Léopold Gangloff

Cet article est une ébauche concernant un compositeur français.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Pour plus d’informations, voyez le projet musique classique.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Gangloff.

Léopold Gangloff
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Quartier Saint-PierreVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 42 ans)
10e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Compositeur, chef d'orchestreVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Léopold Hyacinthe Gangloff né à Saint-Pierre-lès-Calais le [1] et mort dans le 10e arrondissement de Paris le [2], est un compositeur et chef d'orchestre français.

Il est le frère du dessinateur et illustrateur Charles Gangloff (1870-1941).

Biographie

Pianiste de formation, il est le compositeur de près de six cents pièces chantées et pour piano (polkas, marches...) des années 1880-1890[3] sur des paroles, entre autres, de Eugène Héros, Ernest Gerny, Jules Jouy, Paul Arène ou Émile Carré, chantées par les plus grands interprètes de l'époque tels Paulus, Jules Mévisto, Ernest Vaunel[4], Marius Richard, Yvette Guilbert, Albert Caudieux, Félix Mayol ou Charlus.

Ses compositions les plus connues restent Germinal / Le Plumet ou Le Ventre de Paris, sur des textes d'Émile Zola et de William Busnach[5].

Mort à 42 ans des suites d'une longue maladie, Léopold Gangloff était syndic de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem)[6],[7].

Léopold Gangloff a été inhumé au cimetière parisien de Pantin (4e division).

Musique de danse

  • 1884 : L'Ostendaise / Souvenir d'Ostende, danse nouvelle pour piano, Paris, L. Éveillard éditeur[8]
  • 1885 : Fumée de Champagne, mazurka.
  • 1887 : La Ganglovienne, valse nouvelle avec théorie, pour piano, Paris, L. Éthillard éditeur[9]
  • 1887 : Brise de Nice, scottisch pour piano, Paris, L. Éveillard éditeur
  • 1888 : La Boiteuse, polka pour piano, Paris, F. Vargues éditeur
  • 1888 : Germinal, polka pour piano, Paris, E. Fromont éditeur
  • 1892 : La Fortunée, grande valse pour piano, Paris, E. Meuriot éditeur

