Louis Dideron
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Naissance | Marseille |
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Décès | |
Nom de naissance | Louis Jules Charles Dideron |
Nationalité | française |
Activité | Sculpteur |
Formation | École supérieure d'art et de design Marseille-Méditerranée École nationale supérieure des beaux-arts |
Distinctions | Liste détaillée Chevalier de la Légion d'honneur Commandeur des Arts et des Lettres Officier de l'ordre national du Mérite Chevalier des Palmes académiques |
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Louis Jules Dideron né le à Marseille et mort le à Paris est un sculpteur français.
Biographie
Louis Dideron fréquente d'abord l'école des beaux-arts de Marseille. En 1923, il obtient le grand prix du Midi pour Les Vendanges. En 1924, il est admis l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris où il est élève de Jules Coutan. En 1926, il obtient une médaille de bronze[1]. En 1927, ayant obtenu une première bourse au concours de la villa Abd-el-Tif, il séjourne séjour deux ans en Algérie. En 1937, il obtint une deuxième médaille de bronze.
En 1939, il contribue à la décoration du pavillon français de la Foire internationale de New York.
En 1948, il devint professeur à l’École nationale supérieure des arts décoratifs[2]. En 1962, il succéda à Paul Landowski à l'Académie des beaux-arts (section de sculpture).
Par son mariage à Paris en avec Geneviève Dorignac, fille du peintre Georges Dorignac, il deviendra le beau-frère de son confrère et concitoyen Marcel Damboise[réf. nécessaire].
Œuvres dans l'espace public
- Monument aux morts de l’Alma à Alger (1929)
- La Normandie agricole, façade de la gare de Caen (1934, fondue en 1942 sous le régime de Vichy[3])
- Porte Alma, musée d'Art moderne de la ville de Paris (1936-1937)
- Fleurs et fruits de France, pavillon de la France, Foire internationale de New York (1939)
- Fontaine monumentale du château de Lourmarin (1940)
- La Renaissance, stade de Noisy-le-Sec (1945)
- Monument aux mécaniciens de l’aviation morts à la guerre, base de l’école de Rochefort (1948)
- Le Printemps, L'Été, façade d’immeubles à Amiens (1952)
- L’Automne, musée des Beaux-Arts de Menton (1952)
- L’Homme au milieu de la création, lycée Louis-Thuillier d’Amiens (1953)
- Monuments aux morts et martyrs de Martigues (1954)
- Jeux d’enfants, centre de rééducation physique, Paris (1958)
- La pensée, lycée Marcel Roby (aujourd'hui lycée Jeanne-d'Albret) à Saint-Germain-en-Laye (1958)
- Strasbourg, mutilé mais indompté, brise ses chaînes et libère le grand fleuve, pour le mémorial de la France combattante du Mont-Valérien à Suresnes (1960)
- Décoration de la porte du palais de la Présidence à Abidjan, Côte-d'Ivoire, (1961)
- Berger jouant de la flûte, collège de Bourg-en-Bresse (1961)
- Jeune fille lisant, école rue de Passy, Paris (1961)
- Baigneuse, bronze, 43 × 53 cm, Gray (Haute-Saône), musée Baron-Martin, dépôt du Fonds national d'art contemporain.
Distinctions
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Officier de l'ordre national du Mérite
- Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres
Notes et références
Liens externes
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