Néon

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Cet article concerne l'élément chimique. Pour les autres significations, voir Néon (homonymie).

Néon
Image illustrative de l’article Néon
Lampe à décharge contenant du néon.
Fluor ← Néon → Sodium
He
  Structure cristalline cubique
 
10
Ne
 
               
               
                                   
                                   
                                                               
                                                               
   
                                           
Ne
Ar
Tableau completTableau étendu
Position dans le tableau périodique
Symbole Ne
Nom Néon
Numéro atomique 10
Groupe 18
Période 2e période
Bloc Bloc p
Famille d'éléments Gaz noble
Configuration électronique [He] 2s2 2p6
Électrons par niveau d’énergie 2, 8
Propriétés atomiques de l'élément
Masse atomique 20,179 7 ± 0,000 6 u[1]
Rayon atomique (calc) (38 pm)
Rayon de covalence 58 pm[2]
Rayon de van der Waals 154 pm
État d’oxydation 0
Oxyde inconnu
Énergies d’ionisation[3]
1re : 21,564 54 eV 2e : 40,962 96 eV
3e : 63,45 eV 4e : 97,12 eV
5e : 126,21 eV 6e : 157,93 eV
7e : 207,275 9 eV 8e : 239,098 9 eV
9e : 1 195,828 6 eV 10e : 1 362,199 5 eV
Isotopes les plus stables
Iso AN Période MD Ed PD
MeV
20Ne90,48 %stable avec 10 neutrons
21Ne0,27 %stable avec 11 neutrons
22Ne9,25 %stable avec 12 neutrons
Propriétés physiques du corps simple
État ordinaire Gaz (non magnétique)
Masse volumique 0,900 32 g·L-1 (1 atm, °C)[1]

équation[4] : ρ = 7.3718 / 0.3067 ( 1 + ( 1 T / 44.4 ) 0.2786 ) {\displaystyle \rho =7.3718/0.3067^{(1+(1-T/44.4)^{0.2786})}}
Masse volumique du liquide en kmol·m-3 et température en kelvins, de 24,56 à 44,4 K.
Valeurs calculées :

T (K) T (°C) ρ (kmol·m-3) ρ (g·cm-3)
24,56 −248,59 61,796 1,24704
25,88 −247,27 60,69544 1,22483
26,54 −246,61 60,1313 1,21345
27,21 −245,94 59,55733 1,20187
27,87 −245,28 58,97293 1,19007
28,53 −244,62 58,37739 1,17806
29,19 −243,96 57,76996 1,1658
29,85 −243,3 57,1498 1,15328
30,51 −242,64 56,51595 1,14049
31,17 −241,98 55,86734 1,1274
31,83 −241,32 55,20275 1,11399
32,5 −240,65 54,52079 1,10023
33,16 −239,99 53,81987 1,08609
33,82 −239,33 53,09815 1,07152
34,48 −238,67 52,35348 1,05649
T (K) T (°C) ρ (kmol·m-3) ρ (g·cm-3)
35,14 −238,01 51,5833 1,04095
35,8 −237,35 50,78458 1,02483
36,46 −236,69 49,95368 1,00807
37,13 −236,02 49,08608 0,99056
37,79 −235,36 48,1762 0,9722
38,45 −234,7 47,2169 0,95284
39,11 −234,04 46,19886 0,93229
39,77 −233,38 45,10954 0,91031
40,43 −232,72 43,9314 0,88654
41,09 −232,06 42,63864 0,86045
41,75 −231,4 41,19062 0,83123
42,42 −230,73 39,51666 0,79745
43,08 −230,07 37,47283 0,7562
43,74 −229,41 34,66164 0,69947
44,4 −228,75 24,036 0,48505

Graphique P=f(T)

Système cristallin Cubique à faces centrées
Couleur incolore
Point d’ébullition −246,053 °C[1]
Énergie de fusion 0,331 7 kJ·mol-1
Énergie de vaporisation 1,71 kJ·mol-1 (1 atm, −246,05 °C)
Température critique −228,7 °C[1]
Point triple −248,593 9 °C[5]
Volume molaire 22,414×10-3 m3·mol-1
Pression de vapeur

équation[4] : P v s = e x p ( 29.755 + 271.06 T + ( 2.6081 ) × l n ( T ) + ( 5.2700 E 4 ) × T 2 ) {\displaystyle P_{vs}=exp(29.755+{\frac {-271.06}{T}}+(-2.6081)\times ln(T)+(5.2700E-4)\times T^{2})}
Pression en pascals et température en kelvins, de 24,56 à 44,4 K.
Valeurs calculées :

