Lucien Mouillard

Cet article est une ébauche concernant un historien et un peintre français.

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Lucien Mouillard
Lucien Mouillard, photographie du studio G. Fransceschi.
Biographie
Naissance
Décès
(à 82 ans)
16e arrondissement de Paris
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Historien, peintreVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Alfred François MouillardVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions
Officier de l'ordre du Nichan Iftikhar
Médaille d'honneur du travailVoir et modifier les données sur Wikidata

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Lucien Mouillard né le à Paris et mort dans la même ville le [1] est un historien et un peintre français[2].

Biographie

Fils de Abel Napoléon Mouillard et d'Élisa Adèle Marié, Lucien Mouillard est le frère cadet du peintre Alfred Mouillard (1831-1906).

Spécialiste de l'histoire militaire, on lui doit l'ouvrage de référence Armée française : Les Régiments sous Louis XV. Il participe, dès le premier numéro, à la revue La Plume et l'Épée.

Élève d'Isidore Pils et de Léon Cogniet (chez qui il rencontrera le peintre Nicolas-Adolphe Weber avec qui il se liera d'amitié), sa pratique de la peinture se répartit entre l'orientalisme et la peinture d'histoire militaire. Il expose au Salon de Paris de 1870 à 1904, puis au Salon d'hiver.

Il voyage régulièrement en Afrique du Nord, principalement en Algérie et en Tunisie.

Œuvres

Publications

  • Lucien Mouillard, Les régiments sous Louis XV, Paris, Librairie militaire de Dumaine, L Baudoin & Cie, successeurs, 1882[3].
  • Lucien Mouillard, Réflexions et souvenirs du chevalier de Ray, .
  • Lucien Mouillard, « La Peinture militaire », La Plume et l'Épée,‎ , p. 65-70.
  • Lucien Mouillard, « La Colonie, maréchal de camp », La Plume et l'Épée,‎ 1901-1902, p. 49-67.

Peintures

  • La Capitulation de Metz, le , 1877, Paris, musée de l'Armée[4],[5].
  • L'Appareillage au Crotoy, 1879[6], localisation inconnue.
  • L'Oiseau de paradis, 1880[7], localisation inconnue.
  • Arrivée de dignitaires orientaux à Venise, 1881, localisation inconnue[réf. nécessaire].
  • Captives espagnoles et italiennes vendues par les corsaires barbaresques, 1886[8], localisation inconnue.
  • Souleyman, agah de la police, sort de la Casbah pour réprimer l’émeute, 1887[9], localisation inconnue.
  • Les Conquérants de Grenade, 1889[10], localisation inconnue.
  • Le Comte de Gisors à la tête de la brigade des carabiniers, blessé mortellement à la tête à la bataille de Crefeld le , 1890[11], localisation inconnue.
  • En avant !, 1892[12], localisation inconnue.
  • Les Fusiliers-chasseurs de la garde impériale à Essling, 1897[13], localisation inconnue.
  • Cavaliers au cabaret, 1899[14], localisation inconnue.
  • Le Bain turc, 1901, localisation inconnue[réf. nécessaire].
  • Le Chanteur de cantiques au pardon de Sainte-Anne-de-Pallu, 1903[15], localisation inconnue.
  • Le Colonel Clerc, du 2e zouave, à l'assaut de Laghouat (1852), 1904[16], localisation inconnue.
  • Jeux bourgeois, 1905, Marseille, musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée.
  • L'Odalisque au perroquet, 1907, localisation inconnue[réf. nécessaire].
  • Pardon de Sainte-Anne, 1910, localisation inconnue[réf. nécessaire].
  • Les Carabiniers à la bataille de Crefeld, 1911, localisation inconnue[réf. nécessaire].
  • Le Hammam Chérif, 1912, localisation inconnue[réf. nécessaire].

Distinctions

Notes et références

  1. ↑ Archives de Paris Acte de décès no 1925, vue 28/31.
  2. ↑ « Catalogue des tableaux », sur BnF Gallica (consulté le ).
  3. ↑ En ligne sur pfef.free.fr.
  4. ↑ « Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie du Salon de 1877 », sur BnF Gallica (consulté le ).
  5. ↑ « La Capitulation de Metz (1877) », sur Images d'art RMN (consulté le ).
  6. ↑ « Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie du Salon de 1879 », sur BnF Gallica (consulté le ).
  7. ↑ « Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie du Salon de 1880 », sur BnF Gallica (consulté le ).
  8. ↑ « Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie du Salon de 1886 », sur BnF Gallica (consulté le ).
  9. ↑ « Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie du Salon de 1887 », sur BnF Gallica (consulté le ).
  10. ↑ « Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie du Salon de 1889 », sur BnF Gallica (consulté le ).
  11. ↑ « Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie du Salon de 1890 », sur BnF Gallica (consulté le ).
  12. ↑ « Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie du Salon de 1892 », sur BnF Gallica (consulté le ).
  13. ↑ « Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie du Salon de 1897 », sur BnF Gallica (consulté le ).
  14. ↑ « Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie du Salon de 1899 », sur BnF Gallica (consulté le ).
  15. ↑ « Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie du Salon de 1903 », sur BnF Gallica (consulté le ).
  16. ↑ « Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie du Salon de 1904 », sur BnF Gallica (consulté le ).
  17. ↑ « Recueil des actes administratifs de l'année 1897 », sur BnF Gallica (consulté le ).

Liens externes

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