Moïse Jacobber

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Moïse Jacobber
Naissance
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BlieskastelVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
9e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
-Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Peintre, peintre sur porcelaineVoir et modifier les données sur Wikidata

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Moïse Jacobber, né Jacob Ber à Blieskastel, Sarre, le , mort à Paris (9e arrondissement) le , est un peintre d'origine allemande, naturalisé français sous le nom de Jacobber, employé à la Manufacture de Sèvres, il y réalisa des peintures sur porcelaine.

Biographie

Élève de Gérard van Spaendonck, Moïse Jacobber travailla, de 1823 à 1835, comme peintre floral à manufacture de Sèvres. Jacobber était réputé pour ses peintures sur porcelaine, peintures à l'huile et aquarelles représentant fleurs et fruits. Il fut fréquemment présent aux Salons de 1822 à 1855 ainsi que lors d'expositions à Lille, Douai, Cambrai et Londres. Moïse Jacobber signait en général ses œuvres "Jacob-Ber".

Selon Dussieux (voir bibliographie) il réalisa le décor de deux grands vases de Sèvres donnés par Louis Philippe au Grand-Duc de Bade en 1833[1].

Différents musées conservent ses œuvres: à Sèvres, au Musée de la céramique (deux peintures sur porcelaine, reproductions de Jan van Huysum et Gérard van Spaendonck, de 1832 et 1827), à Paris au musée du Louvre (une peinture à l'huile), à Rouen (deux huiles sur cuivre : Nature morte aux fleurs et Nature morte aux fruits).

Sa fille, Élisabeth, Sidonie Jaccober, épouse Worms[2], qui travailla également comme peintre floral à Sèvres de 1835 à 1839, a obtenu en 1840 un brevet de lithographe pour imprimer ses propres dessins.

Jacobber meurt en domicile parisien au 25, rue de Buffauld, le [3]

Bibliographie

Par dates d'édition

  • Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, 1861, t. II.
  • Louis Dussieux, Les Artistes français à l'étranger, 1852, p. 32[4].
  • Anonyme, Richesses d'art etc., Province, Monuments civils, t.V.
  • Bellier et Auvray, Dictionnaire Général des Artistes de l'école française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours, 1882, t. I.
  • Louis Soullié, Les Ventes de tableaux, dessins et objets d'art au XIXème siècle (1800-1895) : Essai de bibliographie, 1898, p. 150[5].
  • Mireur, Dictionnaire des ventes d'art, 1902, t.IV
  • Chavagnac et Grollier, Histoire des manufactures françaises de porcelaine, 1906.
  • Graves, Brit. Inst., 1908.
  • Lechevallier et Chevignard, La manufacture de porcelaine de Sèvres, 1908, il 133.
  • Musée du Louvre. Catalogue sommaire des peintures, 1909.
  • Diederik Bakhuÿs et Adeline Collange, catalogue de l'exposition, Moïse Jacobber, Œuvres provenant du don de Cornelia Marjolin Scheffer[6], 1897 Cabinet des dessins, Cahiers N° 9, Rouen, musée des Beaux-arts, - , (ISBN 2-901431-37-2).

Notes

  1. Thieme-Becker
  2. « JACOBBER, épouse WORMS *Élisabeth, Sidonie dans le "Dictionnaire des imprimeurs-lithographes du XIXème siècle. »
  3. Archives de Paris Acte de décès no 915 dressé le 17/07/1863, vue 25 / 31
  4. Le texte qui le concerne n'est pas long : Jacobber, peintre de la Manufacture de Sèvres, est l'auteur des peintures qui décorent deux grands vases donnés en 1833 par Louis-Philippe au Grand-Duc.
  5. Idem: Jacobber, peintre de fleurs, 23 mai 1868, vente de son atelier et de collections particulières (2852).
  6. Fille naturelle d'Ary Scheffer.

Liens externes

  • Site Musées en Haute-Normandie : [1], l'artiste y est cité comme originaire de Rhénanie.
  • Site de l'agence photographique de la Réunion des musées nationaux : [2]
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