T (K) T (°C) P (Pa)
24,56 −248,59 43 800
25,88 −247,27 69 546,65
26,54 −246,61 86 089,59
27,21 −245,94 105 443,39
27,87 −245,28 127 891,25
28,53 −244,62 153 723,22
29,19 −243,96 183 235,52
29,85 −243,3 216 730,02
30,51 −242,64 254 513,92
31,17 −241,98 296 899,7
31,83 −241,32 344 205,16
32,5 −240,65 396 753,78
33,16 −239,99 454 875,12
33,82 −239,33 518 905,54
34,48 −238,67 589 188,92
T (K) T (°C) P (Pa)
35,14 −238,01 666 077,69
35,8 −237,35 749 933,87
36,46 −236,69 841 130,28
37,13 −236,02 940 051,93
37,79 −235,36 1 047 097,42
38,45 −234,7 1 162 680,53
39,11 −234,04 1 287 231,9
39,77 −233,38 1 421 200,77
40,43 −232,72 1 565 056,9
41,09 −232,06 1 719 292,52
41,75 −231,4 1 884 424,43
42,42 −230,73 2 060 996,22
43,08 −230,07 2 249 580,58
43,74 −229,41 2 450 781,72
44,4 −228,75 2 665 200
Vitesse du son 936 m·s-1 à 20 °C
Chaleur massique 1 028 J·kg-1·K-1

équation[4] : C P = ( 1.0341 E 6 ) + ( 138770 ) × T + ( 7154.0 ) × T 2 + ( 162.55 ) × T 3 + ( 1.3841 ) × T 4 {\displaystyle C_{P}=(1.0341E6)+(-138770)\times T+(7154.0)\times T^{2}+(-162.55)\times T^{3}+(1.3841)\times T^{4}}
Capacité thermique du liquide en J·kmol-1·K-1 et température en kelvins, de 24,56 à 40 K.
Valeurs calculées :

T
(K)
T
(°C)
Cp
( J k m o l × K ) {\displaystyle ({\tfrac {J}{kmol\times K}})}
Cp
( J k g × K ) {\displaystyle ({\tfrac {J}{kg\times K}})}
24,56 −248,59 36 660 1 817
25 −248,15 36 920 1 830
26 −247,15 37 706 1 868
26 −247,15 37 706 1 868
27 −246,15 38 672 1 916
27 −246,15 38 672 1 916
28 −245,15 39 724 1 968
28 −245,15 39 724 1 968
29 −244,15 40 800 2 022
29 −244,15 40 800 2 022
30 −243,15 41 871 2 075
30 −243,15 41 871 2 075
31 −242,15 42 942 2 128
31 −242,15 42 942 2 128
32 −241,15 44 052 2 183
T
(K)
T
(°C)
Cp
( J k m o l × K ) {\displaystyle ({\tfrac {J}{kmol\times K}})}
Cp
( J k g × K ) {\displaystyle ({\tfrac {J}{kg\times K}})}
32 −241,15 44 052 2 183
33 −240,15 45 270 2 243
33 −240,15 45 270 2 243
34 −239,15 46 701 2 314
34 −239,15 46 701 2 314
35 −238,15 48 484 2 403
35 −238,15 48 484 2 403
36 −237,15 50 788 2 517
36 −237,15 50 788 2 517
37 −236,15 53 817 2 667
37 −236,15 53 817 2 667
38 −235,15 57 809 2 865
38 −235,15 57 809 2 865
39 −234,15 63 034 3 124
40 −233,15 69 800 3 459

P=f(T)

Conductivité thermique 0,046 1 W·m-1·K-1
Divers
No CAS 7440-01-9
No ECHA 100.028.282
No CE 231-110-9
Précautions
SGH[6]
SGH04 : Gaz sous pression
Attention
H280 et P410+P403
H280 : Contient un gaz sous pression ; peut exploser sous l'effet de la chaleur
P410+P403 : Protéger du rayonnement solaire. Stocker dans un endroit bien ventilé.
SIMDUT[7]
A : Gaz comprimé
A,
A : Gaz comprimé
température critique = −228,7 °C

Divulgation à 1,0 % selon les critères de classification
Transport[6]
-
   1065   
Numéro ONU :
1065 : NÉON COMPRIMÉ
Classe :
2
Étiquette :
2 : Gaz

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.
modifier Consultez la documentation du modèle

Le néon est l'élément chimique de numéro atomique 10, de symbole Ne. Son nom est tiré du grec νέος / néos, « nouveau ».

Dans le tableau périodique des éléments, il se trouve dans le 8e groupe principal, ou le 18e groupe de l'UICPA, et appartient donc aux gaz nobles. Comme les autres gaz rares, c'est un gaz incolore, extrêmement inerte et monoatomique. Pour de nombreuses propriétés telles que le point de fusion et d'ébullition ou la masse volumique, il se situe entre l'hélium, plus léger, et l'argon, plus lourd.

