Neil Aggett

Neil Aggett
Biographie
Naissance
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NanyukiVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 28 ans)
JohannesbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
sud-africaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université du Cap
Kingswood College (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Syndicaliste, médecinVoir et modifier les données sur Wikidata

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Neil Aggett (né le 6 octobre 1953 - mort le 5 février 1982) est un médecin et syndicaliste sud-africain blanc[1].

Biographie

Aggett naît à Nanyuki, au Kenya. Sa famille déménage en Afrique du Sud en 1964. Il y fréquente le Kingswood College (en) de Grahamstown[2] de 1964 à 1970, puis il entre à l'Université du Cap, où il complète ses études de médecine en 1976[3]

Aggett travaille comme médecin dans des hôpitaux pour noirs à Umtata, Tembisa et, plus tard, à Baragwanath (Soweto). À cette époque, il apprend à parler un zoulou de base[4].

Aggett est détenu, avec sa collègue Elizabeth Floyd, par les forces policières à partir du 27 novembre 1981. Il meurt le 5 février 1982, après 70 jours de détention sans procès. Il devient ainsi le premier blanc à mourir en détention depuis 1963[1].

D'après les forces de l'ordre, Aggett s'est suicidé par pendaison. Cette version est remise en doute[5]. Cinq ans plus tard, le codétenu Frank Chikane témoigne qu'il a vu Aggett revenir à sa cellule avec plusieurs blessures, laissant croire qu'il avait été torturé.

Environ 15 000 personnes participent à ses funérailles le 13 février 1982[6], célébrées par l'archevêque Desmond Tutu[7].

Héritage

Johnny Clegg rend hommage à Aggett dans l'une de ses chansons, Asimbonanga (Mandela), tirée de son album Third World Child (1987). George Bizos en parle également dans No One to Blame?[8].

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Neil Aggett » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b Friedman 1987.
  2. Davies 2006.
  3. (en)(en) « Dr. Neil Hudson Aggett », South African History Online (consulté le )
  4. (en) Margaret Kiloh et Archie Sibeko, A Fighting Union, Randburg, Ravan Press, , 284 p. (ISBN 0-86975-527-7), p. 80
  5. Naidoo 2012.
  6. (en)Neil Aggett is buried in Johannesburg, SA History Online
  7. (en)(en) Doron Isaacs, « The Role of White Youth in South Africa’s Struggle Movements », Groundup, (consulté le )
  8. Bizos 1998.

Bibliographie

  • (en) Steven Friedman, Building Tomorrow Today : African Workers in Trade Unions, 1970-1984, Johannesbourg, Ravan Press, , 505 p. (ISBN 978-0-86975-287-6, lire en ligne)
  • Rob Davies, Standing Up Against Injustice, Grahamstown, coll. « Kingswood College Neil Aggett Memorial Lecture », (lire en ligne [PDF])
  • (en) Beverley Naidoo, Death of an Idealist : In Search of Neil Aggett, Jonathan Ball, , 475 p. (ISBN 978-1-86842-519-8, lire en ligne)
  • (en) George Bizos, No One to Blame? : In Pursuit of Justice in South Africa, New Africa Books, , 246 p. (ISBN 978-0-86486-319-5, lire en ligne)
  • Desmond Tutu, Truth and Reconciliation Commission of South Africa Report, vol. Volume 3, 1998a (lire en ligne [PDF])
  • Desmond Tutu, Truth and Reconciliation Commission of South Africa Report, vol. Volume 6 Section 4, 1998b (lire en ligne [PDF])
  • (en) Donald McRae, Under Our Skin : A White Family's Journey through South Africa's Darkest Years, Simon and Schuster, , 432 p. (ISBN 978-1-84737-967-2, lire en ligne)
  • (en) Keyan Tomaselli, « The Funeral of Neil Aggett », South African Labour Bulletin, vol. 8, no 8,‎ , p. 120–122 (lire en ligne [archive du ], consulté le )

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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