Régis Gignoux

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Régis Gignoux
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 53 ans)
9e arrondissement de Paris
Nom de naissance
Marie Régis Joseph GignouxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Écrivain, journalisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

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Régis Gignoux, né Marie Régis Joseph Gignoux le à Lyon et mort le à Paris, est un journaliste, romancier et auteur dramatique français.

Biographie

Régis Gignoux, troisième enfant de Georges Gignoux, avocat à Lyon, s’installe à Paris peu avant 1910. Il commence sa carrière journalistique comme chroniqueur et critique dramatique dans différents journaux[1] : Paris-Journal, Comœdia, Le Figaro. Il collabore à L'Illustration qui publie la plupart de ses pièces de théâtre dans son supplément théâtral[2].

Il se marie à Paris le avec Jeanne Marie Passier. Le couple aura un fils.

Régis Gignoux, caricature par Charles Gir.

Lors de sa mort le journal Comœdia, sous la signature d'Étienne Rey, lui consacre un important article en page une[3] : « Esprit curieux, avisé, d'une culture très vaste, il s'est essayé dans les genres les plus divers. Journaliste très fin, il a fait longtemps au Figaro et dans divers journaux, des chroniques remarquées pour l'ironie de leurs idées et la sûreté de leur langue... Si, à travers toute cette production un peu disparate, on voulait définir sa vraie physionomie, exprimer cette personnalité que tout écrivain porte en lui, sans toujours l'extérioriser, on verrait qu'il fut avant tout un esprit voltairien, un esprit donc très français, ayant le goût des idées, se méfiant un peu de la sensibilité, ou la dissimulant avec une sorte de pudeur. »

Par décret du , Régis Gignoux est nommé chevalier dans l'Ordre national de la Légion d'honneur[4].

Publications

Théâtre

  • L'Ingénu, comédie en trois actes d'après le conte de Voltaire. Première Théâtre Michel, (co-auteur Charles Méré) ed. Paris 1914, Illustrations de Henry Rudaux[5].
  • La Folle Escapade, opérette en 3 actes, Paris, 1919, première Théâtre des Variétés (co-auteur Maurice de Marsan), musique d'Octave Crémieux.
  • Hercule à Paris, revue en deux actes et un prologue, (co-auteur Rip), première Théâtre du Palais royal, [6].
  • Miousic, revue en 2 actes, Paris, 1920, première Théâtre du Vaudeville , mis en scène de Pierre Wolff.
  • Le Scandale de Deauville, comédie en 3 actes, Paris 1920, première Théâtre des Capucines, , avec Madeleine Carlier, Marguerite Deval, Jacques Louvigny.
  • Vive Boulbasse !, comédie en un acte, Les Cahiers d'aujourd'hui, N °3, , première Théâtre Grand Guignol,
  • Kama Soutra, ou Il ne faut pas jouer avec le feu, comédie en un acte, Paris, 1922, Librairie théâtrale, première, Théâtre du Grand-Guignol, , lire en ligne sur Gallica
  • L'Appel du clown, comédie en un acte, première Théâtre Grand Guignol, . Éditions Les Auteurs, 1930, avec des gravures à l'eau-forte de A. Dunoyer de Segonzac.
  • Le Fruit vert, comédie en 3 actes, Paris, 1924, première Théâtre des Variétés, (co-auteur Jacques Théry),avec Jules Berry
  • Le Monde renversé, comédie en un acte, Paris, 1925, impr. de "l'Illustration", première théâtre du Grand-Guignol, .
  • La Cible, drame en deux actes; Paris, 1925, première Théâtre du Grand-guignol avec
  • Le Cheval de cirque, comédie en un acte, Paris, 1929,impr. de l'"Illustrations", première Théâtre du Grand-guignol
  • La Castiglione, comédie en trois actes et neuf tableaux, Paris, 1929, impr. de l'"Illustration". Traduit en italien par di Maria Giuliana Zucchini e Sergio Del Santo,La Spezia, ed. Agorà, 1999. Première Comédie des champs Elysées, .
  • Le Prof' d'anglais ou le Système Puck, comédie en trois actes, Paris 1930, Impr. de l'"Illustration" , première Comédie des Champs Élysées , mise en scène de Louis Jouvet, costumes de Paul Poiret, avec Valentine Tessier et le débutant Jean-Pierre Aumont.

Romans et autres

  • Le Tabac du bouc, Paris, 1921, G. Crès[7].
  • La Machine à finir la guerre, Paris, 1917, A. Michel (co-auteur Roland Dorgelès)[8].
  • Mil neuf cent douze, Paris, 1912, B. Grasset (co-auteur Charles Muller)

Notes et références

  1. Régis Gignoux sur la BNF.
  2. « G. Gignoux Régis. (1878-1931) », sur lillustration.com, L'Illustration
  3. Etienne Rey, « Régis Gignoux est mort », Comoedia,‎ , p. 1 (lire en ligne sur Gallica)
  4. « Cote LH/1131/57 », base Léonore, ministère français de la Culture
  5. Charles Philippon, « Théâtre Michel, l'ingénu », Le Journal amusant : journal illustré, journal d'images, journal comique, critique, satirique,,‎
  6. Pierre d'Ouvray, « La semaine dramatique. Palais-Royal. Hercule à Paris, revue en deux actes », Le Ménestrel,‎ , p. 31
  7. « Le tabac du bouc par Régis Gignoux », Le Figaro. Supplément littéraire du dimanche,‎
  8. Domain Magali, « Quand Roland Dorgelès inventait une machine à finir la guerre », Nord', 2017/2 (N° 70), p. 127-150. DOI : 10.3917/nord.070.0127 (lire en ligne)

Liens externes

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    • Les Archives du spectacle
  • Ressource relative à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Filmportal
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