Musique de chanson

  • 1880 : La valse des tibias, paroles de A. Poupay, Paris, Société anonyme des Nouveaux répertoires de Paris
  • 1880 : Le langage des fleurs, ou Jeunes filles et fleurs, rondeau-valse, paroles de Lucien Colonge, Paris, F. Bigot éditeur
  • 1880 : Prière du soir, chansonnette populaire, paroles de Léon Garnier et Jean Clamadieu, Paris, Répertoire populaire
  • 1883 : A ta santé, soleil !, paroles de Maxime Guy et G. Lemaître, Paris, Bassereau éditeur[10].
  • 1886 : Devant la Samaritaine, chansonnette, paroles de Lucien Delormel et Léon Garnier, Paris, répertoire Paulus chez A. Clochard
  • 1887 : Ça, c'est pas votre affaire !, chansonnette, paroles de Louis Marcel et Louis Dehné, Paris, F. Guillemain
  • 1887 : Gendre et belle-maman, chansonnette comique, paroles de Belhiatus, Paris, Société anonyme des concerts de Paris
  • 1888 : C'est elle, c'est moi, scie chantée, paroles d'Antoine Queyriaux et Lamy, Paris, Dommanget éditeur
  • 1888 : Accidents de chasse, chansonnette, paroles d'Ernest Gerny et Charles Desmarest, Paris, Émile Benoît éditeur
  • 1888 : La Boiteuse, chansonnette comique, paroles de Lucien Delormel et Léon Garnier, Paris, répertoire Paulus chez F. Vargues
  • 1889 : La dot du gascon, chansonnette-monologue, paroles de Lucien Delormel et Léon Garnier, Paris, C. Joly imprimeur-éditeur
  • 1889 : Le vin de Gascogne, , chanson, paroles de Lucien Delormel et Léon Garnier, Paris, C. Joly imprimeur-éditeur
  • 1890 : L'ombre de Jeanne d'Arc, chant patriotique, paroles de Lucien Delormel, Paris, Georges Ondet éditeur
  • 1890 : Zoé la bancale, chansonnette, paroles de Louis Marcel, Paris, Georges Ondet éditeur
  • 1890 : Sous les saules, romance, paroles de Marie Després-Lévy[11], Paris, Deffarges éditeur
  • 1891 : A Moscou, chanson-marche, paroles de Marchal, Paris, Bassereau éditeur
  • 1891 : La Bratina, souvenir de Russie, chanson, paroles de Xautrac[12] et Delval, Paris, L. Deffarges éditeur
  • 1892 : L'Album de Lili, fables et chansons pour jeunes de Léon Maillot[13], Paris, Georges Ondet éditeur
  • 1892 : La fin d'une bordée, scène maritime, paroles de Louis Valona, Paris, Émile Benoît éditeur
  • 1892 : Au Bois, chanson, paroles de Jean Lorrain
  • 1892 : Ah ! c'que j'm'embête !, chanson, paroles d'Eugène Héros, Paris, Georges Ondet éditeur
  • 1892 : L'affaire du Café de Paris, scène à parlé, paroles de Léon Maillot, Paris, Georges Ondet éditeur
  • 1892 : La pièce de cent sous, chansonnette, paroles de Belhiatus, Paris, Fouquet éditeur
  • 1893 : Faisez du gesticulement, chansonnette, paroles de Belhiatus, Paris, Mme Renoult éditeur
  • 1893 : Les malchanceux, chanson, paroles d'Étienne Decrept, Paris, Mme Renoult éditeur
  • 1893 : Lorsque les femmes sont jolies, romance, paroles de Éloi Bousquat[14], Paris, Georges Ondet éditeur
  • 1893 : Il faut voir la lune, sérénade, paroles de Paul Rosario[15], Paris, Georges Ondet éditeur
  • 1893 : La levrette de la Marquise, chansonnette, paroles d'Octave Pradels, Paris, répertoire Paulus chez Grim
  • 1894 : Mister Malbrough, chansonnette comique, paroles de Lucien Delormel et Léon Garnier, Paris, répertoire Paulus chez Félicien Vargues
  • 1894 : Lettre à la Môme, chansonnette comique, paroles de Lucien Delormel et Léon Garnier, Paris, répertoire Paulus chez Félicien Vargues
  • 1896 : La Ratière, chansonnette, paroles de Charles Bénédic et Gaston Ringard, Paris, G. Ondet éditeur

Musique de scène

  • 1886 : Trim-Pincettes, grande scène comique avec transformations et danses, paroles de Camille Nogent et Paul Lorgnat, Paris, L. Éveillard éditeur
  • 1890 : Le Rosier de Théodule, opérette en 1 acte de Julien Sermet et Louis Mullem, au Concert Européen ()
  • 1891 : Pauvre Pierrot ! / Après le bal, pantomime en 1 acte en 3 tableaux de Séverin et Théodore Thalès, à l'Eldorado ()[16]
  • 1891 : Blanc-Partout, vaudeville-pantomime en 2 actes de Félix Galipaux et Paul Lheureux, à l'Eldorado ()
  • 1891 : L'Ambassadeur, opérette en 1 acte de Marcel Ridoux, au Concert Européen ()
  • 1891 : L'Empailleur du roi, opérette en 1 acte et 2 tableaux d'Eugène Riffey et Adolphe Moullet, à Ba-Ta-Clan ()
  • 1891 : Falsacappa, folie musicale en 1 acte d'Antoine Queyriaux et Ernest Lévy, au Concert de l'Horloge ()
  • 1891 : Friquet, pièce en 1 acte, mêlée de chants, de Benjamin Lebreton et Henry Moreau, à l'Eldorado ()
  • 1891 : La Vertu de Lolotte, vaudeville en 3 actes de Maurice Ordonneau, au théâtre des Menus-Plaisirs ()
  • 1892 : L'Héritier, opérette en 1 acte d'Eugène Héros et Alexandre Kéraval, , au Concert Européen ()
  • 1892 : L'Interview, comédie en 1 acte d'Eugène Héros, au Théâtre Artistique ()
  • 1892 : Horloge-les-Bains, opérette d'Eugène Héros, au Concert de l'Horloge ()
  • 1892 : Fleur de Coca, pantomime de Paul Arène et Gustave Goetschy[17], au théâtre Angelo Mariani ()
  • 1892 : L'Amour s'amuse, saynète en vers d'Étienne Decrept, à la Scala ()[18]
  • 1892 : Le Petit chaperon de Montrouge, pantomime en 1 acte et 3 tableaux de Léon Garnier et Léon Jonathan, à Ba-Ta-Clan ()
  • 1893 : Muguette, saynète en vers de René Esse, à la Scala ()
  • 1893 : La Visite du major, saynète-bouffe d'Antoine Queyriaux et Émile Chicot[19], au Paris-Concert (mars)
  • 1893 : La Mouche d'or / Le Scarabée d'or, opérette en 2 actes de Louis Péricaud et Gaston Marot[20], au Petit-Casino ()
  • 1893 : En chasse, opérette en 1 acte de Bernard Lartigue et Paul Roussel, au Concert Européen (1er décembre)
  • 1894 : En rentrant de chez Molier, pantomime en 1 acte , au Cirque Molier ()

