Maurice Aliger

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Maurice Aliger
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Fonction
Président de l'Académie de Nîmes
Victor Lassalle (d)
Marcel Fontaine (d)
Biographie
Naissance
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Nages-et-SolorguesVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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NîmesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Membre de
Académie de Nîmes (-)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Maurice Aliger, né le à Nages-et-Solorgues et mort le à Nîmes[1], est un archéologue français.

Biographie

Fils d'un ouvrier agricole devenu tonnelier, Maurice Aliger naît en à Nages-et-Solorgues[2].

Devenu lui-même ouvrier agricole, il passe plusieurs concours administratifs et entre dans les chemins de fer, à Alès puis Paris[2].

Père d'une fille, veuf en 1940, il se remarie en 1949[2].

Atteint par la tuberculose osseuse, il doit passer deux ans au sanatorium du Grau-du-Roi ; il en profite alors pour compulser toute la littérature sur la Vaunage, sa région d'origine[2]. Dans la ligne de précurseurs de l'archéologie vaunageole, comme Félix Mazauric ou Émile Marignan, il découvre sur l'oppidum de Nages un sanctuaire des Volques arécomiques, et dirige plusieurs campagnes de fouilles, ce qui lui vaut les hommages d'Henri-Paul Eydoux dans Résurrection de la Gaule[2]. En 1963, remplacé sur le site de Nages par Michel Py, il reste cependant associé aux travaux de recherche[2].

Également numismate et céramologue, il s'intéresse aux monnaies découvertes à Nages et découvre d'autres sites en Vaunage, comme la station moustérienne du moulin de Lautier (Calvisson)[2]. Versé en outre dans le domaine proprement historique, « mémoire de la terre et des hommes de la Vaunage »[3], il forme le projet d'écrire une « histoire globalisante de la Vaunage, des origines à nos jours » : d'où Préhistoire de la Vaunage (1976), Protohistoire de la Vaunage (1977) ou La Vaunage gallo-romaine (1980), suivis de cinq autres volumes[2]. Protestant « détaché de toute pratique », il s'intéresse aussi à l'histoire religieuse de sa région, notamment à partir de la Réforme[2]. Son œuvre est continuée par Jean-Marc Roger (enseignant d'histoire à Nîmes), et l'Association Maurice-Aliger, fondée en 1984, qui anime divers colloques[2].

Élu membre de l'Académie de Nîmes en 1973, il préside cette société en 1984[2].

Il meurt en [2].

Ouvrages

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  • Le Moyen Âge en Vaunage, Nîmes, chez l'auteur, 1982 (BNF 34719295).
  • La Vaunage au temps des Nogaret (XIVe siècle), Nîmes, chez l'auteur, 1983 (BNF 36273710).
  • En Vaunage : au XVIIe siècle, Nîmes, Lacour, coll. « Colporteur », 1991 (ISBN 2-86971-338-X) — inachevé.
  • Mescladis : mélanges (année 1943), Calvisson, Association Maurice-Aliger, 2013 (ISBN 978-2-9522910-7-1) — posthume.

Références

  1. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. a b c d e f g h i j k et l Cabanel, Méjean et Roure 2015.
  3. Velay, Boissard et Bernié-Boissard 2009.

Annexes

Bibliographie

  • Jean-Marc Roger (dir., préf. Emmanuel Le Roy Ladurie), La Vaunage au XIXe siècle : approche économique, sociale et politique d'une communauté paysanne de la région nîmoise : hommage à Maurice Aliger de l'Académie de Nîmes, Nîmes, Lacour, coll. « Colporteur », 1996 (BNF 35844883).
  • Serge Velay, Michel Boissard et Catherine Bernié-Boissard, « Aliger, Maurice », dans Petit dictionnaire des écrivains du Gard, Nîmes, Alcide, (ISBN 978-2-917743-07-2), p. 14.
  • Patrick Cabanel, René Méjean et Réjane Roure, « Aliger Maurice », dans Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours : A-C, t. I, Paris, Éditions de Paris, (ISBN 978-2-84621-190-1), p. 37.

Liens externes

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    • Persée
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