Mémorial des déportations

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Mémorial des déportations
Mémorial des camps de la mort, Marseille, 2e arrondissement, 9 juillet 2013.
Informations générales
Type
Musée municipal
Ouverture
20 décembre 2019
Site web
musee-histoire.marseille.fr
Collections
Époque
De 1939 à nos jours
Localisation
Pays
France
Division administrative
Commune
Marseille (2e arrondissement)
Adresse
Avenue Vaudoyer
13002 Marseille
Coordonnées
43° 17′ 44″ N, 5° 21′ 45″ E
Carte

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Le mémorial des déportations est un musée situé dans le 2e arrondissement de Marseille.

Rattaché au Musée d'histoire de Marseille, il rend compte des politiques de répression et de persécution à Marseille durant l'occupation allemande.

Situation

Le mémorial est installé au pied du fort Saint-Jean dans un blockhaus construit par l'armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Il fait face aux quartiers de la rive nord du Vieux-Port détruits à la suite de la rafle de Marseille des 22, 23 janvier 1943[1].

Historique

Le « mémorial des camps de la mort » est inauguré en à l'occasion du cinquantième anniversaire de la libération des camps de concentration. Il est alors destiné à retracer l'histoire et à entretenir la mémoire des victimes du nazisme. Il doit fermer en en raison des travaux d’aménagement du Fort Saint-Jean et du MuCEM et d’un besoin de mise aux normes pour l'accueil des publics. Sa réouverture est prévue pour le début de l'année , puis pour .

Devenu « mémorial des déportations », il est enfin ouvert au public le avec un parcours muséographique renouvelé, plus axé sur la singularité de Marseille durant la Seconde Guerre mondiale[2].

Présentation

Organisé sur trois niveaux[3], le parcours muséographique s’attache à transmettre l’histoire et la mémoire des hommes, femmes et enfants arrêtés puis déportés parce que nés juifs ou réprimés en tant que politiques, résistants, otages ou « suspects », à Marseille et dans sa région.

Les événements de l’année menés par les nazis avec la collaboration du régime de Vichy sont longuement évoqués : rafles des communautés juives, évacuations et destruction des « vieux quartiers », criblage des habitants à Fréjus et déportations.

Le mémorial doit s'enrichir de nouveaux contenus au fil de travaux de recherche animés par un comité scientifique et grâce à des partenariats[4].

Il est intégré à la « voie historique » reliant le musée d'histoire au MuCEM à travers la ville ancienne de Marseille[5].

Notes et références

  1. En 2019, à la suite de la plainte de survivants, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour crime contre l’humanité à propos de la rafle du Vieux-Port : « Rafle du Vieux-Port : le parquet de Paris ouvre une enquête pour crime contre l’humanité », Marsactu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Ouverture du Mémorial des Déportations », sur Musée d’histoire de Marseille, (consulté le ).
  3. « Réouverture du Mémorial des Déportations à Marseille », sur Fréquence Sud, (consulté le ).
  4. « Réouverture du Mémorial des déportations », sur culture.marseille.fr (consulté le ).
  5. « Musée d’histoire de Marseille – La voie historique », sur Musée d’histoire de Marseille (consulté le ).

Liens externes

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  • Ressource relative à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :
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