Nicolas Martin Vesco

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Nicolas Martin Vesco
Biographie
Naissance
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MetzVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 93 ans)
4e arrondissement de Paris
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
OfficierVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Distinction
Archives conservées par

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Nicolas Martin Vesco ( à Metz - à Paris) est un général de brigade français. Général de gendarmerie sous la Monarchie de Juillet, il participa, en tant qu’officier subalterne, aux principales campagnes napoléoniennes.

Biographie

Nicolas Martin Vesco voit le jour à Metz, en Lorraine, le . Attiré par la carrière des armes, il entre à l’École militaire de Saint-Cyr le . Il en sort sous-lieutenant le . Il participe aussitôt à la campagne de Prusse et de Pologne. En 1808-1809, le jeune officier participe à la campagne d’Espagne. Promu lieutenant le , Nicolas Martin Vesco participe à la campagne d'Allemagne et d'Autriche. Affecté à Boulogne-sur-Mer, il est promu capitaine le . L’année suivante, il participe à la campagne de Russie au sein de la Grande Armée. Affecté au service des cartes, le capitaine Vesco rencontre parfois l’Empereur. Au cours de cette campagne désastreuse, il est blessé à Polotsk, le [2]. De retour en France, il est promu chef de bataillon le . Pendant la campagne de France, le , il est de nouveau blessé. Alors qu’il commande un bataillon à proximité de Nogent-sur-Marne, le commandant Vesco voit son cheval tué sous lui[2].

À la chute de l’Empire, Vesco est mis en non-activité le . Réactivé comme chef de bataillon adjoint le , pendant les Cent-Jours, il est de nouveau mis en non-activité le . Comme la plupart des Bonapartistes, il est tenu à l’écart de l'armée pendant toute la Seconde Restauration.

Après les Trois Glorieuses et la chute de Charles X, les bonapartistes sortent de l’ombre. Nicolas Martin Vesco est rappelé à l'activité, en qualité de lieutenant-colonel, dès le . Il est promu colonel dès le . Après avoir passé deux années dans la garde municipale, de 1830 à 1832, le colonel Vesco est nommé chef de la 18e légion de gendarmerie, à Grenoble, puis de la 20e légion, à Dijon, enfin de la 22e légion, à Nancy. Là, Nicolas Martin Vesco est promu au grade de général de brigade, le [2].

Nicolas Martin Vesco décéda à Paris, le . Les obsèques eurent lieu en l'église Saint-Louis-en-l'Île, avec les honneurs dus à son grade[2].

Nicolas Martin Vesco est le père du botaniste et chirurgien de marine Jean Nicolas Eugène Vesco.

Distinctions

  • Chevalier de la légion d'honneur le .
  • Officier de la légion d'honneur le .
  • Commandeur de la légion d'honneur le .

Notes et références

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. a b c et d Journal de la Gendarmerie de France, Gendarmerie de France, 1883. (p. 122 et suiv.)

Sources

  • Journal de la Gendarmerie de France, Gendarmerie de France, Paris, . (en ligne)
  • Lucien Nicot : Le général Vesco, Le messager d'Alsace-Lorraine, 1912.

Liens externes

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