, Stéphane, Catalogue des peintures, sculptures, dessins et gravures exposés dans les galeries du musée de Douai, Douai, 1937, 192 p. (lire en ligne), p. 123.
↑ « Journal officiel de la République française », quotidien, n^o 97,‎ 9 avril 1920, p. 5656 (lire en ligne, consulté le 2 août 2020).