Paul Trajman

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Paul Trajman
Paul Trajman en 2020.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (64 ans)
Watermael-BoitsfortVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
belgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
PeintreVoir et modifier les données sur Wikidata

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Paul Trajman, né en 1960, est un artiste peintre belge s’inscrivant dans la tradition de l’expressionnisme abstrait et du mouvement Cobra.

Biographie

Petit fils spirituel de Pierre Alechinsky, il compte parmi les représentants de l’art brut en Belgique[1].

La critique salue ses « figures à l’arraché entre écriture et peinture », tracées « sans couleurs ni toile », à l’encre de chine sur papier grand format, « dans une sorte de rythmique gesticulatoire ». Maniant le pinceau « comme une plume d’écolier en le faisant grincer sur le support » (Danièle Gillemon, Le Soir, 24/11/1990[2]).

Son œuvre se caractérise par une écriture semi automatique et une calligraphie corporelle[réf. nécessaire].

Revendiquant l’influence de Jackson Pollock, d’Henri Michaux ou de Jérôme Bosch, Paul Trajman nourrit sa création picturale de ses connaissances d’historien de l’art. Comme le souligne Bernard Noël, « il n’y a pas d’exécution, pas de repentir dans la peinture de Paul Trajman, il n’y a que de l’action, l’action immédiate de peindre. Le langage pictural du plasticien est composé d’impulsions, de pulsations, qui invitent moins au déchiffrement qu’au partage de leur flux »[3].

C’est dans ce cadre que furent présentés les films Comme un torrent d'André Goldberg (1997)[4], Encre sur Encre de Sarah Blum (2009 - Nana Films)[5], et le livre de Bernard Noël, Paul Trajman ou la main qui pense (2010 - éd. Ypsilon)[6],[7],[3], où l’écrivain se livre à une expérience inédite, nous racontant l’art de Trajman.

Paul Trajman expose dans des expositions internationales (Bruxelles, Gand, Anvers, New York)[8],[9],[10] et figure dans la collection du roi Baudoin[11].

Paul était un ami du peintre Stéphane Mandelbaum[12].

Il apparaît dans son propre rôle dans le film de Romy Trajman et Anaïs Straumann-Lévy, Le divorce de mes Marrants (2022)[13] sorti au cinéma [14]et diffusé le 22 octobre 2022 sur la RTBF[15].

Références

  1. « Musée Juif de Belgique: Objet musée: Hommage à Peretz Markish [00009] », sur www.col.mjb-jmb.org (consulté le )
  2. « Paul Trajman, figures à l'arraché », sur Le Soir (consulté le )
  3. a et b Fabio Scotto, « Bernard Noël et Paul Trajman : la main qui pense », dans Littérature comparée et correspondance des arts, Presses universitaires de Strasbourg, coll. « Configurations littéraires », (ISBN 979-10-344-0492-6, lire en ligne), p. 207–214
  4. André Goldberg, « Comme un torrent… (Extraits) », (consulté le )
  5. « film-documentaire.fr - Portail du film documentaire », sur www.film-documentaire.fr (consulté le )
  6. « Ypsilon.éditeur | Paul Trajman ou la main qui pense, Bernard Noël », sur ypsilonediteur.com (consulté le )
  7. « Bernard Noël, Paul Trajman ou la main qui pense », sur Autour de l’œuvre de Bernard Noël [...] Le courage des mots... (consulté le )
  8. « Œuvre « L'isolement » – Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique », sur www.fine-arts-museum.be (consulté le )
  9. « Trajman, Paul », sur Centre de la Gravure et de l'Image imprimée (consulté le )
  10. (en) « Paul Trajman (b. 1960) , Les Beaux du Ciel (The Beautiful Sky) », sur www.christies.com (consulté le )
  11. « Paul Trajman. Inventaire Neirynck », sur www.cobraneirynck.be (consulté le )
  12. « EXPO - Stéphane Mandelbaum, l'irrévérencieux au centre Pompidou - Maze Magazine », sur Maze, (consulté le )
  13. « Documentaires 2019-2020 » [PDF], sur audiovisuel.cfwb.be — (page 41)
  14. AlloCine, « Le Divorce de mes marrants Bande-annonce VF » (consulté le )
  15. « « Le divorce de mes marrants » : un documentaire musical hors du commun », sur RTBF (consulté le )

Liens externes

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