Jules Pighetti
Jules Pighetti
Jules Pighetti, comte de Rivasso (1826 - 1901).
| Naissance |  Toulon |
|---|---|
| Décès | |
| Sépulture | Cimetière Saint-Pierre de Marseille |
| Nationalité | française |
| Activité | Militaire |
| Membre de | Société de géographie de Marseille (d) |
|---|---|
| Distinctions | Liste détaillée Officier de la Légion d'honneur Ordre de l'Épée Ordre d'Isabelle la Catholique Nichan Iftikhar Ordre de la Couronne d'Italie Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare |
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Jules Pighetti, comte de Rivasso, née le à Toulon et mort le dans le 6e arrondissement de Marseille, est un militaire français.
Biographie
Famille
Jules Pighetti naît le née le à Toulon. Il est le fils de César Auguste Édouard Michel Pighetti, comte de Rivasso, propriétaire et de Marie Mélanie Granet.[réf. nécessaire]
La famille Pighetti est issue d'une d'ancienne noblesse italienne[1], originaire du duché de Parme dont la filiation remonte à 1204 ; elle fut titrée par Charles-Quint de comte palatin. C'est par l'entremise d'un Pighetti que fut conclu le mariage d'Elisabeth Farnèse et du roi d'Espagne Philippe V[2]. Jules Pighetti fait reconnaitre, après sa naturalisation française, par le tribunal de Toulon en 1860, le droit au port de son titre en France.
La famille Pighetti est une illustration d'une certaine classe sociale italienne anti-autrichienne qui dut émigrer en France. César Pighetti de Rivasso (1796 – 1865), né à Naples, s'installe à Marseille au début du XIXe siècle, et est naturalisé par une ordonnance en 1837.[réf. nécessaire]
Jules Pighetti épouse à Marseille (Bouches du Rhône) le 28 juillet 1860 Marie Pirondi, fille de Sirus Pirondi, d'où Alice Pighetti, épouse de Henri Berlier de Vauplane et Gaston Pighetti, curé de la paroisse saint Ferréol à Marseille.[réf. nécessaire]
Il est enterré au cimetière saint Pierre de Marseille.[réf. nécessaire]
Carrière
Entre à l'Ecole navale en 1841, il est nommé aspirant le , puis Enseigne de vaisseau le et Lieutenant de vaisseau le . Il participe à de nombreuses campagnes en mer.[réf. nécessaire]
Lors de la guerre contre la Prusse en 1870, il participe à la défense de Marseille comme membre de la commission Quiquandon[3] pour y préparer le camp retranché du Sud-Est, avant le soulèvement de la Commune[4].
Il devient directeur des mouvements du port de Marseille en 1859[5], lors de la construction du bassin de La Joliette.
Président et administrateur de la Société nouvelle des chemins de fer des Bouches-du-Rhône[6].
Membre de la société de géographie de Marseille[7].
Décorations
Il est décoré de plusieurs ordres étrangers[9] :
- Commandeur de l'ordre du Nichan Iftikhar
- chevalier de l'Epée de Suède
- chevalier de l'ordre d'Isabelle la Catholique
Chevalier de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare
Références
- ↑ (it) L'Ordine costantiniano di San Giorgio, storia, stemmi e cavalieri, Roma, Michele Basile Crispo, , 609 p. (ISBN 9788887372274), p. 273
- ↑ Emile Bourgeois, Le secret des Farnèse, Philippe V et la politique d'Alberoni, Paris, Librairie A. Colin, , p. 59
- ↑ Actes du gouvernement de la Défense nationale (4 septembre 1870 au 8 février 1871), Paris, Librairie des publications législatives, , 475 p. (lire en ligne), p. 168
- ↑ Maxime Aubray et Sylla Michelesi, Evènements de Marseille du 4 septembre 1870 au 4 avril 1871, Marseille, Librairie Samat,
- ↑ « Parcours de vie dans la Royale », sur ecole.nav.traditions.free.fr.
- ↑ Alfred Bonzon, Manuel des sociétés par actions de la région lyonnaise, Lyon, Alexandre Rey, (lire en ligne), p. 198
- ↑ Bulletin de la société de Géographie de Marseille, Marseille, imp. Barlatier, 1881, t.5, 437 p., p. 427
- ↑ « Cote LH//2159/33 », base Léonore, ministère français de la Culture
- ↑ « Chronique nécrologique », Le petit Marseillais, .
Voir aussi
- Ressource relative à la vie publique
: - base Léonore
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