Le néon est l'un des éléments les plus abondants de l'univers, mais il est relativement rare sur Terre, car, comme l'hélium, une grande partie du gaz s'est échappée dans l'espace. On le trouve principalement dans l'atmosphère terrestre dont il est un des gaz à l'état de traces ; seules de petites quantités sont piégées dans les roches.

Comme le krypton et le xénon, le néon est découvert en 1898 par William Ramsay et Morris William Travers par distillation fractionnée de l'air liquide. Les applications les plus connues sont les tubes fluorescents ou les lampes néon, dans lesquels le néon est excité par des décharges électriques pour briller d'une couleur typiquement rouge-orange.

Histoire

William Ramsay.

En 1894, John William Strutt Rayleigh et William Ramsay découvrent l'argon, le premier gaz noble. En 1895, Ramsay isole également de l'hélium, auparavant connu uniquement dans le spectre solaire, à partir de minerais d'uranium. D'après les lois du tableau périodique, il reconnaît alors qu'il doit y avoir un autre élément entre l'hélium et l'argon avec une masse atomique d'environ 20 u[8].

À partir de 1896, il commence donc à étudier divers minéraux et météorites ainsi que les gaz qu'ils émettent lorsqu'ils sont chauffés ou dissous. Cependant, Ramsay et son collègue Morris William Travers ne réussissent pas avoir de résultats concluants, et ne parviennent à trouver que de l'hélium et, plus rarement, de l'argon. Ils enquêtent alors sur les gaz chauds de Cauterets en France et d'Islande, sans résultat[8].

Enfin, ils commencent à examiner 15 litres d'argon brut isolé de l'air liquide et séparé par liquéfaction et distillation fractionnée. Le premier élément à être séparé et détecté par le spectre de la flamme est le krypton. Le , ils réussissent finalement à isoler un élément plus léger de la fraction à plus bas point d'ébullition de l'argon brut. Ramsay et Travers décident de nommer cet élément Néon, d'après le grec νέος / néos, « nouveau ». Peu de temps après, ils réussissent à extraire un autre élément, le xénon, grâce au même procédé[8].

La première application du gaz nouvellement découvert est la lampe néon développée en 1910 par le français Georges Claude : le néon remplissant un tube de verre est excité par des tensions élevées et émet de la lumière[9].

Isotopes

Article détaillé : Isotopes du néon.

Au total, 19 isotopes du néon sont connus, entre 15Ne et 34Ne. Parmi ceux-ci, seuls 20Ne, 21Ne et 22Ne sont stables et se trouvent également dans la nature. Le 20Ne est de loin le plus abondant et représente 90,48 % des isotopes. 21Ne est le plus rare sur Terre avec une part de 0,27 % et 22Ne se produit avec une fréquence de 9,25 % dans la distribution isotopique naturelle sur Terre. Tous les autres isotopes ont une courte demi-vie, de 3,38 minutes maximum pour 24Ne[10].

Caractéristiques

Raies spectrales.

Caractéristiques physiques

Dans les conditions normales de température et de pression, le néon est un gaz monoatomique, incolore et inodore. À pression normale, il se condense à 27 K (−246 °C) et se solidifie à 24,57 K (−248,59 °C) (à cette pression il est, de tous les éléments, celui dont la plage de température de l'état liquide est la plus petite). Comme les autres gaz nobles, à l'exception de l'hélium, le néon cristallise dans un système cristallin cubique avec un paramètre de maille a = 443 pm.

Avec une densité de 0,9 kg/m3 à 0 °C et 1 013 hPa, le néon est légèrement plus léger que l'air, donc il s'élève. Dans le diagramme de phase, le point triple est à 24,56 K et 43,37 kPa, le point critique est à 44,4 K, 265,4 kPa et une densité critique de 0,483 g/cm3[11].

Le néon est peu soluble dans l'eau ; un maximum de 10,5 ml de néon peut se dissoudre dans un litre d'eau à 20 °C[11].

Comme d'autres gaz nobles, le néon présente une raie spectrale caractéristique lors des décharges de gaz. Comme les raies dans le domaine spectral visible sont principalement dans la gamme rouge à jaune, le gaz apparaît dans une couleur rouge orangée lors d'une décharge.

Caractéristiques chimiques

En tant que gaz noble typique, le néon est extrêmement inerte ; comme pour l'hélium, aucun composé de l'élément n'est connu. Même les clathrates, où d'autres gaz nobles sont physiquement enfermés dans d'autres composés, sont inconnus. Selon les calculs théoriques, le néon est l'élément le moins réactif. Ainsi, l'enthalpie de dissociation calculée pour les composés de type NgBeO (Ng : gaz noble) est la plus faible pour le composé néon. Il s'est avéré que même l'analogue néon du seul composé connu de l'hélium HHeF, qui est stable selon les calculs, ne devrait pas être stable. Les explications possibles de ces résultats sont les distances fluor-hydrogène plus grandes et donc des forces d'attraction plus faibles dans l'ion HNe+ par rapport aux espèces d'hélium ou des interactions p-π répulsives dans les cations du néon[12].

