Mahi Binebine

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Mahi Binebine
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
MarrakechVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Marocaine
Activités
Peintre, sculpteur, écrivainVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web
www.mahibinebine.comVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Mahi Binebine (ماحي بينبين), né en 1959 à Marrakech, est un peintre marocain, également sculpteur et écrivain.

Biographie

Mahi Binebine s'installe à Paris en 1980 pour y poursuivre ses études de mathématiques qu'il enseigne pendant huit ans[1].

Puis il se consacre à l'écriture et à la peinture. Il écrit plusieurs romans traduits en une dizaine de langues. Il habite à New York de 1994 à 1999. Ses peintures font partie de la collection permanente du musée Solomon R. Guggenheim de New York. Il revient s'installer définitivement à Marrakech en 2002.

Peintre et écrivain, Mahi Binebine partage son temps depuis une vingtaine d'années entre la France, le Maroc et les États-Unis.

Ses trois derniers ouvrages, Cannibales (1999), Pollens (2001, prix de l'amitié franco-arabe) et Terre d'ombre brûlée (2004) sont parus chez Fayard et ont été traduits en plusieurs langues[2].

Sa dernière exposition intitulée "Horizons obliques", qui a eu lieu au comptoir des mines galerie à Marrakech de Décembre 2020 jusqu'à Mars 2021, a porté sur plusieurs concepts sociaux qui invitent les visiteurs à méditer sur la situation mondiale post Covid-19, tels que la coexistence et la solidarité[3].

Mahi Binebine a trois filles : Mina, Sarah et Dounia[4].

Ses œuvres

  • « Les Étoiles de Sidi Moumen » raconte l'histoire de jeunes hommes d'un bidonville situé à Sidi Moumen, un arrondissement Casablanca. Ce bidonville est aussi une décharge publique [5].
  • Le fou du roi
  • La rue du pardon

Prix et reconnaissances

Son premier roman, Le Sommeil de l'esclave (Stock, 1992), a obtenu le prix Méditerranée[6].

En 2010, il reçoit le prix du Roman arabe pour Les Étoiles de Sidi Moumen[7].

En , il est lauréat, dans le secteur de la culture, du Trophée de la Diplomatie publique remis à Rabat , pour sa contribution au rayonnement du Maroc à l'étranger.

En , sort son livre “Rue du Pardon” qui est sélectionné par le jury du prix Renaudot pour participer à la compétition en 2019[8].

Publications

  • Le Griot de Marrakech, éd. de l'Aube, 2005 (ISBN 275260212X)
  • Cannibales, éd. de l'Aube, 1999 (ISBN 2752601557)
    • (de) Willkommen im Paradies. Roman aus Marokko. Trad. Patricia A. Hladschik. Lenos, Bâle 2017
  • Terre d'ombre brulée, éd. Fayard, 2004 (ISBN 2213617627)
  • Le Sommeil de l'esclave, éd. Stock, 1992 (ISBN 2234024889)
  • L'Écriture au tournant, coauteur Abdellatif Laâbi, éd. Al Manar, 2002 (ISBN 291389609X)
  • Pollens, éd. Fayard, 2001, (ISBN 978-2-213-60996-6)
  • Les Étoiles de Sidi Moumen, éd. Flammarion, 2009 (ISBN 978-2081236363) (Prix littéraire de la Mamounia, 2010)
  • Le Seigneur vous le rendra, éd. Fayard, 2013 (ISBN 9782213670843)
  • Les Funérailles de lait, éd. Stock, 1994
  • L'Ombre du poète, éd. Stock, 1997
  • Le fou du roi. éd Stock, 2017[9]
  • Rue du Pardon, éd. Stock, 2019 – Prix Méditerranée[10]
  • Mon frère fantôme, éd. Stock, 2022

