Manuel Font i de Anta

Manuel Font i de Anta
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 46 ans)
MadridVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Manuel Font de AntaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
espagnoleVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Compositeur, pianisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Manuel Font i Fernández de la Herrán (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Instrument
PianoVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Manuel Font i de Anta (né à Séville le et mort à Madrid le ) est un compositeur, pianiste et chef d'orchestre espagnol.

Biographie

Manuel Font i de Anta est le fils du compositeur Manuel Font Fernández de la Herranz, fondateur de l'Harmonie municipale de Séville, et d'Encarnación de Anta Álvarez. Il est le frère de José Font de Anta, violoniste et compositeur.

Il apprend la musique avec son propre père, mais aussi avec les maîtres de chapelle de la Cathédrale sévillane : Vicente Ripollés et Eduardo Torres. Il étudie la composition avec Joaquín Turina.

Il voyage en Amérique, en donnant des concerts de piano et en dirigeant des orchestres. Il réside à Madrid lorsqu'il est assassiné par des brigadistes républicains au tout début de la Guerre civile.

Œuvres

La Argentinita en 1916, magazine Mundo Gráfico.

Il est connu en son temps par la composition d'innombrables chansons pour les plus fameuses chanteuses de l'époque, telles que Raquel Meller, La Argentinita, La Goya ou Bergère Empire. Il a composé également diverses zarzuelas étrennées en des théâtres madrilènes pendant les années 1920 et début des années 1930, comme Les morts de Lopillo (Théâtre d'Apolo, 1925), scénario de Serafín et Joaquín Álvarez Quintero[1].

À Séville, il est également renommé par la composition de différentes marches de processions pour la Semaine sainte : Chemin du Calvari (1905), Amertumes (1919), La Charité (1915) ou Soleá donne-moi la main (1918)[2].

Ses autres œuvres remarquables sont : Suite Andalucía pour piano (1913–1914), Sinfonía « Le Perchel » (orchestre), Sonate pour violon et piano, Oratorio Jesús del Gran Poder (texte des frères Álvarez Quintero), La Plaza de España (pasodoble pour l'inauguration de la Place d'Espagne à l'Exposition ibéro-américaine de 1929) et Rapsodia Americana pour le même événement.

Discographie

Les jardins du Palais du Generalife, Alhambra, au printemps.
  • Andalucía - Riccardo Schwartz, piano (, Grand Piano PCL10144) (OCLC 1085166092) — première mondiale

Références

  1. (es) Diccionario de la zarzuela: España e Hispanoamérica, Madrid, Instituto Complutense de Ciencias Musicales, (ISBN 84-89457-30-1), « Voz "Font. 3. Font de Anta, Manuel" ».
  2. Passion à Séville.

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • LCCN
    • GND
    • Espagne
    • Belgique
    • NUKAT
    • Catalogne
    • Portugal
    • WorldCat
  • Ressources relatives à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Carnegie Hall
    • Discography of American Historical Recordings
    • Discogs
    • MusicBrainz
    • Muziekweb
  • Travaux par ou sur Manuel Font y de Anta sur Internet Archive
  • icône décorative Portail de la musique classique
  • icône décorative Portail de l’Espagne