Seuls quelques ions dans lesquels le néon est impliqué sont connus grâce à des études de spectrométrie de masse. Parmi ceux-ci, on trouve l'ion Ne+ et certains éléments-ions comme ArNe+, HeNe+ et HNe+[13].

Applications

Enseigne au néon.

La couleur orange rougeâtre que le néon émet dans les tubes néon est largement utilisée pour les signaux publicitaires. « Néon » est devenu le nom donné à ce type de lumière bien qu'en réalité de nombreux autres gaz soient utilisés. Il s'agit d'un abus de langage, en particulier pour l'éclairage domestique ; il s'agit en réalité de tubes fluorescents ou tubes luminescents (de leur nom officiel). C'est par une généralisation abusive qu'on dénomme néons tous les tubes fluorescents et notamment ceux des enseignes lumineuses. Seul le rouge est en effet possible avec le néon et les autres couleurs sont, soit obtenues avec d'autres composés (hélium : jaune ; CO2 : blanc ; argon : violet ; argon/mercure : bleu), soit produites par un revêtement fluorescent excité par un rayonnement ultraviolet.

Ampoule de lampe témoin au néon et son spectre.

Autres utilisations :

Le néon liquéfié est utilisé commercialement comme réfrigérant cryogénique.

Production

Le néon est produit à partir de l'air de l'atmosphère dans des usines utilisant le procédé cryogénique de distillation fractionnée de l'air liquide.

L'air liquide est très progressivement réchauffé. Chaque composé (oxygène, azote, néon, hélium…) change alors d'état pour redevenir gazeux, chacun à une température spécifique. La portion de l'air qui redevient gazeux à la température de −245,92 °C est le néon.

Notes et références

  1. a b c et d (en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC Press Inc, , 90e éd., 2804 p., Relié (ISBN 978-1-420-09084-0).
  2. (en) Beatriz Cordero, Verónica Gómez, Ana E. Platero-Prats, Marc Revés, Jorge Echeverría, Eduard Cremades, Flavia Barragán et Santiago Alvarez, « Covalent radii revisited », Dalton Transactions,‎ , p. 2832 - 2838 (DOI 10.1039/b801115j).
  3. (en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, TF-CRC, , 87e éd. (ISBN 0849304873), p. 10-202.
  4. a b et c (en) Robert H. Perry et Donald W. Green, Perry’s Chemical Engineers’ Handbook, USA, McGraw-Hill, , 7e éd., 2400 p. (ISBN 0-07-049841-5), p. 2-50.
  5. Procès-verbaux du Comité international des poids et mesures, 78e session, 1989, p. T1-T21[PDF] (et p. T23-T42, version anglaise).
  6. a et b Fiche Sigma-Aldrich du composé Neon puriss., ≥99.99%, consultée le 17 août 2018.
  7. « Néon » dans la base de données de produits chimiques Reptox de la CSST (organisme québécois responsable de la sécurité et de la santé au travail), consulté le 25 avril 2009.
  8. a b et c (en) William Ramsay, « The Rare Gases of the Atmosphere », sur Prix Nobel, (consulté le ).
  9. (en) Georges Claude, System of illuminating by luminescent tubes : Patent application, (lire en ligne).
  10. (en) G. Audi, F.G. Kondev, Meng Wang, W.J. Huang et S. Naim, « The NUBASE2016 evaluation of nuclear properties », Chinese Physics C, vol. 41, no 3,‎ , p. 138 (lire en ligne, consulté le ).
  11. a et b (de) « Neon », sur Römpp Lexikon Chemie (consulté le ).
  12. (en) Errol G. Lewars, Modeling Marvels : Computational Anticipation of Novel Molecules, Dordrecht, Springer, , 282 p. (ISBN 978-1-4020-6972-7), p. 69-80.
  13. (en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, Boca Raton, CRC Press/Taylor and Francis, , p. 4-23.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Néon, sur Wikimedia Commons
  • néon, sur le Wiktionnaire

Articles connexes

Liens externes

  • (en) « Technical data for Neon » (consulté le ), avec en sous-pages les données connues pour chaque isotope


  1 2                               3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
1  H     He
2  Li Be   B C N O F Ne
3  Na Mg   Al Si P S Cl Ar
4  K Ca   Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
5  Rb Sr   Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
6  Cs Ba   La Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
7  Fr Ra   Ac Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No Lr Rf Db Sg Bh Hs Mt Ds Rg Cn Nh Fl Mc Lv Ts Og
8  119 120 *    
  * 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142  


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