Permpol Choey-Aroon

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne s'appuie pas, ou pas assez, sur des sources secondaires ou tertiaires ().

Pour améliorer la vérifiabilité de l'article ainsi que son intérêt encyclopédique, il est nécessaire, quand des sources primaires sont citées, de les associer à des analyses faites par des sources secondaires.

Permpol Choey-Aroon
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 47 ans)
Nom dans la langue maternelle
เพิ่มพล เชยอรุณVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
thaïlandaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Permpol Choey-Aroon (en thaï : เพิ่มพล เชยอรุณ / Permpol Choei-arun), né le et mort le , est un réalisateur thaïlandais.

Permpol est un des réalisateurs du renouveau du cinéma thaïlandais des années 70 et 80 (avec Euthana Mukdasanit, Manop Udomdej, Chatrichalerm Yukol et quelques autres)[1].

Biographie

Permpol Choey-Aroon suit un parcours scolaire tout à fait ordinaire. En 1962, à l'âge de 18 ans, il part étudier le dessin publicitaire et le design en Australie, s'intéresse au cinéma et fait des essais de courts-métrage.

Il retourne ensuite en Thaïlande et travaille pour le tourisme et l'hôtellerie puis il réalise des films publicitaires[2].

En 1975, il se lance dans le cinéma. Il met deux ans à réaliser son premier long métrage Saloperie de vie (Damn Life / Damned Life / ชีวิตบัดซบ / Chiwit Batsop) (1977)[3] avec la coopération d'Euthana Mukdasanit ; et Sorapong Chatree comme acteur principal. Il aborde sans détours les problèmes sociaux de la Thaïlande[4] et obtient un réel succès populaire dans les salles de cinéma.

Ce film est salué comme une œuvre importante : « Bien des espoirs du cinéma thaïlandais de l'époque ont commencé dans cette voie (en traitant des problèmes sociaux), quitte à s'en démarquer plus tard. Outre Euthana (Mukdasanit), déjà cité, il faudrait évoquer les noms de Permpol Cheyaroon - Chiwit batsop (Saloperie de vie, 1977) - ou encore de Manop Udomdej - Prachachon nok (En marge de la société, 1981)... »[5] par Gérard Fouquet dans la revue Aséanie, no 12, 2003, p. 153 consultable en ligne sur le site public Persée).

Il tourne ensuite, entre autres, Les bambous rouges (1979) d'après le roman de M.R. Kukrit Pramoj[6] et les comédies ayant pour personnage principal un vénérable bonze Luang Taa (sélectionnée au festival de Berlin en 1981), Luang Taa 2 et Luang Taa 3.

Filmographie

  • 1977 : Saloperie de vie (ชีวิตบัดซบ / Chiwit Batsop / Chiwit Budsob / The Hell Life[7])
  • 1978 : A Town in Fog (เมืองในหมอก)[8]
  • 1978 : เมืองขอทาน ขี้กลากคอนกรีต
  • 1979 : Human Instinct (สัญชาติญาณโหด)[9]
  • 1979 : Les bambous rouges[10],[11] (red bamboo[12] / ไผ่แดง[13])[14],[15]
  • 1980 : Luang Taa (The old monk 1 / หลวงตา)[16]
  • 1981 : ระย้า / Raya[17]
  • 1982 : Luang Taa 2 (The old monk 2 / หลวงตา ภาค 2)[18]
  • 1983 : สงครามปาก
  • 1984 : คนขวางโลก / Kon Kwang Rok[19]
  • 1985 : หลวงตาน้อย ธุดงค์ชายแดน
  • 1985 : ผัวเชลย
  • 1985 : พยาบาลที่รัก
  • 1987 : เธอร้องไห้เมื่อคืนนี้
  • 1989 : The Judgement คำพิพากษา
  • 1990 : หยุดตัณหาซาดิสต์
  • 1990 : กระสือซิ่ง
  • 1991 : Luang Taa 3 (หลวงตา ภาค 3)

Notes et références

  1. Sous la direction d'Adrien Gombeaud, Dictionnaire du cinéma asiatique, Paris, nouveau monde (éditions), , 640 p. (ISBN 978-2-84736-359-3), Article Thaïlande page 520
  2. « Permpol Cheyaroon », sur 3continents.com, Festival des 3 continents de Nantes - Regard sur le cinéma thaï,
  3. « Poermpol Choey-Aroon », sur cinemas-asie.com, Festival International des Cinémas d'Asie (de Vesoul),
  4. (fr + en) Collectif (sous la direction de Bastian Meiresonne), Thai Cinema : Le cinéma thaïlandais, Asiexpo, , 256 p. (ISBN 978-2-9528018-0-5), L'Histoire politique du cinéma en Thaïlande pages 14 à 24 par Antoine Coppola
  5. « Profondeurs insoupçonnées (et remugles) des eaux croupies du cinéma thaîlandais »
  6. « Les bambous rouges », sur cinemas-asie.com, Festival International des Cinémas d'Asie de Vesoul,
  7. (en) Anchalee Chaiworaporn, « Thai Cinema Since 1970 », sur academia.edu, , p. 150
  8. « Thai movies ride the Europ circuit », sur bangkokpost.com, Bangkok Post,
  9. (en + th) « Human Instinct » (synopsis et bande annonce), sur fivestarproduction.co.th (consulté le )
  10. Gérard Fouquet, « Regard sur le cinéma thaï », sur 3continents.com, Festival des trois continents de Nantes,
  11. « Les Bambous rouges », sur 3continents.com, Festival des 3 continents de Nantes,
  12. (en + th) « Red Bamboo » (synopsis et bande annonce), sur fivestarproduction (consulté le )
  13. (th) Film Archive (Public Organization), « ไผ่แดง », sur fapot.or.th (consulté le )
  14. Jean-Loup Passek, Dictionnaire du cinéma, Paris, Larousse, , 850 p. (ISBN 2-03-512317-8), Thaïlande page 749
  15. (en) Kong Rithdee, « Moments of record », sur bangkokpost.com, Bangkok Post,
  16. (en + th) « The old monk 1 » (synopsis et bande annonce), sur fivestarproduction (consulté le )
  17. (en + th) « Raya » (synopsis et bande annonce), sur fivestarproduction (consulté le )
  18. (en + th) « The old monk 2 » (synopsis et bande annonce), sur fivestarproduction.co.th (consulté le )
  19. (en + th) « Kon Kwang Rok » (synopsis et bande annonce), sur fivestarproduction.co.th (consulté le )

Liens externes

  • Ressource relative à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • IMDb
  • icône décorative Portail du cinéma
  • icône décorative Portail de la Thaïlande
  • icône décorative Portail de la réalisation audiovisuelle