Notes et références

  1. « Galerie Claude Lemand », sur www.claude-lemand.com (consulté le )
  2. « Mahi Binebine : “L'écriture est une évasion” », sur Telquel.ma (consulté le )
  3. « «Horizon oblique» à Marrakech : Mahi Binebine interpelle le destin collectif et de la coexistence », sur Aujourd'hui le Maroc (consulté le )
  4. « Galerie Claude Lemand », sur www.claude-lemand.com (consulté le )
  5. « Les étoiles de Sidi Moumen : pourquoi on devient bombe humaine », sur L'Obs (consulté le )
  6. « Mahi Binebine », sur www.fayard.fr, (consulté le )
  7. « Actualités : Prix du roman arabe 2010 », sur Institut du monde arabe, (consulté le )
  8. « Les écrivains marocains Mahi Binebine et Abdellah Taïa sélectionnés pour le prim Renaudot », sur Al HuffPost Maghreb, (consulté le )
  9. « "Le Fou du roi" : le roman qui raconte la cour d'Hassan II », sur Bibliobs (consulté le )
  10. Thomas Vincy, « Mahi Binebine et Giosuè Calaciura lauréats du prix Méditerranée 2020 », Livres Hebdo, 8 juin 2020.

Voir aussi

Bibliographie

  • Brahim Alaoui, Nicole de Pontcharra et Nabil Naoum, Regard sur l'art contemporain arabe, Paris, Revue Noire/Institut du monde arabe, , 128 p. (ISBN 9782843060885, OCLC 49382678) — 65 artistes y sont présentés, dont Mahi Binebine.
  • Joachim Pissaro, « Mahi BineBine : Le paradoxe de la conscience », Art Absolument, no 24,‎ , p. 44-49 (lire en ligne [PDF])
  • « Les 50 personnalités qui font le Maroc : Mahi Binebine. 50 ans, peintre », Jeune Afrique, no 2545-2546, du 18 au , p. 48
  • Lahsen Bougdal, « L'Ombre du poète de Mahi Binebine. Quel renouveau ? », dans Najib Redouane (dir.), Vitalité littéraire au Maroc, Paris, L'Harmattan, 2009, 371 p., p. 97-108 (ISBN 9782296082144) (OCLC 317752459)
  • Afdil, Boubker Bakhat & Mohammed Lakhdar, (2022) « Écriture de la bouffonnerie, un geste auctorial de dé/liaison dans Le Fou du roi de Mahi Binebine » in Interculturel francophonies. N°41, pp.143-158.
  • Mohamed Semlali, «Le Deuil de l’absent dans Les Funérailles du lait de Mahi Binebine», Çédille, Revista De Estudios Franceses, n.º 24 (décembre), pp.503-521. (Lire en ligne [PDF]) .
  • Mohamed Semlali, Misères et splendeurs de la "chikha". L’art comme consécration dans Rue du pardon de Mahi Binebine, Revue E-Scripta Romanica, n°11, pp.23–38. https://doi.org/10.18778/2392-0718.11.03
  • Mohamed Semlali, Pollens de Mahi Binebine, l’amour entre l’ivresse cannabique et l’ivresse du pouvoir, Revue International Journal of Francophone Studies, Volume 25, Issue 3, déc. 2022, pp. 149-172. https://doi.org/10.1386/ijfs_00048_1
  • Mohamed Semlali, La Condition du bouffon dans Le Fou du roi de Mahi Binebine : entre le pardon et le ressentiment, Thélème. Revista Complutense de Estudios Franceses, 38(2), pp.135-143. https://doi.org/10.5209/thel.85325 [Texte en ligne : pdf]
  • Mohamed Semlali, Le Sommeil de l’esclave de Mahi Binebine : récit des origines et digenèse du conteur, Revue French Studies in Southern Africa, n° 53, décembre 2023, https://journals.co.za/doi/abs/10.10520/ejc-french_v2023_n53_a8
  • Mohamed Semlali, Le Roman du peintre dans Terre d'ombre brûlée de Mahi Binebine, revue The French Review, Johns Hopkins University Press, Volume 97, Number 2, December 2023, pp. 95-110 https://doi.org/10.1353/tfr.2023.a914282

Document audiovisuel

  • (en) « Forré Fine Art Gallery presents Mahi Binebine », sur Vimeo, DanPerezFilms, , 10 min 8 s

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Italie
    • Espagne
    • Belgique
    • Pays-Bas
    • Pologne
    • Israël
    • NUKAT
    • Catalogne
    • Tchéquie
    • WorldCat
  • Site officiel de Mahi Binebine, incluant une galerie d'œuvres et la liste de ses publications.
  • icône décorative Portail du Maroc
  • icône décorative Portail de la peinture
  • icône décorative Portail de l’art contemporain
  • icône décorative Portail de la littérature
  • icône décorative Portail de la sculpture