Laurence Zitvogel
Naissance | (60 ans) Suresnes (Seine, France) |
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Nationalité | française |
Formation | Université Paris-Diderot (doctorat) (jusqu'en ) Université de Pittsburgh (doctorat) Université Pierre-et-Marie-Curie |
Activités | Oncologue, immunologiste, professeure d’université |
A travaillé pour | Institut national de la santé et de la recherche médicale Institut Gustave-Roussy Université Paris-Sud |
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Membre de | Academia Europaea () Académie nationale de médecine |
Directeur de thèse | Thomas Tursz (d) |
Distinctions | Prix de la santé InBev-Baillet Latour () Officier de la Légion d'honneur () |
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Laurence Zitvogel (née le à Suresnes[1]) est une oncologue et immunologiste française.
Biographie
Oncologue à Villejuif et directrice du Département d'immunologie des tumeurs et immunothérapie à Gustave-Roussy[2], elle s'intéresse à la flore intestinale, considérée comme un « deuxième cerveau » par les chercheurs actuels[3],[4]. Elle est également professeure à l'Université Paris-Sud[5].
Elle obtient son doctorat de médecine à l'université de Pittsburgh en 1995[1]. Elle rentre alors en France et entre à l’Institut Gustave-Roussy où elle travaille toujours[2]. À ses débuts en tant que médecin, elle remporte la bourse de la Fondation Marcel-Bleustein-Blanchet pour la vocation[6].
Elle reçoit le prix INSERM Recherche clinique et thérapeutique en 2007[7].
Selon Jules Hoffmann, prix Nobel de physiologie ou médecine 2011, Laurence Zitvogel est l'une des « personnalités les plus marquantes de son milieu »[4].
En , elle reçoit le premier « ESMO (European Society of Medical Oncology) Award for Immuno-Oncology » pour avoir intégré le microbiote intestinal dans la complexité de l'immunothérapie[5].
En , elle reçoit avec son compagnon, Guido Kroemer, le prix Baillet Latour en Belgique[8] pour leurs travaux de recherche sur l'immunosurveillance cancéreuse[8].
Le , elle est promue officier de l'ordre national de la Légion d'honneur[9].
Travaux
Laurence Zitvogel travaille sur de nouveaux moyens de combattre le cancer par l'immunothérapie[10]. Elle s'intéresse plus particulièrement aux bactéries de la flore intestinale et a découvert avec son équipe que le corps humain réagit moins bien au traitement anticancer lorsqu'il est mêlé à un traitement antibiotique[11].
Vie privée
En 2001, elle rencontre Guido Kroemer, biologiste hispano-autrichien avec qui elle travaille et vit[6].
Références
- ↑ a et b « Laurence Zitvogel : l'ennemie intime du cancer », Sciences et Avenir, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ a et b « Immunologie des tumeurs et immunothérapie - Thematique | Gustave Roussy | 1er centre de lutte contre le cancer en Europe »
- ↑ « L’intestin, notre deuxième cerveau », France Inter, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ a et b « Laurence Zitvogel, en avance sur son temps », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ a et b (en) « First ESMO award for immuno-oncology goes to Laurence Zitvogel », sur EurekAlert! (consulté le )
- ↑ a et b Le JDD, « L'amour contre le cancer », lejdd.fr, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Laurence Zitvogel, Prix Recherche Clinique et thérapeutique 2007 », sur histoire.inserm.fr (consulté le )
- ↑ a et b « Le Prix Baillet Latour 2018 remis aux Professeurs Zitvogel et Kroemer », sur www.7sur7.be (consulté le )
- ↑ Paris Match, « Légion d'honneur : Claude Lelouch et Laurence Parisot promus du 14 juillet », Paris Match, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ « L’immunothérapie, une nouvelle arme contre le cancer », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Le JDD, « Santé : les promesses du microbiote », lejdd.fr, (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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