Offensive d'al-Raï

Offensive d'al-Raï

Informations générales
Date 10 mars –
Lieu Al-Raï
Issue Indécise
Belligérants
Armée syrienne libre
  • Division Sultan Mourad
  • Faylaq al-Cham
  • Brigade al-Moutasem
  • Division al-Hamza
  • Fastaqim Kama Umirt

Coalition

  • Drapeau de la Turquie Turquie
  • Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de l'État islamique État islamique
Forces en présence
inconnues inconnues
Pertes
inconnues inconnues

Guerre civile syrienne

Batailles

Batailles de la guerre civile syrienne

Massacres de la guerre civile syrienne

Attaques chimiques de la guerre civile syrienne


Débordements du conflit

Interventions internationales
 
Données clés
Coordonnées 36° 36′ 47″ nord, 37° 26′ 57″ est
Géolocalisation sur la carte : Syrie
(Voir situation sur carte : Syrie)
Offensive d'al-Raï
Offensive d'al-Raï

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L'offensive d'al-Raï a lieu lors la guerre civile syrienne.

Déroulement

Situation dans le nord du gouvernorat d'Alep après l'offensive.

.

Au printemps 2016, dans la région d'Azaz, au nord du gouvernorat d'Alep, les forces rebelles sont pris en étau entre les YPG à l'ouest, le régime syrien au sud et l'État islamique à l'est. Le , elles lancent une offensive contre les djihadistes.

Plusieurs groupes de l'Armée syrienne libre prennent part à l'offensive : Faylaq al-Cham, la Division Sultan Mourad, Fastaqim Kama Umirt, la Division al-Hamza et la Brigade al-Moutasem et quelques autres[1]. Ils sont soutenus par l'artillerie turque et l'aviation américaine[2],[3].

Au , les rebelles se sont emparés de 14 de villages et ont avancé de 15 kilomètres le long de la frontière turque ; ils arrivent également à une dizaine de kilomètres de la petite ville de Dabiq[1],[4].

Le , après avoir pris une vingtaine de villages en trois semaines de combats, les rebelles s'emparent du poste-frontière d'al-Raï[5],[2],[3],[6]. Le même jour, la ville de Kilis, en Turquie, est touchée par des roquettes qui font trois blessés[2].

Mais les djihadistes lancent une contre-attaque et reprennent al-Raï le [7]. Les combats se poursuivent et les djihadistes reprennent encore six villages aux rebelles du 11 au , le plus important étant Hawar Kilis, où les rebelles avaient formé une chambre d'opérations[8].

Références

  1. a et b Luc Mathieu, « Les rebelles syriens en passe de libérer Dabiq, ville symbole de l'EI », Libération,
  2. a b et c « Syrie : l’EI perd son principal point de passage vers la Turquie », Le Monde avec AFP,
  3. a et b Benjamin Barthe, « Au nord d’Alep, l’autre offensive contre l’État islamique », Le Monde,
  4. « Syrie: les rebelles marchent vers Dabiq », Le Figaro avec Reuters,
  5. AFP, « Syrie: l'EI perd son principal passage avec la Turquie », Le Point,
  6. AFP, « Syrie: course de vitesse pour reprendre le maximum de territoires à l'EI », L'Express,
  7. Suleiman Al-Khalid, Nicolas Delame et Jean-Stéphane Brosse, « Syrie : l'EI reprend la ville d'Al-Raï près de la frontière turque », sur Boursorama, Reuters,
  8. « Syrie : l'EI s'empare de plusieurs villages près de la frontière turque », Le Point avec AFP,
v · m
Batailles et sièges
Région d'Alep
Régions d'Idleb, Hama et Lattaquié
Rojava et régions de Raqqa et Hassaké
Régions du désert de Syrie et de Deir ez-Zor
Région de Homs
Région de Damas
Région de Deraa
Liban
Massacres
Attaques chimiques
Attentats
Débordements
Confrontations israélo-syriennes
  • Bombardement de Tiyas (10 février 2018)
  • Bombardement de Tiyas (9 avril 2018)
  • Bombardement de Lattaquié (17 septembre 2018)
  • Bombardements dans le gouvernorat de Deir ez-Zor (13 janvier 2021)
  • Frappe aérienne du consulat iranien de Damas (1er avril 2024)
Interventions internationales
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