Léon Reynier

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Léon Reynier
Biographie
Naissance
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Saint-CloudVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 61 ans)
Rue de Thann (17e arrondissement de Paris)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Compositeur, professeur de musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Instrument
ViolonVoir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Joseph MassartVoir et modifier les données sur Wikidata

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Léon Reynier, né le à Saint-Cloud et mort le à Paris 17e, est un violoniste français.

Biographie

Entré au Conservatoire à l’âge de dix ans, Reynier a remporté le premier prix de violon à douze ans. À treize, le premier prix lui était décerné. Ces premiers succès ont redoublé sa studiosité[1].

Élève de Joseph Massart au Conservatoire, il a obtenu un second prix au concours de 1847, en compagnie d’Ernest Altès, élève de François-Antoine Habeneck, qui a été depuis, chef d’orchestre à l’Opéra, et de Étienne Portehaut (d), élève de Delphin Alard, devenu, par la suite, chef d’orchestre au Théâtre-Italien. L’année suivante, tous trois ont remporté ensemble, le premier prix[2].

On l’a vu constamment prêter son concours aux œuvres de bienfaisance, et ce dévouement a été payé de retour lorsque, appelé à satisfaire aux exigences de la loi sur le recrutement militaire, une souscription organisée pour sa libération du service[3], a produit en quelques jours une somme de 4 à 5 000 francs[1]. De même, Napoleon III lui a offert un Stradivarius de 1681[4].

Reynier, qui se produisait rarement devant le grand public, mais était bien connu de tous les artistes, était officier de l’Instruction publique et décoré de plusieurs ordres étrangers[5].

Jugements

« Si Paganini nous était rendu, il traiterait Léon Reynier comme un enfant terrible : il le redouterait[6]. »

Notes et références

  1. a et b Annuaire musical : institut, conservatoires, théâtres lyriques, associations des artistes musiciens, sociétés de concerts…, Paris, Aubusson et Kugelman, , 234 p. (lire en ligne sur Gallica), p. 140-1.
  2. A. P., « Nécrologie », Le Ménestrel, Paris, vol. 61, no 19,‎ , p. 152 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  3. « Salle Hertz », Le Courrier français, Paris, no 111,‎ , p. 4 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  4. (en) Walter Kolneder (en) (trad. de l'allemand par Reinhard G. Pauly (de)), The Amadeus book of the violin : construction, history, and music [« Das Buch der Violine »], Portland, OR, Amadeus Press, (1re éd. 1972), 597 p., illust. ; 24 cm (ISBN 978-1-57467-038-7, OCLC 1055436176, lire en ligne), p. 139.
  5. « Nécrologie », Le Progrès artistique, Paris, no 880,‎ , p. 159-60 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  6. H. de J., « Léon Reynier », Le Corsaire : journal des spectacles, de la littérature, des arts, des mœurs et des modes, Paris, vol. 27,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).

Liens externes

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