Moi y'en a vouloir des sous

Moi y'en a vouloir des sous

Données clés
Réalisation Jean Yanne
Scénario Gérard Sire
Jean Yanne
Acteurs principaux

Jean Yanne
Bernard Blier
Nicole Calfan
Michel Serrault

Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie
Durée 110 min
Sortie 1973

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

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Moi y'en a vouloir des sous est une comédie satirique réalisée par Jean Yanne, sortie en 1973.

Synopsis

Les conflits sociaux battent leur plein. Adrien Colbart (Bernard Blier), président de la puissante CGI, est considéré comme un leader syndical de tendance radicale. Son neveu, Benoît Lepape (Jean Yanne) est un homme tranquille, qui travaille comme analyste financier dans un groupe industriel. Contrairement à ce que pense son oncle, il n'est pas hostile aux ouvriers. En revanche, il voit les manifestations et les banderoles comme des « singeries ».

Après une initiative malheureuse, Lepape est licencié par son PDG en chaise roulante, Chouras. Il va voir son oncle et lui expose sa stratégie : « contre le capitalisme, utiliser le capitalisme ». Il le convainc d'investir les fonds du syndicat dans une entreprise de bicyclettes qui va connaître le succès. Avec les mêmes fonds et les bénéfices des bicyclettes, Lepape ouvre bientôt une usine-modèle d'électronique.

Fiche technique

Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données d'Unifrance.

Distribution

Slogans des manifestations

  • « Des sous! Des sous! »
  • « Liberté ! Egalité ! Sexualité ! »
  • « Liberté Sexe ! »

Autour du film

  • Une boîte de jeu, inspirée du film, créée par Jean Yanne et Tito Topin, a été éditée par Cinéquanone, éditions Images et Formes.
  • Une composition de Teddy Lasry avec Magma, intitulée "Dotz Hundïn", de trois minutes environ et restée inédite sur disque, peut être appréciée au bout d'une heure quinze du film[1].

Une distance critique

Jean Yanne tourne en dérision aussi bien les capitalistes que les syndicalistes. Il n'épargne pas non plus les gauchistes. Pour lui, ces derniers ne sont que des bourgeois qui s'ignorent à peine, à l'image du leader des Forces Révolutionnaires Clandestines, roulant dans une décapotable rouge équipée du téléphone, et habillé par les grands couturiers[2].

Lieux de tournage

Références

  1. « magma »
  2. Philippe Riutort, « Dérision et cinéma commercial: les limites de l'humeur anti-institutionnelle de Jean Yanne », Hermès, La Revue, no 29,‎ , p. 209-2016 (lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie

  • Michel Magne, « Moi y'en a vouloir des sous », L'Amour de vivre, Éditions Alain Lefeuvre, Paris, 1980, 288 p., p. 6, 286, (ISBN 2902639430)
  • Jean-Jacques Jélot-Blanc, « Moi y'en a vouloir des sous », Michel Serrault, Editions PAC, Paris, 1985, 112 p., p. 13, 63-64, (ISBN 285 336 275 2)
  • Annette Blier & Claude Dufresne, « Moi y'en a vouloir des sous », Bernard Blier, Éditions Robert Laffont, Paris, 1989, 288 p., p. 280, (ISBN 9782263015342)
  • Michel Serrault, « Moi y'en a vouloir des sous », ...vous avez dit Serrault ?, Editions France Loisirs, Paris, 2002, 368 p., p. 240-241 (ISBN 2-7441-5427-X)
  • Claude Bouniq-Mercier, « Moi y'en a vouloir des sous », Guide des Films F-O (sous la direction de Jean Tulard), Éditions Robert Laffont (collection Bouquins), Paris, 2005, 2399 p., p. 2158, (ISBN 9782221104521)

Liens externes

  • Ressources relatives à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AllMovie
    • Allociné
    • British Film Institute
    • Centre national du cinéma et de l'image animée
    • Ciné-Ressources
    • Cinémathèque québécoise
    • IMDb
    • OFDb
    • Rotten Tomatoes
    • The Movie Database
    • Unifrance
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