Distinctions

Postérité

  • Sa chanson Un coup de soleil est reprise dans le film La Règle du jeu de Jean Renoir en 1939.
  • La Levrette de la Marquise est reprise en 2007 dans l' Anthologie de la chanson française enregistrée - Les Années 1900-1920 (EPM).
  • La boiteuse est incluse dans la compilation Maman et papa me chantaient publiée en 2015.

Bibliographie

  • François Caradec, Alain Weill, Le café-concert: 1848-1914, 2007, p. 127

Notes et références

  1. Acte de naissance n° 82 (vue 1201/1783). Archives départementales en ligne du Pas-de-Calais, état-civil de Calais, registre des naissances de Saint-Pierre-lès-Calais, année 1856.
  2. Acte de décès n° 3399 (vue 10/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 10e arrondissement, registre des décès de 1898.
  3. « Le beau chef de musique : chansonnette-marche », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
  4. Ernest Vaunel (1856-1912) fit pratiquement toute sa carrière à l'Eldorado.
  5. Frédéric Robert, Zola en chansons, en poésies et en musique, p. 82-83, 93-94.
  6. Les coulisses. La Lanterne, 21 août 1898, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
  7. Courrier des théâtres. Le Petit Parisien, 19 août 1898, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  8. L'art de la danse. Le Panthéon de l'industrie, 1896, p. 79, lire en ligne sur Gallica.
  9. Avis divers. Le Radical, 20 mai 1897, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  10. Partition lire en ligne sur Gallica
  11. Marie Després-Lévy (état-civil inconnu) était aussi connue sous le nom d' Y. de Boaldo. Elle a essentiellement travaillé avec les compositeurs Gustave Goublier et Henri Emmanuel entre 1890 et 1908.
  12. Emmanuel Carteaux dit Xautrac était également auteur dramatique.
  13. Nécrologie. Léon Maillot. L'Écho des jeunes, 15 septembre 1895, p. 167, lire en ligne sur Gallica.
  14. Eloi Bousquat (1858-1940), journaliste, chansonnier et auteur dramatique. Officier de l'Instruction publique (1912).
  15. Paul Grégorio dit Paul Rosario (1879-1906) était également compositeur. Il était le père du journaliste Paul Grégorio, secrétaire général de Comœdia.
  16. Théâtres. Eldorado. Le Tintamarre, 15 février 1891, p. 6, lire en ligne sur Gallica.
  17. Gustave Gœtschy (1846-1902) était surtout connu comme journaliste et critique d'art. Il avait fondé plusieurs publications dont la revue littéraire et artistique Paris-Noël (1885-1913).
  18. Théâtres. La Liberté, 27 octobre 1892, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  19. Courrier des théâtres. Mort du chansonnier Chicot. Le Petit Parisien, 27 août 1927, p. 5, lire en ligne sur Gallica.
  20. Biographies artistiques. M. Léon Marot. La Rideau artistique, 1905-1905, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
  21. Décorations du 14 juillet. Le Temps, 24 juillet 1889, supplément, p. 2, à lire en ligne sur Gallica.

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • Belgique
    • WorldCat
  • « Léopold Gangloff » (présentation), sur l'Internet Movie Database
  • Écouter la chanson La boiteuse sur musicme
  • Léopold Gangloff sur Discogs
  • Ressource relative à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • International Music Score Library Project
  • icône décorative Portail de la musique classique
  • icône décorative Portail de la France au XIXe siècle