Karl Otto Koch

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Karl Otto Koch
Fonction
Commandant de camp de concentration nazi
Biographie
Naissance
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DarmstadtVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 47 ans)
BuchenwaldVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
allemandeVoir et modifier les données sur Wikidata
Allégeance
Activités
Officier, criminel de guerre, nazi, homme politique, tortionnaire, gardien de camp de concentration, fascisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
à partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Ilse Koch (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
Arme
Grade militaire
Conflit
Condamné pour
Lieu de détention
Distinction

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Karl Otto Koch, né le à Darmstadt et mort le à Buchenwald, est un officier SS allemand et commandant de plusieurs camps de concentration nazis.

Biographie

Jeunesse

Koch perd son père à huit ans. Il termine l'école primaire en 1912 et travaille rapidement comme coursier et apprenti au service comptable d'une usine locale. Il rejoint l'armée volontairement en 1916 et combat sur le front occidental jusqu'à sa capture par les britanniques en 1918. Il finit la guerre comme prisonnier de guerre et revient en Allemagne en 1919. Il travaille comme comptable dans une banque, puis dans une compagnie d'assurances. Koch adhère au NSDAP et entre dans la SS en 1931.

Carrière dans la Schutzstaffel

Koch est affecté dans différents régiments SS jusqu'au , lorsqu'il est nommé commandant du camp de concentration de Columbia à Berlin-Tempelhof. En , il est affecté au camp d'Esterwegen et quatre mois plus tard à celui de Sachsenhausen. Le , il devient commandant du camp de Buchenwald, qui vient d'ouvrir. Il y reste jusqu'en , lorsqu'il est transféré au camp de Majdanek. Cette mutation est due à l'enquête qui fait suite à des allégations de corruption, fraude, détournement de fonds, ivrognerie, atteintes sexuelles et homicide. Koch est alors commandant à Majdanek seulement depuis un an. Il est relevé de ses fonctions lorsque 86 prisonniers de guerre soviétiques parviennent à s'échapper du camp en . Koch est mis en accusation et transféré à Berlin.

Procès et condamnation à mort

Les agissements de Koch à Buchenwald attirent l'attention du SS-Obergruppenführer Josias, prince de Waldeck-Pyrmont, dès 1941. En parcourant la liste des morts à Buchenwald, Waldeck remarque le nom du docteur Walter Krämer, infirmier à l'hôpital de Buchenwald, qui l'avait soigné avec succès dans le passé. Waldeck fait quelques recherches et découvre que Koch, commandant du camp de Buchenwald, a ordonné l'exécution, comme « prisonniers politiques », de Krämer et de Karl Peixof, un employé administratif de l'hôpital, parce qu'ils l'avaient soigné pour la syphilis et qu'il craignait d'être découvert. Waldeck ordonne un examen complet du camp par le docteur Georg Konrad Morgen, un juge de cour d'appel membre du département juridique de la SS (Hauptamt SS-Gericht). De nombreux faits de détournements de fonds et de biens appartenant aux détenus sont découverts, et d'autres inculpations sont prononcées, y compris contre la femme de Koch, Ilse. À la suite du procès, Koch est condamné à mort et fusillé le , une semaine avant la libération de Buchenwald.

Références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Karl-Otto Koch » (voir la liste des auteurs).

Bibliographie

Études

  • (de) Arthur L. Jr. Smith, Die Hexe Von Buchenwald : Der Fall Ilse Koch, Bohlau Verlag GmbH & Cie, (ISBN 978-3-412-03383-5)
  • Pierre Durand, La chienne de Buchewald, Temps actuels, coll. « La vérité vraie », , 203 p. (ISBN 978-2-201-01599-1)
  • (en) Tom Segev, Soldiers of Evil : The Commandants of the Nazi Concentration Camps, McGraw-Hill, , 240 p. (ISBN 0-07-056058-7)
  • (de) Harry Naujoks, Meine Leben im KZ Sachsenhausen, Dietz, , 352 p. (ISBN 978-3-320-01313-4)
  • (de) Harry Stein, Konzentrationslager Buchenwald 1937-1945, Gedenkstätte Buchenwald, (ASIN B003FQD4X6)
  • (de) Kurt Schilde et Johannes Tuchel, Columbia-Haus : Berliner Konzentrationslager 1933-1936, Hentrich, , 228 p. (ISBN 978-3-926175-96-0)
  • (de) Anke Schmeling, Josias Erbprinz zu Waldeck und Pyrmondt : Der politische Weg eines hohen SS-Führers, Universitätsbibliothek Kassel, , 154 p. (ISBN 978-3-88122-771-1)
  • (en) David A Hackett, The Buchenwald Report, Westview Press Inc, , 424 p. (ISBN 978-0-8133-3363-2)
  • (de) Gudrun Schwarz, Eine Frau an seiner Seite : Ehefrauen in der "SS-Sippengemeinschaft", Aufbau Taschenbuch, , 304 p. (ISBN 978-3-7466-8050-7)
  • Benoît Cazenave, « L'exemplarité du commandant SS Karl Otto Koch (Prix 2003 de la Fondation Auschwitz) », Bulletin trimestriel de la Fondation Auschwitz, no 86,‎ , p. 7-58 (ISSN 0777-9127, lire en ligne Accès libre [PDF])
  • (de) Karin Orth, The Concentration Camp SS as a Functional Elite, p. 306-336dans National Socialist Extermination Policies : Contemporary German Perspectives and Controversies, Berghahn Books, Inc., coll. « War and Genocide », , 288 p. (ISBN 978-1-57181-750-1, lire en ligne)

Fictions

  • Anna Seghers (trad. de l'allemand par F. Delmas), La Septième Croix [« Das siebte Kreuz »], Gallimard, coll. « Folio », , 511 p. (ISBN 978-2-07-037695-7)
  • Fabrice Humbert, L'Origine de la violence, Le Passage éditions, 2009 (ISBN 978-2-253-12946-2) (Prix Orange en 2009 et prix Renaudot poche en 2010)

Articles connexes

Liens externes

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    • Documents diplomatiques suisses 1848-1975
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