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Loris Fortuna

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Loris Fortuna

Loris Fortuna en 1976.

Fonctions
Ministre sans portefeuille pour la Coordination des politiques communautaires Gouvernement Craxi I
31 juillet - 5 décembre 1985
Député IXe législature de la République italienne
10 juillet 1983 - 5 décembre 1985
Ministre chargé de la Protection civile Gouvernement Fanfani V
1^er décembre 1982 - 3 août 1983
Député VIIIe législature de la République italienne
15 juin 1979 - 11 juillet 1983
Député VIIe législature de la République italienne
28 juin 1976 - 19 juin 1979
Député VIe législature de la République italienne
16 mai 1972 - 4 juillet 1976
Suppléant de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe Italie
27 janvier 1969 - 14 décembre 1972
Député Ve législature de la République italienne
29 mai 1968 - 24 mai 1972
Député IVe législature de la République italienne
7 mai 1963 - 4 juin 1968

Biographie
Naissance	22 janvier 1924 Breno
Décès	5 décembre 1985 (à 61 ans) Rome
Nationalité	italienne
Formation	Université de Bologne
Activités	Homme politique, partisan

Autres informations
Parti politique	Parti communiste italien
Membre de	Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe

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Loris Fortuna (Breno, province de Brescia, 22 janvier 1924 - Rome, 5 décembre 1985) était un homme politique italien, connu pour avoir, dans les années 1960, initié la réforme du divorce en Italie.

Biographie

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Loris Fortuna est devenu député une première fois lors de la IV^e législature en 1963 au sein de l'ancien Parti socialiste italien. Dès 1965 il présente une proposition de loi sur le divorce dont il est le premier signataire. Ce n'est que lors de la V^e législature (1968-1972) qu'il pourra la défendre et la faire devenir une loi de la République. Il s'occupe également du droit de la famille et demande la suppression des annulations automatiques des mariages faisant suite aux décisions de la Sacra Rota.

Dans la législature suivante (1972-1976) le député socialiste (qui fait aussi partie du Parti radical) propose une loi sur l'avortement (dépénalisé). En 1979, il demande la révision du divorce, avec une séparation nécessaire réduite à deux ans (au lieu de 5). En 1984, il défend la protection de la dignité du malade et la régulation de l'euthanasie passive.

Son nom est à nouveau cité comme référence morale dans le mouvement Rose au poing créé en 2005.