Marguerite Gobat

Marguerite Gobat
Marguerite Gobat vers 1910.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
EvilardVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
suisseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Militante pour les droits des femmes, enseignante, pacifiste, éditrice, traductrice, journalisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Albert GobatVoir et modifier les données sur Wikidata

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Marguerite Gobat, née le à Delémont (alors dans le canton de Berne) et morte le à Macolin (commune d'Evilard, proche de Bienne), est une pédagogue, journaliste, féministe, traductrice et pacifiste suisse qui s'est engagée tout au long de sa vie dans des mouvements internationaux pour la promotion des droits des femmes, pour la paix et l'éducation.

Biographie

À la mort de sa mère en 1888, elle commence à travailler avec son père, le député au Conseil national et avocat Albert Gobat, prix Nobel de la paix 1902, au Bureau international de la paix à Berne[1].

En , avec la féministe d'origine américaine Clara Guthrie d'Arcis[2] et 35 autres femmes, elle fonde l'Union mondiale de la femme pour la concorde internationale (UMF)[3]. La même année, avec la zurichoise Klara Honegger (de)[4], elle fonde la section suisse de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté, cofondée au niveau international par la réformiste sociale américaine Jane Addams.

Hommage

Une statue à son effigie est inaugurée le à Tramelan, rue de la Printanière. Elle fait partie d'une série de cinq statues[N 1] de personnalités féminines de l'histoire du Jura bernois[5] créées par Helena von Beust dans le prolongement de l'exposition « ExceptionnELLES » à Bienne en 2021[6] et visant notamment à donner une plus grande visibilité aux femmes dans l'espace public[7],[8].

Références

Notes

  1. Outre Marguerite Gobat : Elise Benoit-Huguelet, première sage-femme professionnelle de La Baroche ; Lydie Amie Farron, gouvernante au service de l'aristocratie russe ; Betty Fiechter, première propriétaire et directrice générale d'une maison horlogère suisse ; et Clarisse Francillon, écrivaine suisse s'inscrivant dans le courant de l'émancipation féminine.

Références

  1. « Marguerite Gobat. 1870-1937 », Journal de Genève,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  2. Regula Ludi, « Guthrie d'Arcis, Clara » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne..
  3. Regula Ludi (trad. Eva Maier), « Gobat, Marguerite » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  4. Regula Ludi, « Honegger, Klara » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne..
  5. « Un documentaire sur cinq femmes biennoises qui ont marqué l'histoire : interview de Helena von Beust », sur rts.ch - La Première (radio suisse), émission Le 12 h 30, 3 min., (consulté le )
  6. Chancellerie d'État du canton de Berne, « ExceptionnELLES: Bienne et le Jura bernois honorent leurs pionnières », sur site officiel du canton de Berne (consulté le ).
  7. cp-oo, « Statues « ExceptionnELLES » inaugurées », sur La Semaine, (consulté le )
  8. « ExceptionnELLES », sur paraboliques - le magazine des Églises, (consulté le )

Liens externes

  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Documents diplomatiques suisses 1848-1975
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    • Deutsche Biographie
    • Dictionnaire historique de la Suisse
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